© Gilles Martin-Raget/Groupe Bel
Que des bonnes raisons
Depuis le début de leur association en 2005, d’abord en Figaro puis en 60 pieds IMOCA, le Groupe Bel et Kito ont à cœur de faire rayonner leur projet voile auprès des collaborateurs du Groupe dans le monde entier. Visites de filiales, opérations "Coups de pouce à Kito" et plus récemment la "Sharing Smiles Regatta" qui a rassemblé 200 collaborateurs venus d'une trentaine de pays, ont été autant d'occasions de mesurer l'adhésion et la cohésion des équipes Bel autour de cette aventure.
Bel est un groupe international qui distribue ses produits dans 120 pays et réalise 80% de son chiffre d’affaires hors de France. S’engager dans une épreuve comme la Barcelona World Race possédant une réelle dimension internationale est un bénéfice tant en valorisation externe qu’en mobilisation de l’interne. "Depuis six ans qu e Bel accompagne Kito, nous partageons avec lui des émotions sportives et humaines qui fédèrent tant en France que dans les 31 pays où nous sommes implantés," explique Guillaume Jouët, directeur de la communication du Groupe Bel. "Nous souhaitons offrir à nos équipes comme à nos clients et partenaires une aventure extrême et internationale comme l’est la Barcelona World Race. C’est une montée en puissance cohérente à la mesure de notre Groupe, de notre programme de sponsoring voile et de son skipper. D’autant qu’avec Sébastien, Kito a beaucoup d'affinités et l’association de compétences est excellente."
A deux ans du prochain Vendée Globe, réaliser un tour du monde en double est un bon entraînement et le programme Groupe Bel a la maturité pour relever ce défi. "Je suis extrêmement heureux de participer à cette grande course qu’est la Barcelona World Race et j’ai une chance incroyable d’avoir avec Bel un partenaire si enthousiaste," explique Kito. "Notre 60 pieds a été conçu pour faire le tour du monde. Nous avions préparé le Vendée Globe qui s’est arrêté trop tôt (démâtage). Depuis, nous avons encore optimisé le bateau. Notre équipe est rodée et très soudée. Nous nous sentons bien armés et en phase avec un tel challenge."
Kito et Seb : respect mutuel et amitié
Partager le même bord pendant 90 jours sur les mers les plus hostiles du globe et sous la pression de la concurrence est déjà une épreuve en soi. Pour un bon duo, il faut un bon casting et le choix de Sébastien Audigane est une évidence pour Kito : "Nous avons navigué l’un contre l’autre en Figaro, puis ensemble avec Jean Le Cam et Seb nous a rejoint sur l’Istanbul Europa Race 2009 à bord du 60 pieds Groupe Bel. C’est là que l’idée de courir la BWR ensemble s’est consolidée. Nous avons participé ensuite à la Transat AG2R au printemps (en Figaro). Nous nous reconnaissons des qualités humaines mutuelles, des compétences aussi car il faut avoir confiance en l’autre. Seb a beaucoup d’expérience et est très fort sur l’eau. C’est un vrai marin, en harmonie avec les éléments, sa vie sur un bateau se passe au large. Il est agréable à vivre, toujours calme quelles que soient les conditions et prend les bonnes décisions. Ces personnes là sont rares."
Sébastien est l’un des équipiers les plus recherchés de la planète. Adepte des grands multicoques océaniques, il connaît le Grand Sud et est heureux d’y retourner avec Kito à bord de Groupe Bel. "La Barcelona World Race est une course géniale qui permet à des marins internationaux de haut de niveau de se confronter autour du monde en équipage réduit," explique-t-il."Pour moi, c’est important sportivement car j’envisage de courir le prochain Vendée Globe. Avec Bel, Kito a bâti un programme solide et partager cette expérience avec lui est un réel bonheur. Nous ne sommes pas de grands bavards, entre nous, ça marche au coup d’œil. Nous aimons vivre les mêmes aventures en mer et partageons de bons moments même quand les conditions sont difficiles. Un tour du monde est une aventure semée d’embuches qui se mérite, il faut partir avec un ami et c’est le cas avec Kito."
Timing serré
Enchaîner la Route du Rhum et la Barcelona World Race en si peu de temps est déjà un premier défi. " Nous avons quatre mois pour préparer ce tour du monde avec deux transats entre temps, " poursuit le skipper. " Je dois d’abord me concentrer à 100% sur la Route du Rhum, un objectif majeur de notre programme et je n’y vais pas pour faire de la figuration. De Guadeloupe, Sébastien convoiera Groupe Bel vers Port Camargue en équipage afin qu’il prenne la machine en main pendant que je me repose. Il faudra aussi adapter le bateau pour vivre à deux à bord et le passer en configuration tour du monde avant de rallier Barcelone mi-décembre. C’est dense mais j’ai un beau bateau, un beau sponsor et beaucoup de chance, j’en profite à fond !"
Source : Beltchiztour