Riou blessé, Dejeanty à 30 noeuds et Davies laisse Roxy surfer

Message envoyé par Sam Davies (Roxy)
« Salut tout le monde
Eh bien, Roxy et moi avons vécu 24 heures de navigation super rapide. Le vent soufflait entre 35 et 40 nœuds et nous avons bien carburé. A un moment, cette allure m’a paru un peu folle donc j’ai pris un ris supplémentaire. Mais en réalité ça ne nous a même pas ralenties. La vitesse semble être dictée par la manière dont Roxy veut surfer les vagues. Roxy c’est une surfeuse après tout et elle en connaît probablement beaucoup plus que moi sur le sujet ! Alors j’ai décidé de lui faire confiance et de la laisser décider de la route et de notre vitesse ! Au final, ça a donné 24 heures de super navigation.




A plusieurs reprises, je me suis dit « Oh la la, comment ça va se finir cette fois ??? » quand je me retrouvais agrippée fermement à la table à carte tandis que nous nous faisions déporter par une grosse déferlante. Pourtant à chaque fois sans raison, Roxy ressurgissait de la vague en s’ébrouant et s’alignait sur la suivante.
Des jours comme ça, j’aimerais pouvoir téléporter à bord d’autres Roxy girls (les vraies surfeuses) pour voir ce qu’elles en pensent. Lee-Ann (Curren), Candice (O’Donell), Sarah (Bentley), Kelia (Moniz), Kassia (Meador) pourraient sûrement me donner des conseils. Bien que réaliser un « hang ten » (figure maîtresse du longboard où la surfeuse est pieds joints à l’extrémité de sa planche) sur le bout-dehors de Roxy ne me paraît pas très sage dans ces conditions. »

Dejeanty à plus de 30 nœuds !

« J’ai fait un surf à plus de 30 nœuds ! Du délire ! C’est impressionnant ! C’est comme si toutes les turbines d’un avion de chasse se mettaient en route en même temps. C’est assez violent en fin de surf. Il y a des citernes d’eau sur le pont qui est submergé par les vagues. Sinon, ça reste maniable. J’aime bien ces conditions et le bateau aussi. Une ambiance grisâtre s’installe. C’est une lumière que je ne connais pas. Depuis que j’ai doublé des bateaux, je suis enfin rentré dans la course. Je prends les positions de tout le monde et fais tourner les logiciels de routage. » Jean-Baptiste Dejeanty (Groupe Maisonneuve), à la vacation de 11h.



Douleur au pied pour Riou
« Je suis toujours un peu convalescent, en stand-by pour soigner mon pied. Je souffre depuis deux jours (suite à une chute, ndlr). Un choc a entraîné une grosse inflammation du tendon d’Achille et de la voûte plantaire. Ce n’est pas facile de tenir debout, surtout dans les conditions qu’on a eues. L’inflammation est assez importante. Si je ne laisse pas mon pied se reposer, je vais traîner ça longtemps. Là, ça avance doucement dans la bulle. Ça devrait redémarrer tranquillement la nuit prochaine. J’avance à 6-7 nœuds avec autant de vent. Je vais vers le sud pour passer de l’autre côté de la petite bulle. » Vincent Riou (PRB), à la vacation de 11h.

Source : vendée Globe

Nouvel horizon pour la Jacques Vabre 2009 : Cap sur le Costa Rica !


Pour cette 9ème édition, la Transat Jacques Vabre 2009 met le cap sur le Costa Rica en Amérique Centrale. La course transatlantique en double, dont le départ sera donné du Havre, le 7 novembre pour les monocoques et le 8 novembre pour les multicoques, se dirige ainsi vers une nouvelle destination du Café, le long d’une nouvelle grande route maritime.

Deux catégories de bateaux seront au rendez-vous : les monocoques et les multicoques. Comme de coutume, il y aura deux départs et deux parcours. Les monocoques (60 pieds Imoca et les Class 40) quitteront le port du Havre le 7 novembre pour un départ à 14 heures. Quant aux multicoques (60 pieds Orma et Class' 50 Open), ils rejoindront la ligne de départ le lendemain, dimanche 8 novembre, pour s'élancer à 14 heures également.

La course poursuite s'engagera immédiatement avant même d'avoir quitté la Manche. Ensuite, place au large, pour une traversée de l'Atlantique express à l'issue de laquelle les deux flottes auront toutes les deux une marque de passage imposée différente : les monocoques devront laisser la République Dominicaine à tribord, tandis que les multicoques laisseront la Barbade à tribord également. Soit un parcours de 4730 milles pour les monos et 5005 milles pour les multis. Les navigateurs ne passeront ainsi plus l'équateur, et n'auront donc pas à négocier avec l'épouvantail que constitue le Pot au Noir. En revanche, ils seront confrontés à un dilemme : choisir entre la route nord et l'autoroute du sud, celle des alizés, plus longue, mais plus confortable.

