"Wahou, c'est tonique ce matin", lance Basile Bourgnon à la vacation du jour de la Transat Café l'Or. "Là, on avance à 34 nœuds, je n'ai pas la voix qui tremble. Ce bateau est vraiment génial, on se sent en sécurité." En tête de la course en Ocean Fifty depuis maintenant 36 heures, Edenred 5 possède à 10h00, 28,5 milles d'avance sur Viabilis Ocean et 36 milles sur Solidaires en Peloton, décalé dans l'Est. Le long des côtes Mauritaniennes, un flux de Nord Nord-Est souffle à plus de 20 nœuds, la mer est plate, Edenred glisse à plus de 26 nœuds et la compétition bat son plein en Ocean Fifty pour le plus grand bonheur du skipper.
"La concurrence est rude et ne veut pas lâcher. Si nous voulons garder notre avance, il faut appuyer sur la pédale. Nous pouvons encore le faire, il n'y a pas encore trop de mer. Nous restons vigilant, la main sur l'écoute et s'il y a un souci, nous réduisons la toile. Nous avons un rythme bien calé avec Manu (Le Roch). Pour être frais, concentrés, et d'attaque en permanence, nous tournons à la bannette toutes les heures et demie.
Le vent est stable ce matin, c'est agréable, nous avons toute la toile possible sur Edenred 5, le bateau est calé, c'est agréable. Nous devrions être au Cap Vert d'ici 24h00, il nous reste une série d'empannages à faire. Il y a moyen de partir par devant si nous arrivons en tête au Cap Vert et ensuite il faudra faire une course de contrôle dans des alizés assez faibles pour le moment. L'objectif de la journée est de conserver notre petit matelas d'avance. À chaque contournement d'île, il y a une course qui commence. On l'a vu aux Canaries avec Viabilis, même 200 milles d'avance ça ne veut rien dire. Il ne faut pas lâcher, c'est tout !"
Source : Edenred