Régates / Les Voiles de Saint Barth, c'est bientôt !

De nombreux équipages internationaux prendront part à la 4ème édition des Voiles de Saint-Barth, du 8 au 13 avril prochain. L’événement attire en effet skippers et propriétaires du monde entier, désireux de poursuivre leur saison de voile sous les cieux enchanteurs de Saint-Barthélemy. Ce petit coin de France recèle de surcroît tous les atouts pour séduire et contenter les amoureux de l’art de bien vivre la mer à la Française.





Un fort contingent international
Les Caraïbes jouissent depuis longtemps d’une formidable réputation aux yeux des Yachtsmen du monde entier et les Voiles de Saint-Barth ont su, en trois éditions, concentrer le temps d’une semaine le meilleur de l’esprit du yachting international. Les quais de Gustavia résonnent ainsi des accents joyeux venus des quatre coins de l’Europe, mais aussi des Amériques, du Pacifique et des Caraîbes.

Les Néerlandais du Swan 45 Satori apparaissent aux yeux de nombreux spécialistes comme de sérieux postulants au podium, mais son régleur Maurits van Oranje joue la carte de la modestie ; “Nous ne nous prenons pas trop au sérieux, mais espérons que d ’une manière ou d’une autre, quelqu’un gardera une bonne opinion de nous” dit-il. “A part notre skipper Gerard Verduyn, qui a fait partie de grands équipages internationaux, et navigué avec des marins de classe internationale, la plupart de nos équipiers ne sont pas professionnels, mais dotés d’une solide expérience. Nous naviguons ensemble depuis plus de 20 ans sur de nombreux supports très différents…”

Pour van Oranje et ses hommes, l’attrait des Voiles réside à la fois dans la grande qualité de l’organisation, et dans le juste dosage d’activités de loisirs à terre, et de competition sur mer. “La topologie des lieux limite naturellement l ’expansion de l’événement” souligne van Oranje, “les Voiles conservent ainsi son caractère très sportif…”

L’américaine Alexandria Kilmon, skipper, cette année, du Bénéteau 50 French Kiss n’a pas de mots assez forts pour louer le travail de l’organisation, “qui ont trouvé le parfait dosage pour créer un événement à succès.” Artiste de profession, elle s’enthousiasme au delà des “fantastiques conditions de navigation ”, de l ’extraordinaire palette des couleurs qui s’offrent aux navigants, “de toutes les variantes de l’azur, à l’indigo le plus profond, et les nuances turquoises les plus pures qui changent de bord en bord et de régate en régate…”

Des classes homogènes, et très compétitives…
Dans le groupe des Classic Yachts, Jamie Enos, capitaine du ketch Saphaedra lancé en 1965, naviguera avec juste une seule équipière, Amanda Sparks. “Nous avons pris l ’habitude de convoyer Saphaedra à deux ” explique Enos, “et depuis 2010, nous participons ainsi aux courses classiques à Antigua et en Nouvelle Angleterre. “Saint-Barth fait partie de nos régates préférées, et nous sommes très excités à l’idée d ’y affronter Wild Horses, The Blue Peter, …”

Parmi les autres participants tous bien décidés à hisser très haut leurs couleurs nationales, on trouve le Porto Ricain Sergio Sagramoso sur son J/122 Lazy Dog, et le très beau Ker 51 Varuna de l’allemand Jens Kellingshusen. Jean Pierre Dreau revient avec un équipage entièrement français à la barre du Super Maxi Med Spirit. Séduit l’an passé par les Voiles de Saint-Barth, il a organisé sa saison autour de l’événement.
Simonas Steponavicius et ses Lithuaniens du Volvo 60 Ambersail partagent la même passion.

Ils reviennent aux Voiles avec un jeune équipage bien aguerri par plus de 100 000 milles de navigation sur toutes les mers du globe, et porté par l’euphorie de l ’annonce prochaine de leur participation à la Volvo Ocean Race.

Dynamite Idea est un super yacht qui porte lui aussi la signature de Farr. Long de 80 pieds, il écume avec succès les plus grandes régates de part et d’autre de l’Atlantique. Son skipper Tony McBride arrive à Saint-Barth avec de sérieuses ambitions dans la spectaculaire classe des Maxi Yachts qu’il compte bien dominer, “malgré un niveau de compétition toujours très relevé ici…”

Source : Voiles de Saint-Barth