Une passion intacte
Depuis sa création en 1993 et après déjà 8 éditions, la Transat Jacques Vabre n'a cessé de progresser à tous les niveaux. Que ce soit en termes de participants (avec 62 inscrits en 2007, contre 36 en 2005), d'engouement du public ou encore de la qualité du dispositif média. La passion reste donc intacte. Avec un pays si authentique que le Costa Rica pour nouvelle destination, les marins, partenaires et organisateurs de la Transat Jacques Vabre ne peuvent être qu'impatients à l'idée d'être en 2009.…

Source : transat Jacques Vabre

Vendée Globe / Peyron par la face nord !

Loïck Peyron a repris les commandes de la course au pointage de 11h grâce à sa position la plus au nord de la flotte. Une petite bulle anticyclonique joue les trouble-fêtes sur la flotte, notamment pour les concurrents du sud fortement ralentis. C’est le cas de Jean-Pierre Dick, Mike Golding, Jean Le Cam, Yann Eliès et Roland Jourdain, relevés à des vitesses comprises entre 3,2 et 5,1 nœuds, contre 15 nœuds pour Peyron et 14,6 pour Le Cléac’h !



Samedi 29 novembre à 5h du matin, Yann Eliès (Generali) était le 7e skipper depuis le départ à occuper la tête d’un classement provisoire. Un leadership minime (0,8 mille d’avance sur Le Cléac’h) et éphémère puisque dès le classement suivant de 11h Sébastien Josse reprenait les rênes de la course. Bis repetita ce matin avec un Yann Eliès pointé en tête à 5h du matin avec seulement 2 milles d’avance sur Jojo. Mais dès 11h, la hiérarchie est à nouveau chamboulée par une situation météorologique toujours aussi instable.

Une petite bulle anticyclonique arrive par le sud et traverse la flotte. Conséquence immédiate avec des vitesses très disparates entre les partisans de la route nord qui profitent d’une veine de vent encore soutenue et ceux du sud déjà encalminés par cette bulle. Loïck Peyron (Gitana Eighty) et Armel Le Cléac’h (Brit Air) sont les grands bénéficiaires de la route nord. A l’approche de la longitude du cap de Bonne-Espérance, la bagarre est toujours aussi intense.

Derrière, Jean-Baptiste Dejeanty (Groupe Maisonneuve), Derek Hatfield (Algimouss Spirit of Canada) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) étaient les plus rapides de la flotte avec des moyennes à plus de 16 nœuds.

Source : Vendée Globe

La Solidaire du Chocolat : Une Transat sportive et exclusive à la Class40

La Solidaire du Chocolat, première transat sportive, solidaire et événementielle a été présentée à la presse jeudi 4 décembre à la maison de l’Amérique Latine à Paris. Cette course transatlantique réservée aux bateaux de la Class40, se courra en double entre Nantes/Saint-Nazaire et l’état du Yucatán au Mexique. Elle partira le 18 octobre 2009.

«La Solidaire du Chocolat sera la première transat exclusivement Class40. Son concept va mettre en évidence ce sens du partage que nous développons au sein de notre Classe et de nos coureurs et offrir aux partenaires et sponsors des skippers un nouvel espace de communication. Elle ne nous rend pas insensibles aux difficultés et aux blessés de la vie et va faciliter l'échange avec la population des régions de départ et d'arrivée. Le parcours nous ouvre de nouvelles zones de navigation où l'aspect sportif ne sera pas oublié. Il correspond bien à l'esprit d'aventure et de découverte que les courses doivent générer. Bienvenue à la Solidaire du Chocolat. Nous aussi, nous sommes solidaires des organisateurs, dans leurs efforts, pour en faire une nouvelle course de référence
Jacques FOURNIER, Président de la Class40


Pourquoi une nouvelle course "La Solidaire du Chocolat" ?
Cette course n’est pas une course de plus. Elle est différente, originale et porteuse de sens. Elle crée l’événement. Damien Grimont, skipper et membre de la Class’40, organisateur et créateur du « Record SNSM » et Yves Gillet, directeur de la société SCE, ont imaginé un événement qui permettrait de mettre en avant les bateaux de la Class’40 en leur réservant une course spécialement dédiée. L’idée est de faire parler d’une classe de bateaux particulièrement nombreuse et dynamique mais peu connue du grand public. Noyée parmi les 60 pieds, les 50, les multicoques… la Class’40 n’est pas toujours mise sous les projecteurs.

Partant de ce constat, et pour faire naître son identité de classe mature, la Class’40 a besoin d’une course exclusivement réservée pour elle. Cette course va faire parler d’elle car elle est différente et apporte un autre contenu, d’autres histoires à raconter. Amoureux des événements qui ont du « sens », Damien Grimont et Yves Gillet ont mis sur pied un concept original. Le projet est en marche, l’accueil et l’enthousiasme des skippers tout comme celles des partenaires institutionnels augurent déjà de belles aventures.

