Vendée Globe / Foncia et Desjoyeaux : DÉJÀ INSÉPARABLES !

Sorties à terre, sorties en mer... Ils sont inséparables ! Michel Desjoyeaux et son monocoque FONCIA ne se quittent déjà plus. L'homme et la machine entrent dans la dernière ligne droite sachant que le bateau d'ici quelques jours devra quitter son écurie bretonne pour prendre place aux côtés de ses frères d'armes en Vendée. Mais avant, on cumule les milles pour toujours plus d'expériences...


« On a essayé hier après-midi trois voiles d'avant neuves dont un spi d'une nouvelle version que l'on validera ou pas »... Nous sommes mercredi 8 octobre à 9h30 et Michel, calé dans ses bureaux à Port-la-Forêt, passe d'un planning à un autre, d'un coup de téléphone à un briefing, d'une sortie en mer à une soirée en famille. 31 jours avant le "D-Day" : « Ca y est... On y est ! »

Côté terre, le monocoque 60 pieds FONCIA vient de passer trois jours dans l'atelier de CDK Technologies pour un check-up de la quille : « Juste un peu de cosmétique sur le bord de fuite, pas de quoi s'alarmer... ». Après un démâtage / mâtage attentif, le monocoque a été aussitôt remis à l'eau pour les dernières phases de mise au point et de tests utiles avant le convoyage vers les Sables-d'Olonne, jeudi 16 ou vendredi 17 octobre, selon les conditions météo.

A chaque sortie sa raison...

« Ces sorties à la journée nous permettent de valider certains choix techniques. Il est clair que je n'ai pas envie de partir sans avoir validé tout ce que j'emmène. Un planning de sortie avec des validations techniques est établi en amont et nous nous efforçons de le suivre. Ensuite, il faut s'accommoder des conditions météo... C'est vrai que de temps en temps je croise les doigts pour avoir du vent et tu n'en as pas... comme hier par exemple où je voulais tester des voiles neuves ! Sourit Michel. Il faut s'adapter aux conditions, c'est comme ça. Mais cela avance dans le bon sens et c'est le principal. »


Monsieur plus...

Développer les outils existants reste une des priorités du team. Aussi, Michel travaille sur le développement de certaines aides à la navigation comme les pilotes automatiques et leurs moyens de commande ou le logiciel de navigation, bien connu des navigateurs, MaxSea. « Nous maîtrisons parfaitement ce qui est déjà mis en place mais cela ne doit pas nous empêcher de travailler sur des versions encore plus élaborées de ce qui existe. Ce sont justement ces développements qui peuvent faire la différence sur l'eau. Et si j'emmène ces dernières versions en course, j'emmènerai également les versions N-1 de manière à pouvoir m'appuyer sur du solide. Il ne s'agit en fait que de logiciels d'installation, rien d'autre. Donc, en termes de poids embarqués, ce n'est pas significatif ! ».


Source : Team Foncia