Le village de la Transat Paprec à Concarneau ouvre ses portes, les Figaros s'élanceront le 30 avril, rendez-vous demain pour le prologue

 

Le coup d’envoi de l’édition 2023 de la Transat Paprec a été donné vendredi à Concarneau. Installé quai Carnot face à la Ville Close, le village accueille le grand public jusqu’au départ de la course qui sera donné le dimanche 30 avril à 13h02. L’occasion pour tous de venir admirer les onze Figaro BENETEAU 3 amarrés dans le port de la Ville Bleue, de rencontrer les marins et de profiter des nombreuses animations proposées gratuitement pendant dix jours par les partenaires de la course et les exposants. 

Crédit : A Courcoux

Le soleil était au rendez-vous à Concarneau pour l’ouverture et l’inauguration officielle du village de la 16e édition de la Transat Paprec en présence, notamment Sébastien Petithuguenin, Directeur Général de Paprec ; Pierre Pouliquen, Vice-Président Jeunesse, égalité des droits, sports et vie associative de la Région Bretagne; Alain Le Grand Département du Finistère, Délégué aux ressources humaines et au dialogue social ; Jean-François Garrec, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMBO) ; Marc Bigot, Maire de Concarneau ; d’Olivier Bellec, Président de Concarneau Cornouaille Agglomération (CCA) et de Joseph Bizard, Directeur Général OC Sport Pen Duick. Après la traditionnelle découpe du ruban à 18h00, l’ensemble des partenaires privés et institutionnels de la course et leurs invités ont déambulé sur les pontons et dans les allées du village de la course.

Concarneau, un territoire historiquement engagé dans la course

Fidèle à la Transat Paprec, la Ville de Concarneau accueille la course tous les deux ans depuis 2006. Comme lors de chaque édition, les Figaro BENETEAU 3 sont tous amarrés au pied des remparts de la Ville Close. Un emplacement idéal pour permettre à tous de venir découvrir ou redécouvrir ces monocoques monotypes à foils, qui s’élanceront de Concarneau le 30 avril pour rallier l’île de Saint-Barthélemy (Antilles françaises) via une marque de passage à La Palma (Canaries, Espagne).

Un Prologue en ouverture de bal le 23 avril

Alors que le Prologue de la Transat Paprec ouvrira le bal sur l’eau ce dimanche, l’heure est aux préparatifs pour les Figaristes, qui s’affairent sur les pontons. Dès 11h45, le grand public pourra assister à l’appareillage des bateaux qui quitteront un à un le quai Carnot. Après le départ donné devant Beg-Meil à 13h00, les 11 duos mixtes en lice s’élanceront pour un parcours de 6,5 milles nautiques qui les mènera devant Cap Coz avant de revenir devant la Ville close de Concarneau, où sera jugée l’arrivée aux alentours de 14h30. Le retour au ponton des bateaux est prévu à 15h00. Pour les marins, cette première confrontation sur l’eau permettra de peaufiner les derniers réglages et de prendre leurs marques avant le grand départ de la Transat Paprec. « Aujourd’hui, on fait les derniers préparatifs sur le bateau avant le Prologue, qui aura lieu demain. Ça permettra aux 11 bateaux de faire une première confrontation sur l’eau en baie de Concarneau, là où les bouées de la première partie du parcours seront mouillées. Je m’entraîne ici toute l’année donc je connais bien la baie, mais ça sera l’occasion de faire une première ébauche de ce que l’on vivra sur le début de notre transat », indique Chloé Le Bars (Région Bretagne – CMB Océane).

Quand la mixité appuie sur l’accélérateur

Si la Transat Paprec est la première course au large à être devenue 100% mixte, cette initiative s’inscrit dans un mouvement de fond, une réflexion sociétale qui touche de nombreuses disciplines sportives. Portée par Paprec, Partenaire Titre de la course et l’organisateur OC Sport Pen Duick afin de permettre au plus grand nombre de femmes d’acquérir de l’expérience en course au large, cette règle fait des émules dans d’autres disciplines. Elle fait rêver aussi, comme un horizon que nombre de sports ou d’instances dirigeantes aimeraient atteindre. C’est le cas des Jeux Olympiques de Paris 2024 pour lesquels le Comité d’organisation s’est fixé un objectif de parité total parmi les athlètes. À Tokyo, en 2021, les femmes représentaient 48% des athlètes. Un record, déjà, depuis le début de l’ère moderne des Jeux (à Athènes, en 1896).

Afin d’y parvenir, le Comité International Olympique (CIO) fait la part belle aux épreuves mixtes. À Tokyo, 18 épreuves sur 339 étaient mixtes. Les sports de raquette, particulièrement à l’avant-garde dans ce domaine, était bien entendu représentés (tennis, badminton, tennis de table) mais aussi des relais en triathlon, en athlétisme (4x400 mètres) ou en natation (4x100 mètres quatre nages). Les judokates et les judokas ont également pu disputer une épreuve par équipe, une grande première, offrant d’ailleurs à la France une de ses médailles d’or. Dans un an à Paris, d’autres épreuves seront « mixtes » pour la première fois de l’histoire à l’instar de la natation synchronisée : chaque équipe de huit membres pourra compter « un maximum de deux hommes » dixit le CIO. Dans le même temps, un relais de 35 km mixte sera proposé. Les organisateurs aspirent à en faire « les premiers Jeux paritaires de l’histoire ».

La Transat Paprec n’est pas la seule à avoir fait le pari de la mixité. En effet, d’autres sports œuvrent dans ce sens à leur échelle, à l’image du tennis avec une épreuve double mixte sur les tournois du Grand Chelem, le patinage artistique, le curling ou encore de l’équitation dont les trois disciplines majeures - saut d’obstacles, dressage et concours complet - qui proposent des épreuves ouvertes aux femmes et aux hommes. Sans oublier le dodgeball. De quoi participer à la féminisation des épreuves sportives, dans la course au large comme ailleurs !

Source : OC Sport