Malgré les conditions difficiles (30 nœuds de vent, une mer formée), Vincent Riou et ses hommes tiennent le rythme et réalisent un très beau début de course. Toujours deuxième, PRB navigue dans le tableau arrière de Jean-Pierre Dick (seuls 3.8 milles les séparaient au classement de 14h30) mais les poursuivants du monocoque orange ont aussi repris des milles ces dernières heures et menacent franchement les leaders.
C’est toujours la même ambiance à bord de PRB ! « C’est humide, ca tape et ça cogne ! Les bateaux souffrent mais il faut tenir jusqu’à l’arrivée à Gibraltar » résumait Vincent Riou à la vacation ce matin.
Dans l’après-midi, Pierre-Louis Pillot prenait le temps de taper un petit mot sur l’ordinateur du bord malgré la gîte du bateau et le saut de vagues permanent…. « Le poste de barre est très exposé et les barreurs se relaient sous des trombes d'eau. Difficile de voir où l'on va dans ces conditions et le bateau tape violemment dans le creux de la vague, on survit à l'intérieur et on se réveille aux chocs du carbone » écrit le chef de projet de PRB embarqué sur cette Europa Warm Up.
Derrière, Macif et Banque Populaire reviennent fort. Ils ne sont plus qu’à 6.4 et 8.7 milles du leader contre 32 et 37 milles hier en milieu de journée… Ce resserrement en Mer d’Alboran pourrait s’accentuer encore à l’approche de Gibraltar, le détroit qui sépare l’Europe de l’Afrique. Cette situation, Vincent et ses équipiers l’avaient anticipée avant même le départ de Barcelone. « Si on est derrière juste un peu avant Gibraltar, ce ne sera pas perdu. Et si on est devant, il ne faudra pas crier victoire » annonçait Yoann Richomme le jour du départ. Un nouveau départ à Gibraltar ? C’est le jeu, philosophe t’on sur le 60’ vendéen. A bord, on se satisfait de ce premier round où les hommes comme le bateau ont réussi à ferrailler en tête de la flotte. Mais après cette « course de sangliers » comme dit Vincent, il va falloir maintenir le cap et tirer son épingle du jeu dans les zones de calme de Gibraltar. Et ça, c’est pour demain !
Vincent Riou (PRB) à la vacation ce lundi :
« Nous sommes en mer d’Alboran, avec 30-35 nœuds de vent. On fait du près, on joue au saut de vagues. Ce n’est pas une partie de plaisir mais ce n’est pas la catastrophe non plus. Ce n’est jamais très rigolo de faire du près avec nos bateaux. En plus, le vent s’est invité aujourd’hui. C’est humide, ca tape et ça cogne ! Les bateaux souffrent mais il faut tenir jusqu’à l’arrivée à Gibraltar. Après, le vent va mollir, tout le monde risque de se retrouver. Il y a de grandes chances pour que cela se passe comme ça. »
Mot de Pierre-Louis Pillot :
« Dans le sud de l'ile d'Alboran, on joue à sauter les vagues sur PRB avec les recycleurs (Virbac Paprec) et les assureurs (MACIF). Le poste de barre est très exposé et les barreurs se relaient sous des trombes d'eau. Difficile de voir où l'on va dans ces conditions et le bateau tape violemment dans le creux de la vague, on survit à l'intérieur et on se réveille aux chocs du carbone. Vivement Gibraltar ! »
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) : « On est dans le vif du sujet mais finalement, on réussit à passer. Dans ce genre de situation, le skipper est un peu schizophrénique. On veut gagner la régate et en même temps on doit préserver le bateau. En plus, on avait un bon matelas qui s’est réduit à néant, mais c’est la course. On reste devant, c’est suffisant pour entretenir l’espoir. »
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) : « C’est difficile, ça tape beaucoup, on a 20° de gite en permanence. Heureusement, ça va bien mollir en arrivant sur Gibraltar, ça va changer notre manière de naviguer. Là, on vient de croiser dix mètres derrière MACIF. C’est l’avantage de naviguer à vue, ça permet de s’étalonner. »
Classement 14h30
1 – Virbac Paprec (Jean Pierre Dick)
2 – PRB (Vincent Riou ) à 3.8 milles
3 – Macif (François Gabart) à 6.4 milles
4 – Banque Populaire (ArmelLe Cleac’h) à 8.7 milles
5 – Groupe Bel (Kito de Pavant) à 40.5 milles
5 – Cheminées Poujoulat (Bernard Stamm) à 44.7 milles
6 – Acciona 100% Ecopowered (Javier Sanso) à 53.4 milles
Source : PRB
Credit : PRB
C’est toujours la même ambiance à bord de PRB ! « C’est humide, ca tape et ça cogne ! Les bateaux souffrent mais il faut tenir jusqu’à l’arrivée à Gibraltar » résumait Vincent Riou à la vacation ce matin.
