© Stéphanie Gaspari
Ils peuvent être satisfaits : Karine et Giovanni ont visiblement trouvé les clés de l'entente cordiale sur cette première étape de Les Sables – Horta – Les Sables. Une longue navigation au près dans le golfe de Gascogne et le long des côtes de la péninsule ibérique, un passage de dorsale en douceur, une bonne vitesse : à entendre les deux navigateurs, la quête de la victoire est simplissime. Et pourtant, ce qui frappe d'entrée, c'est l'intelligence de trajectoire de "Telecom Italia". Des bords de près limpides jusqu'au cap Finisterre, une option sud à la pointe de l'Espagne pour écraser les adversaires plus proches de la côte et le leader de la course avait déjà pris une belle option sur la victoire. Seule une petite bulle à la sortie de la dorsale a pimenté d'adrénaline la course en tête du couple franco-italien. Trois heures durant, le Class 40 aux couleurs de l'Italie a dû prendre son mal en patience et voir revenir sur leurs talons le reste de la flotte.
Un partage des tâches (presque) complet
Cette réussite ne doit pas grand-chose au hasard. Au delà de la vitesse impressionnante du plan Verdier, les deux navigateurs ont su partager les décisions stratégiques et convenir d'une répartition des tâches très homogène. Barre, manœuvres, chacun y allait de sa propre partition, jusqu'à la cuisson des pâtes à l'italienne. Seul domaine réservé pour Giovanni, la production de vidéos pour alimenter les médias italiens : chaque jour pendant deux heures, le navigateur italien se transformait en émule de Steven Spielberg. Filmer, monter la production du jour, transmettre les images fait aussi partie du métier de skipper… Pas d'avarie à signaler mis à part la perte d'une drisse de génois entrée dans le mât suite à l'absence de nœud à son extrémité. Mais les deux ont de la ressource et de l'expérience : profitant des calmes de la dorsale, Karine montait passer un messager en tête de mât que son compère récupérait au pied à l'aide d'une vis tordue au bout d'une lame de scie à métaux. Comme quoi, le plaisir d'être en mer, de naviguer proprement et de savoir se nourrir des apports de l'autre autorise bien des fantaisies…
Les Arrivées :
1 / Telecom Italia - Giovanni Soldini arrivé le 12/07/2009 à 01:57:06 Temps de course : 6j 11h 55min 06s
2 / Zed 4 - Gérald Bibot arrivé le 12/07/2009 à 06:30:20 Temps de course : 6j 16h 28min 20s
Source : PFB / Les Sables - Horta - Les Sables
Un partage des tâches (presque) complet
Cette réussite ne doit pas grand-chose au hasard. Au delà de la vitesse impressionnante du plan Verdier, les deux navigateurs ont su partager les décisions stratégiques et convenir d'une répartition des tâches très homogène. Barre, manœuvres, chacun y allait de sa propre partition, jusqu'à la cuisson des pâtes à l'italienne. Seul domaine réservé pour Giovanni, la production de vidéos pour alimenter les médias italiens : chaque jour pendant deux heures, le navigateur italien se transformait en émule de Steven Spielberg. Filmer, monter la production du jour, transmettre les images fait aussi partie du métier de skipper… Pas d'avarie à signaler mis à part la perte d'une drisse de génois entrée dans le mât suite à l'absence de nœud à son extrémité. Mais les deux ont de la ressource et de l'expérience : profitant des calmes de la dorsale, Karine montait passer un messager en tête de mât que son compère récupérait au pied à l'aide d'une vis tordue au bout d'une lame de scie à métaux. Comme quoi, le plaisir d'être en mer, de naviguer proprement et de savoir se nourrir des apports de l'autre autorise bien des fantaisies…
Les Arrivées :
1 / Telecom Italia - Giovanni Soldini arrivé le 12/07/2009 à 01:57:06 Temps de course : 6j 11h 55min 06s
2 / Zed 4 - Gérald Bibot arrivé le 12/07/2009 à 06:30:20 Temps de course : 6j 16h 28min 20s
Source : PFB / Les Sables - Horta - Les Sables