Entretien avec le skipper
Es-tu content de ta huitième place sur la transat ?
Sportivement, je suis forcément un peu déçu puisque je n’ai pas atteint mes objectifs (top 5). Maintenant avec du recul, j’ai su faire face à toutes ces avaries, et je me suis battu jusqu’au bout sans rien lâcher. Je n’ai donc aucun regret.
Que s’est il passé depuis ton arrivée à Marie Galante ?
Je suis partie en famille en vacances pour me reposer et faire une coupure bien méritée car c’est vrai que cette transat a vraiment été intense jusqu’au bout. Mon bateau est ensuite arrivé à Lorient par cargo et j’ai eu pas mal de travail dessus. J’ai démâté mon bateau pour remettre le gréement à neuf, sans parler de toutes les pièces endommagées qu’il m’a fallu remplacer.
Comment aborde-tu la Solo Quiberon ?
C’est vrai que je n’affectionne pas particulièrement ce genre de course qui ne dure qu’une à deux heures sur l’eau, car je suis plus à l’aise au large sur du long terme. Mais ceci dit c’est une excellente préparation pour la solitaire du Figaro qui reste l’objectif principal de ma saison. Cette année il y aura 33 bateaux sur la ligne de départ, ça promet donc un beau spectacle et du suspens à l’arrivée vu le plateau.
Quel est le programme après la Solo Quiberon ?
La Quiberon solo m’a permis de reprendre mes automatismes et de jauger la concurrence. Je suis satisfait de ma vitesse et aborde la suite de la saison avec de belles cartes dans mon jeu. Le gros événement ensuite sera la 40è édition de la Solitaire du Figaro. Le plateau sera exceptionnel : sept anciens vainqueurs (Desjoyaux, LeCleac’h, Troussel, Caudrelier, Beyou…), tous les ténors du circuit (Morvan, Tabarly, Duthil…) et les jeunes pétris de talent (Gabart, Hardy, Rouxel …) seront là pour donner le meilleur. Je me sens prêt pour me surpasser au contact de ces grands marins.
L’objectif de ta saison ?
J’aimerai figurer dans les 5 premiers au championnat de France. Cette ambition me semble légitime compte tenu du travail accompli depuis quelques années.
Source : Défisolo