Dans l’après-midi, Pierre-Louis Pillot prenait le temps de taper un petit mot sur l’ordinateur du bord malgré la gîte du bateau et le saut de vagues permanent…. « Le poste de barre est très exposé et les barreurs se relaient sous des trombes d'eau. Difficile de voir où l'on va dans ces conditions et le bateau tape violemment dans le creux de la vague, on survit à l'intérieur et on se réveille aux chocs du carbone » écrit le chef de projet de PRB embarqué sur cette Europa Warm Up.
Derrière, Macif et Banque Populaire reviennent fort. Ils ne sont plus qu’à 6.4 et 8.7 milles du leader contre 32 et 37 milles hier en milieu de journée… Ce resserrement en Mer d’Alboran pourrait s’accentuer encore à l’approche de Gibraltar, le détroit qui sépare l’Europe de l’Afrique. Cette situation, Vincent et ses équipiers l’avaient anticipée avant même le départ de Barcelone. « Si on est derrière juste un peu avant Gibraltar, ce ne sera pas perdu. Et si on est devant, il ne faudra pas crier victoire » annonçait Yoann Richomme le jour du départ. Un nouveau départ à Gibraltar ? C’est le jeu, philosophe t’on sur le 60’ vendéen. A bord, on se satisfait de ce premier round où les hommes comme le bateau ont réussi à ferrailler en tête de la flotte. Mais après cette « course de sangliers » comme dit Vincent, il va falloir maintenir le cap et tirer son épingle du jeu dans les zones de calme de Gibraltar. Et ça, c’est pour demain !
Vincent Riou (PRB) à la vacation ce lundi :
« Nous sommes en mer d’Alboran, avec 30-35 nœuds de vent. On fait du près, on joue au saut de vagues. Ce n’est pas une partie de plaisir mais ce n’est pas la catastrophe non plus. Ce n’est jamais très rigolo de faire du près avec nos bateaux. En plus, le vent s’est invité aujourd’hui. C’est humide, ca tape et ça cogne ! Les bateaux souffrent mais il faut tenir jusqu’à l’arrivée à Gibraltar. Après, le vent va mollir, tout le monde risque de se retrouver. Il y a de grandes chances pour que cela se passe comme ça. »
Mot de Pierre-Louis Pillot :
« Dans le sud de l'ile d'Alboran, on joue à sauter les vagues sur PRB avec les recycleurs (Virbac Paprec) et les assureurs (MACIF). Le poste de barre est très exposé et les barreurs se relaient sous des trombes d'eau. Difficile de voir où l'on va dans ces conditions et le bateau tape violemment dans le creux de la vague, on survit à l'intérieur et on se réveille aux chocs du carbone. Vivement Gibraltar ! »
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) : « On est dans le vif du sujet mais finalement, on réussit à passer. Dans ce genre de situation, le skipper est un peu schizophrénique. On veut gagner la régate et en même temps on doit préserver le bateau. En plus, on avait un bon matelas qui s’est réduit à néant, mais c’est la course. On reste devant, c’est suffisant pour entretenir l’espoir. »
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) : « C’est difficile, ça tape beaucoup, on a 20° de gite en permanence. Heureusement, ça va bien mollir en arrivant sur Gibraltar, ça va changer notre manière de naviguer. Là, on vient de croiser dix mètres derrière MACIF. C’est l’avantage de naviguer à vue, ça permet de s’étalonner. »
Classement 14h30
1 – Virbac Paprec (Jean Pierre Dick)
2 – PRB (Vincent Riou ) à 3.8 milles
3 – Macif (François Gabart) à 6.4 milles
4 – Banque Populaire (ArmelLe Cleac’h) à 8.7 milles
5 – Groupe Bel (Kito de Pavant) à 40.5 milles
5 – Cheminées Poujoulat (Bernard Stamm) à 44.7 milles
6 – Acciona 100% Ecopowered (Javier Sanso) à 53.4 milles
Source : PRB