Figaro / Générali Solo : Gildas Morvan veut rebondir

Jeudi 2 juin, Gildas Morvan et 16 autres Figaristes solitaires prendront le départ de la Generali Solo 2011. Le skipper de Cercle Vert comptera parmi les grands favoris d’une épreuve qu’il connait bien pour l’avoir remportée à deux reprises, en 2000 et 2003. Après l’avarie subie sur la Transat Bénodet-Martinique, c’est animé d’un esprit de revanche qu’il tentera de renouer avec la victoire. Et par la même occasion, de se relancer dans la course au titre de Champion de France de course au large en solitaire.

Crédit : E Allaire

Gildas Morvan en veut. Et n’a qu’un seul objectif qu’il résume de manière on ne peut plus claire : « gagner ! ». Double vainqueur de la Generali Solo, il connait les spécificités et les enjeux de cette course qui alterne, trois semaines durant, parcours techniques et étapes hauturières. Gildas Morvan : « Il faudra à la fois être affûté comme régatier puis être capable de changer de registre, de raisonner sur le plus long terme lors des étapes de ralliement, notamment en ce qui concerne la météo, souvent imprévisible en Méditerranée. Ce sera donc difficile mais très intéressant ». De ce point de vue, la grande expérience du skipper de Cercle Vert constituera indéniablement un bien précieux.

Revanches à prendre

Gildas Morvan sera un concurrent d’autant plus redoutable qu’il aura à cœur de se racheter après les avaries qui l’ont empêché de défendre pleinement ses chances sur la Transat Bénodet-Martinique, en avril dernier. « La frustration reste et j’ai forcément envie de l’effacer le plus rapidement possible », confirme Gildas. Qui aura également en tête le souvenir d’une autre course, la Cap Istanbul 2010, à l’issue de laquelle le titre de Champion de France lui avait échappé d’un rien. « Sur la dernière étape de la dernière épreuve de la saison », rappelle-t-il.

Le colosse de Landeda sait qu’un éventuel quatrième sacre cette année passe nécessairement par une bonne performance sur la Generali Solo : « J’ai déjà grillé mon joker en terminant 9e de la Transat Bénodet-Martinique, je n’ai donc pas le droit à l’erreur sur cette épreuve ! ».

En attendant, Gildas va passer beaucoup de temps sur l’eau. « J’ai commencé à naviguer mardi à La Grande-Motte pour vérifier le bateau et le remettre au point après la Transat Bénodet-Martinique et le transport en cargo », explique-t-il. « Je vais faire le convoyage vers Marseille dans la nuit de mercredi à jeudi puis continuer à beaucoup m’entraîner car il est important de bien se caler en Méditerranée, où les conditions sont toujours différentes ». C’est donc un skipper affûté qui prendra le départ du prologue le jeudi 2 juin. Expérience, détermination, volonté de rachat, bonne préparation : il faudra une nouvelle fois compter avec lui…

Source : Mer et Média