Armel Le Cléac'h, skipper de Banque Populaire XI, au départ de l'Arkéa Ultim Challenge, "on fera tout pour ne pas s’arrêter !"

 

Il connaît la rudesse d’un tour du monde, Armel Le Cléac’h a déjà disputé trois tours du monde en solitaire, trois Vendée Globe, tous terminés sur le podium : 2e en 2008-2009 et en 2012-2013 et vainqueur en 2016-2017. Cette année, le skipper breton s’apprête donc à participer à un défi encore jamais réalisé. Une course autour du monde en solitaire, certes mais à bord d’un multicoque. 


Crédit : J Lecauday


Dans l’histoire, seulement quatre marins sont déjà parvenus à boucler ce tour du monde sans escale (Francis Joyon, Ellen MacArthur, Thomas Coville et François Gabart). Le record, établi à 42 jours en 2017, pourrait même vaciller si les conditions météorologiques le permettent. Mais avant, il faudra résister à tout, tenir et ne rien lâcher. Ça tombe bien : ce sont les grandes qualités d’Armel dès que le top départ d’une course est donnée.

Dès le départ d’Armel Le Cléac'h, l’équipe technique se mettra « en configuration course ». « On sera tous disponibles 24 heures sur 24h, assure Pierre-Emmanuel Hérisse, directeur technique du Team Banque Populaire. 

Si cette assistance ne suffit pas, les équipes sont autorisées à porter assistance aux skippers. Ces derniers peuvent faire escale (même si chacun de ses arrêts entraîne 24 heures de pénalité). « Nous avons établi avec précision la liste des pièces que l’on peut rapidement transporter, ajoute Pierre-Emmanuel. Et l’équipe est également mobilisable à tout moment pour prêter main forte à Armel ». « Il y a peu d’endroits finalement où l’on peut s’arrêter sans faire d’écart, hormis au Brésil et en Afrique du Sud, complète Armel. Une escale de 24 heures, ça peut coûter cher et diminuer les chances de gagner ». Et le skipper de conclure, sourires aux lèvres : « on fera tout pour ne pas s’arrêter ! »

Source : BPCE