Le départ de la deuxième étape reporté à mercredi 15 à 18h TU. Suite au briefing météo de ce matin, la direction de course a pris la décision de reporter le départ de vingt-quatre heures. Les prévisions météorologiques annonçaient sur la zone de course des vents de 35 à 40 nœuds et une mer particulièrement forte pour la soirée de mercredi et la nuit de mercredi à jeudi.
Au vu du briefing météo, il était évident que la route préconisée par les routages météo comportait une part de risques non négligeable. Une dépression active est actuellement en train de passer dans le nord-ouest des Açores et génère à l’avant de son centre des vents particulièrement forts. Les fichiers météo annonçaient des vents de 30 à 40 nœuds et une mer forte, avec une houle pouvant atteindre plus de quatre mètres. Quand on sait que, bien souvent, il existe un décalage de 5 à 10 nœuds entre les vents fichiers et ceux ressentis sur l’eau, les solitaires des Sables – Les Açores – Les Sables pouvaient donc se retrouver en situation d’affronter des vents supérieurs à 45 nœuds par moments. Même aux allures portantes, c’est une position particulièrement inconfortable accompagnée de risques de casse importants.
Il existait bien un moyen d’échapper au mauvais temps en optant pour une route très au sud de l’orthodromie (la route directe) mais elle supposait que l’on acceptait de perdre une centaine de milles sur le routage optimum. Difficile quand on est en course, de se dire d’emblée qu’on abdique toute prétention, même si c’est au nom de la sécurité.
Une décision dans l’intérêt de toute la flotte
En décalant le départ de vingt-quatre heures, l’organisation permet au gros du mauvais temps de passer dans le nord des Açores. Les conditions rencontrées par les solitaires seront plus maniables, même s’il faudra encore avoir un gros cœur pour mener à plein sa machine. Les concurrents partiront encore demain dans du vent fort, mais si les risques de casse ne sont pas absents, ils auront toujours la possibilité de rejoindre une des îles de l’archipel des Açores en cas d’avarie. Il est, de surcroit, plus simple à gérer de prendre un départ dans du vent fort, puis de renvoyer de la toile quand le vent mollit, que l’inverse.
La décision a globalement été appréciée par les coureurs. Si la majorité a exprimé un véritable soulagement, quelques uns auraient souhaité pouvoir s’exprimer dans des conditions extrêmes. Il reste que tous ont compris les motivations du report de vingt-quatre heures. L’arrivée sur le golfe de Gascogne promet en revanche d’être plus complexe et tactique que dans le schéma de figure d’un départ aujourd’hui. Les premiers concurrents pourraient rejoindre le port vendéen le mardi 21 ou le mercredi 22.
Credit : Ch.Breschi
Au vu du briefing météo, il était évident que la route préconisée par les routages météo comportait une part de risques non négligeable. Une dépression active est actuellement en train de passer dans le nord-ouest des Açores et génère à l’avant de son centre des vents particulièrement forts. Les fichiers météo annonçaient des vents de 30 à 40 nœuds et une mer forte, avec une houle pouvant atteindre plus de quatre mètres. Quand on sait que, bien souvent, il existe un décalage de 5 à 10 nœuds entre les vents fichiers et ceux ressentis sur l’eau, les solitaires des Sables – Les Açores – Les Sables pouvaient donc se retrouver en situation d’affronter des vents supérieurs à 45 nœuds par moments. Même aux allures portantes, c’est une position particulièrement inconfortable accompagnée de risques de casse importants.
Il existait bien un moyen d’échapper au mauvais temps en optant pour une route très au sud de l’orthodromie (la route directe) mais elle supposait que l’on acceptait de perdre une centaine de milles sur le routage optimum. Difficile quand on est en course, de se dire d’emblée qu’on abdique toute prétention, même si c’est au nom de la sécurité.
Une décision dans l’intérêt de toute la flotte
En décalant le départ de vingt-quatre heures, l’organisation permet au gros du mauvais temps de passer dans le nord des Açores. Les conditions rencontrées par les solitaires seront plus maniables, même s’il faudra encore avoir un gros cœur pour mener à plein sa machine. Les concurrents partiront encore demain dans du vent fort, mais si les risques de casse ne sont pas absents, ils auront toujours la possibilité de rejoindre une des îles de l’archipel des Açores en cas d’avarie. Il est, de surcroit, plus simple à gérer de prendre un départ dans du vent fort, puis de renvoyer de la toile quand le vent mollit, que l’inverse.
La décision a globalement été appréciée par les coureurs. Si la majorité a exprimé un véritable soulagement, quelques uns auraient souhaité pouvoir s’exprimer dans des conditions extrêmes. Il reste que tous ont compris les motivations du report de vingt-quatre heures. L’arrivée sur le golfe de Gascogne promet en revanche d’être plus complexe et tactique que dans le schéma de figure d’un départ aujourd’hui. Les premiers concurrents pourraient rejoindre le port vendéen le mardi 21 ou le mercredi 22.
Source : Les Sables Les Açores
