Energy Team perd le match qui l'opposait cet après-midi à Oracle (James Spithill) et se classe donc 6e du Plymouth Match Racing Championship remporté ce soir par Dean Barker (Emirates Team New Zealand). Comme à Cascaïs, le défi français s'incline en quart de finale mais démontre cette semaine, sa capacité à s'attaquer aux grandes écuries. Demain dimanche, la grande régate en flotte clôturera à Plymouth, le deuxième rendez-vous des America's Cup World Series.
La rencontre était symbolique et la pression sur les épaules du team français qui rencontrait le vainqueur de la dernière America's Cup. Loick Peyron et ses hommes affrontaient en effet l’équipage d’Oracle, mené par James Spithill, en vue d’obtenir la 5è place au classement. Récit d'un match qui s'est pratiquement joué avant la ligne de départ : les deux AC45 sont en retard avant la ligne, quand Energy Team se fait loffer agressivement par Spithill. L'AC45 des Français est littéralement arrêté et perd du terrain dans la relance.
Tout ou presque est déjà joué..., Oracle passe la première porte en tête, prenant la gauche du plan d'eau et Energy Team la droite, environ 80 mètres derrière. Les américains détenaient l’avantage de pouvoir jouer des oscillations d’un vent instable en force et en direction. Un départ dans une dizaine de nœuds pour un final dans une brise à 25 nœuds, dans laquelle Energy Team enchaîne deux « plantés » spectaculaires. 530 mètres séparent les deux AC45 dans la dernière descente, Energy Team s'incline et prend la 6è place, 2mn 24 derrière Oracle. Pas de mauvaises manœuvres à bord d'Energy Team, mais partis défavorisés, les français ont du multiplier les virements sans pouvoir apprivoiser suffisamment les refus et les adonnantes d’une brise capricieuse.
Loïck Peyron : " D'abord on ne prend pas un bon départ. On ne peut pas attaquer par l'intérieur et le petit coup de lof de Jimmy je m'y attendais, c'était le jeu pour lui. Du coup je me retrouve arrêté et Oracle nous dépose et s'envole vers la ligne de départ. Il aurait fallut pouvoir se dégager avant, j'ai failli le tenter 40 secondes plus tôt, mais on n'était pas assez bas. Et tenter de faire l'intérieur était un peu dangereux... Après, c'est forcément mal engagé mais on ne déroule pas du tout un joli jeu, avec deux jolis "planté", pas mal de problèmes à bord, bref on a ouvert aujourd'hui le livre de tout ce qu'il ne fallait pas faire.... La place de 6e, on pouvait espérer beaucoup mieux dans la lancée des jours précédents. C'est de plus en plus frustrant de ne pas dérouler un bon jeu car on a moins d'excuses qu'à Cascaïs. Mais notre marge de progression reste importante, ce n'est que le début et ce n'est pas un mauvais début".
Source : Energy Team
Credit : G Martin Raget
La rencontre était symbolique et la pression sur les épaules du team français qui rencontrait le vainqueur de la dernière America's Cup. Loick Peyron et ses hommes affrontaient en effet l’équipage d’Oracle, mené par James Spithill, en vue d’obtenir la 5è place au classement. Récit d'un match qui s'est pratiquement joué avant la ligne de départ : les deux AC45 sont en retard avant la ligne, quand Energy Team se fait loffer agressivement par Spithill. L'AC45 des Français est littéralement arrêté et perd du terrain dans la relance.
Tout ou presque est déjà joué..., Oracle passe la première porte en tête, prenant la gauche du plan d'eau et Energy Team la droite, environ 80 mètres derrière. Les américains détenaient l’avantage de pouvoir jouer des oscillations d’un vent instable en force et en direction. Un départ dans une dizaine de nœuds pour un final dans une brise à 25 nœuds, dans laquelle Energy Team enchaîne deux « plantés » spectaculaires. 530 mètres séparent les deux AC45 dans la dernière descente, Energy Team s'incline et prend la 6è place, 2mn 24 derrière Oracle. Pas de mauvaises manœuvres à bord d'Energy Team, mais partis défavorisés, les français ont du multiplier les virements sans pouvoir apprivoiser suffisamment les refus et les adonnantes d’une brise capricieuse.
Loïck Peyron : " D'abord on ne prend pas un bon départ. On ne peut pas attaquer par l'intérieur et le petit coup de lof de Jimmy je m'y attendais, c'était le jeu pour lui. Du coup je me retrouve arrêté et Oracle nous dépose et s'envole vers la ligne de départ. Il aurait fallut pouvoir se dégager avant, j'ai failli le tenter 40 secondes plus tôt, mais on n'était pas assez bas. Et tenter de faire l'intérieur était un peu dangereux... Après, c'est forcément mal engagé mais on ne déroule pas du tout un joli jeu, avec deux jolis "planté", pas mal de problèmes à bord, bref on a ouvert aujourd'hui le livre de tout ce qu'il ne fallait pas faire.... La place de 6e, on pouvait espérer beaucoup mieux dans la lancée des jours précédents. C'est de plus en plus frustrant de ne pas dérouler un bon jeu car on a moins d'excuses qu'à Cascaïs. Mais notre marge de progression reste importante, ce n'est que le début et ce n'est pas un mauvais début".
Source : Energy Team