AG2R La Mondiale / Nicolas Troussel et Thomas Rouxel, prêts à en découdre

Comme les 24 autres duos engagés dans la 10e Transat AG2R LA MONDIALE, le tandem du Crédit Mutuel de Bretagne composé de Nicolas Troussel et Thomas Rouxel entreprend les ultimes préparatifs avant le grand départ, dimanche prochain à 14 heures. Au programme de cette dernière semaine à terre : contrôles de jauge, avitaillement, rendez-vous avec la presse, briefings et bien sûr analyse des fichiers météo.

crédit : A.Courcoux

Après le prologue de l'épreuve, dimanche, Nicolas Troussel et Thomas Rouxel attaquent désormais la dernière ligne droite avant de s'élancer pour trois semaines de mer. Si la journée d'hier a été consacrée aux contrôles de jauge et au peaufinage des derniers détails, le Figaro Bénéteau aux couleurs du Crédit Mutuel de Bretagne est, à présent, fin prêt à partir comme en témoigne son skipper : « Avec Thomas, nous avons bricolé un peu dans le bateau, hier. Nous avons changé le filtre de la pompe de ballast, coupé quelques bouts un peu longs, retendu les lattes : les ultimes broutilles. Par ailleurs, nous avons commencé l'avitaillement, en eau et en nourriture. Le bateau est paré à prendre le large ».

Nicolas comme Thomas ont ainsi la possibilité de s'accorder deux jours de « repos » à la maison, aujourd'hui et demain. Jeudi, ils regagneront le port de Concarneau où ils se prêteront au jeu des questions des journalistes puis se rendront à la piscine avec leur kiné pour une séance de relaxation. Vendredi après-midi, les deux hommes participeront à un briefing sécurité obligatoire puis à la présentation officielle des skippers, prévue à 19 heures, au Carré des Larrons, dans la Ville Close.

 « Viendra ensuite le temps de réellement rentrer dans la course, de se concentrer sur la météo. Pour l'heure, elle évolue pas mal, mais j'y jette un œil pour savoir à quelle sauce nous allons être mangé et la bonne nouvelle, c'est, qu'a priori, nous partons au portant. C'est important de regarder ce qui se trame. Cela permet notamment d'évaluer au plus près le nombre de jours que nous allons passer en mer et ainsi estimer au plus juste la quantité de gasoil et de nourriture dont nous avons besoin. L'objectif est d'être le plus léger possible. De plus, il est important d'avoir un schéma global de ce qui risque de se passer sur l'eau et de se le rentrer dans la tête, au moins pour la première partie jusqu'aux Canaries. Il faut se mettre doucement dans le match et être sûr de partir sans rien oublier à bord, mais aussi à terre, comme payer ses factures ! (rires) »

Source : Crédit Mutuel de Bretagne Nicolas Troussel