Equipier sur le monocoques Imoca de Mike Golding, Thomas Coville revient sur le Record SNSM : il avait été « l’ouvreur » sur son trimaran Sodeb’O de la première édition en avril 2005 aux côtés de Michel Desjoyeaux (Géant) et de Thierry Duprey (Gitana X).
« J’avais répondu présent lors de la première année du Record SNSM en 2005 : j’avais été séduit par l’idée de ce parcours dédié aux Sauveteurs en Mer. Il soulignait notre appartenance en tant que professionnel, à cette organisation qui, sur toutes les côtes de France, assure la sécurité en mer, malheureusement un peu dans l’ombre. C’était l’occasion de porter un coup de projecteur sur leurs actions, de leur rendre hommage, de les remercier et de leur dire à quel point leur action est importante. Il faut qu’elle perdure malgré les difficultés et donc donner de son temps pour les encourager et favoriser les donations pour financer leurs canots.
« J’avais répondu présent lors de la première année du Record SNSM en 2005 : j’avais été séduit par l’idée de ce parcours dédié aux Sauveteurs en Mer. Il soulignait notre appartenance en tant que professionnel, à cette organisation qui, sur toutes les côtes de France, assure la sécurité en mer, malheureusement un peu dans l’ombre. C’était l’occasion de porter un coup de projecteur sur leurs actions, de leur rendre hommage, de les remercier et de leur dire à quel point leur action est importante. Il faut qu’elle perdure malgré les difficultés et donc donner de son temps pour les encourager et favoriser les donations pour financer leurs canots.
Cette Semaine du Record SNSM a la force de faire cohabiter deux mondes, professionnel et amateur, et sur ce sujet de la sécurité en mer, on se retrouve tous ! En France, les Sauveteurs en Mer ne sont pas assez valorisés alors que les organismes similaires chez les Anglo-Saxons sont beaucoup mieux traités et reconnus par le grand public et par les plaisanciers. De répéter des consignes simples tel enfiler un engin flottant comme nous l’avons tous fait pour la photo SNSM, c’est aussi dire que quand on part en mer, en croisière ou en course, c’est une responsabilité. Parce que nous engageons d’autres personnes : les Sauveteurs en Mer qui viennent nous chercher quand il le faut, au risque de leur propre vie parfois. Ce n’est pas un geste anodin…
Et puis au fil des ans, on s’aperçoit que le Record SNSM est devenu un rendez-vous test d’avant saison qui a pris sa place de façon légitime : les bateaux de course qui sortent de leur chantier hivernal peuvent se confronter de manière amicale et conviviale, tout en permettant de mettre au point les voiliers. Cette fois, je navigue comme équipier sur Ecover 3 : super ! »
Source : Record SNSM
Crédit Photo : Elodie Allaire