Tom Laperche et SVR Lazartigue premiers sur la ligne de l'Arkéa Ultim Challenge, c'est parti pour un Tour du Monde Ultim

 

L’ARKEA ULTIM CHALLENGE - Brest, première course autour du monde, en multicoque et en solitaire, a débuté ce dimanche à 13h30 pour six skippers. Ce matin sur les pontons, l’émotion était sur tous les visages et à la hauteur de l’évènement. Accompagnés de leur famille, amis et équipes, Charles Caudrelier, Anthony Marchand, Tom Laperche, Armel Le Cléac’h, Thomas Coville et Eric Péron ont rejoint un à un leur géant de 32 mètres avant de prendre le chemin du large après une parade dans un goulet brestois noir de monde. 

Crédit : A courcoux



Le premier à planter ses étraves dans la ligne de départ, c’est SVR-Lazartigue. Dernier arrivé quai Malbert, premier sur la ligne, voilà un joli tour de force réalisé par Tom Laperche et ses équipes, dix secondes après le top départ. Deuxième, Actual Ultim 3 lui colle au train, tout comme le Maxi Banque Populaire XI, dans une poignée de secondes. Au départ d’un tour du monde, on ne joue pas avec le feu sur la ligne de départ, mais on gratte quand même un peu l’allumette... Charles Caudrelier, Thomas Coville et Éric Péron ont pris une marge de sécurité supérieure ; tous profitent de la petite dizaine de nœuds de nord-est pour adopter une allure régulière, sinon rapide.

Lundi matin, la flotte devrait déjà en avoir fini avec le golfe de Gascogne. La nuit s’annonce donc studieuse. « Tactiquement, il y aura quelques empannages à faire dans les premières heures pour gagner dans le Sud, mais ce ne sont pas les conditions les plus difficiles pour le faire, décrypte Franck Cammas qui a commenté le départ. Ce soir, ils devraient faire un bord un peu plus au large. A priori, les routages font aller vers le Cap Finisterre et pas forcément partir vers des options extrêmes à l’Ouest avec de la mer et du vent ». En somme, pour le marin, ces « premières 24 heures s’annoncent assez faciles à gérer ». Et il ajoute, dans un éclat de rire : « Il ne faut pas oublier qu’ils seront déjà au large des côtes espagnoles dès demain, ce n’est quand même pas rien ! »

Sources : Rivacom - Gitana SA