© Jacques Vapillon/WOW Cap Istanbul
En Méditerranée, il ne faut jamais jurer de rien. On aurait pu croire, hier encore, que l'avance de Francisco Lobato lui garantissait un avenir confortable sur cette étape Ragusa – Athènes. Une nuit a suffi pour provoquer un regroupement généralisé de la flotte puisque les quinze premier se tiennent en moins de cinq milles. Le jeune leader portugais, pour gagner un peu dans le Sud, a été contraint à deux virements de bord qui ont fait fondre son avance puisque le reste de la flotte, peu ou prou, a pu suivre des trajectoires plus rectilignes. Nicolas Lunven, le skipper du voilier Generali, resté en pointe sur une route légèrement plus au Nord, s'est donc emparé de la tête de course, suivi toujours par François Gabart. Tous attendent néanmoins le vent fort annoncé pour le début de matinée. Le premier juge de paix sera sans conteste, le passage de l'île d'Anticythère qui se profile à moins de vingt-quatre heures, vent permettant. Mais, la première étape l'a déjà démontré : la position de leader, même nantie de plusieurs milles d'avance, ne garantit rien. Ici, les colosses ont des pieds d'argile
Source : Générali