Pourquoi le choix de cette date ?
Initialement prévue en avril 2009, la date de départ a été reculée au 18 octobre 2009 parce que les transats d’automne sont plus populaires que les transats de printemps, mais aussi parce qu’elles sont plus faciles à envisager pour les skippers amateurs qui composent l’essentiel de la classe. Et cela laisse plus de temps à chacun pour trouver des sponsors, comme à l'organisation pour finaliser ses accords avec des partenaires privés, travailler sur la réduction des coûts de participation.
A terme, elle sera positionnée tous les deux ans à cette même période.

Source : La Solidaire du chocolat

La Solitaire du Figaro 2009 : Lorient en ville de départ

En 2009, La Solitaire du Figaro fêtera sa 40ème édition ! Depuis 1970, 538 marins se sont présentés sur la ligne de départ de cette "classique" estivale comme le feront les nouveaux venus sur l'édition 2009 qui s'inscrira dans la tradition. 1 706 milles nautiques entre La France, l'Espagne et l'Irlande en passant par l'Atlantique, la Mer d'Irlande et la Manche.

« Cette édition a une saveur toute particulière, il était important pour l’organisation d’offrir aux figaristes un parcours symbolique des 39 éditions passées de La Solitaire du Figaro. Si ce format demeure un « classique », il faudra déjouer de multiples pièges terrestres et maritimes. Chacun aura le loisir de s’exprimer sur les différentes phases de cette Solitaire 2009 qui exigera une navigation précise et tactique » précise Jacques Caraës, directeur de course.

Une première étape sportive vers la Galice…
Le 30 juillet le coup de canon libérateur retentira au large de Lorient. Une étape courte mais difficile dans laquelle les coureurs devront être dans le match dès les premiers milles. Après avoir négocié la pointe de Pen Men à l’ouest de l’île de Groix, il faudra laisser à tribord le Plateau des Birvideaux. La flotte aura alors tout le loisir de s’attaquer à la traversée du golfe de Gascogne en direction de La Corogne. " Avec ses 345 milles, cette première étape ne sera pas de tout repos, le golfe de Gascogne pouvant s'avérer très capricieux " précise, Jacques Caraës, directeur de course.

Véritable sprint vers les terres vendéennes…
Il sera alors temps de penser au retour avec au menu une étape de 365 milles qui mènera les concurrents en Vendée à Saint Gilles Croix de Vie. Un golfe de Gascogne de 290 milles en guise de terrain de jeu que les figaristes pourront à leur convenance aborder par l’Ouest ou par l’Est pour rallier les côtes vendéennes via la bouée d’atterrissage Racon au large de Saint-Nazaire puis en laissant à tribord l’Île d’Yeu. Il faudra plus que jamais être rapide sur cette étape très courte qui s'apparente à un sprint.

Retour attendu en Irlande pour une étape tactique…
Le 10 août, cap vers Dingle. La 40ème édition de La Solitaire du Figaro ne pouvait pas se priver de l’Irlande… Les figaristes devront allonger la foulée sur 485 milles. La navigation vers la pointe de Penmarc’h pourrait s’avérer difficile avec des obstacles terrestres à négocier tels Belle-Ile, Groix et l’archipel des Glénans. Il restera alors près de 300 milles à parcourir avant un finish souvent délicat en baie de Dingle, qui accueillera le vainqueur de cette 3ème étape.

Une étape de fond pour un final Haut-normand…
Pour la première fois, le dénouement de La Solitaire du Figaro se jouera en Haute-Normandie à Dieppe. Un final qui se méritera puisque nombreux seront les pièges à déjouer sur ces 511 milles nautiques. Après une belle descente le long des côtes irlandaises, il faudra laisser le Fastnet Rock à tribord avant de s’attaquer à la Mer Celtique. Le franchissement des îles Scilly restera libre, puis viendra le passage du Cap Lizard avant de longer la côte sud britannique pour rejoindre Starpoint. Après l’île de Wight, restera la Manche à traverser avant l’arrivée ultime de cette 40ème Solitaire du Figaro 2009. Dieppe saura sans aucun doute séduire et accueillir les concurrents au terme de leur épopée maritime…

Source : La Solitaire

Record / Thomas Coville : l'Atlantique derrière lui

Le maxi-Sodeb’O a franchi à 3h20 (HF) le Cap de Bonne-Espérance, pointe sud de l’Afrique, après 16 jours 12 heures et 23 minutes de mer et avec un peu plus d’une journée de retard sur Francis Joyon.

Comme le souligne ce matin Christian Dumard, « Thomas est passé très nord vers 42 degrés sud pour éviter le gros de la dépression qui est sur lui actuellement. C’est cette dépression qui a propulsé les coureurs du Vendée globe dans la nuit. Thomas navigue actuellement dans 30 nœuds de vent avec des rafales aux alentours de 40 nœuds. La situation devrait se calmer dans la matinée et permettre au skipper d’empanner ».

L’entrée dans l’Indien signifie pour tous les marins des mers croisées levées par des dépressions qui se succèdent sans interruption. Thomas doit arriver au Horn dans une vingtaine de jours.

Source : Sodeb'O