Louis Burton à l'assaut du désert :"C’est mon sas de décompression avant 2013"

Après son abandon sur le Vendée Globe suite à une rencontre fortuite avec un chalutier au large du Portugal, Louis Burton a décidé de se remettre tout de suite à la compétition et troque momentanément sa barre et ses voiles pour un volant et 4 roues.


Exit la mer, vive le désert. Louis a décidé de s’engager sur l’Africa Eco Race. Ce rallye raid suit le parcours originel du Paris Dakar. Il partira donc le 27 décembre de Saint-Cyprien pour rejoindre Dakar le 9 janvier 2013, en passant par l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal. Son premier Vendée Globe laisse donc place à son premier rallye raid, à la découverte des dunes africaines.

Passionné d’automobile
Si les dunes ne sont pas son terrain de prédilection, Louis reste avant tout un « dingue » d’automobile. Quand Louis ne navigue pas, c’est qu’il conduit. Il a donc décidé d’acheter d’occasion un buggy Cotel, prototype spécialement conçu pour ce genre d’occasions. Son copilote sera l’un de ses meilleurs amis, Arnaud Duchesne. Ces 2 là s’amusait déjà à 15 ans à emprunter les voitures de leurs parents la nuit pour aller tâter les chemins. Les retrouvailles sont donc logiques…

Un projet éducatif
Louis veut rouler pour oublier, mais pas que. Avec l’aide de ses partenaires Vendée Globe du monde de la papeterie, Bic, Fellowes et Exacompta-Clarefontaine, il profitera des 5 796 kilomètres de sables pour livrer plusieurs milliers de stylos et des centaines de kilos de papiers dans une école au Sénégal.

Louis Burton : « J’avais besoin de me remettre en selle tout de suite, de trouver un nouveau projet, de m’éloigner de la course au large quelques temps afin de pouvoir y revenir plus motivé que jamais. J’aime plus que tout piloter. Le sable, ça contraste pas mal avec la mer, même si on peut trouver des similitudes entre les dunes et les grandes vagues et que ce genre de rallye laisse pas mal de place à la « navigation », qui est également l’un des éléments prépondérant en course au large. J’aime particulièrement l’esprit d’aventure de cette course et puis c’était aussi l’occasion de faire quelque chose d’utile à mon petit niveau. C’est un nouveau challenge, je pars sans objectif sportif, mais comme toujours, je me ferais pas prier pour aller le plus vite que je pourrais. C’est mon sas de décompression avant de préparer la saison 2013 en IMOCA. »

Source : Frette Communication