Crédit : Maitre Jacques
En chantier depuis un mois, le Multi50 rouge et blanc sera remis à l'eau début avril doté d'un nouveau mât plus léger, d'une dérive et d'un safran de central neufs. L'électronique et le pilote automatique auront aussi été changés.
« Notre objectif est d'essayer de rester sur le podium ! On optimise le bateau dans ce but », précise Loïc Féquet. « Toute l'avant saison va être consacrée à régler le bateau et reprendre nos repères à bord. Je prendrai également le temps de paramétrer les nouvelles installations électroniques. Ce chantier d'hiver touche des points cruciaux concernant la performance du bateau : il va falloir prendre le temps de bien maîtriser tout cela avant la Transat Jacques Vabre. »
Chaque mille parcouru est un apprentissageCette longue et riche avant saison va également permettre à Loïc de se préparer physiquement et techniquement : « je fais un peu de sport mais le meilleur des entraînements c'est encore de naviguer ! Et là, je vais avoir une saison complète pour me préparer, en continu, cela devrait porter ses fruits. »
Côté préparation technique, là encore c'est en mer que le skipper de Saint Lunaire apprendra le plus : « côté stratégie et météo je pense travailler à nouveau avec Jean-Yves Bernot, cela s'était très bien passé pendant la Route du Rhum. Et à chaque fois que l'on va en mer, on apprend : chaque convoyage, chaque compétition sera optimisée en ce sens. »
Semi-pro à 200%
Loïc ne peut en effet pas consacrer 100% de son temps à son programme sportif et technique. Ce « semi-professionnel » de la course au large compose avec son autre profession, celle de chef de projet informatique. Son emploi du temps est dense, passionnant et lui convient parfaitement !
Un trimaran pour faire la différence
Chez Maître Jacques aussi la saison se prépare, chaque épreuve d'avant saison sera valorisée auprès de partenaires et de collaborateurs de l'entreprise rennaise, en attendant la prochaine transat... « Notre carnet d'invitation à bord du trimaran est déjà complet ! C'est une très bonne chose, d'autant que le contexte économique est difficile pour notre profession en ce moment, il va falloir mener des actions commerciales performantes et le bateau en fait partie ! »
Source : Voile Maître Jacques
