Ultime / Derniers jours au chaud, Spindrift 2 bientôt à l'eau ! Rendez-vous jeudi à Lorient

Le moment tant attendu arrive. La mise à l’eau de Spindrift 2 aura lieu jeudi 3 avril. Les trois coques de 40 mètres vont sortir de leur paddock ! Derniers jours de chantier...


Spindrift 2 bientôt de retour à La Trinité !
Credit : ScanVoile

Plus de 8 000 heures de travail
Les opérations de la plateforme ont été réalisées avec CDK à Lorient et celles du mât chez le voisin Lorima. Une mission de trois mois qui a nécessité plus de 8 000 heures de travail par 15 à 20 personnes. « En raison des temps de séchage pour le composite, nous sommes passés en 2/8,» explique Antoine Carraz, responsable technique.

« Certaines équipes se sont donc relayées jour et nuit pour tenir le planning. Nous avons été beaucoup mobilisés par les modifications structurelles engendrées par la réduction du mât. En parallèle, il y a aussi l’électronique, la motorisation, l’accastillage, les bouts… puis sur la fin, les retouches de peinture, la pause des logos des partenaires, la finition des appendices et l’assemblage de tout ce qui doit être monté sur le bateau avant que l’on ne soit plus au sec. »


Etats-Unis, Suède, Italie
 « Sur la fin, on reçoit toutes les pièces qui viennent d’un peu partout. Un partie du gréement arrive des Etats-Unis, idem pour les voiles qui sont ensuite terminées à Vannes, le moteur vient de Suède, certains bouts d’Italie, la dérive a été fabriquée à La Rochelle. Tout doit être assemblé en peu de temps. »


Un bateau à l’image de Spindrift racing
Le bateau a été optimisé pour le programme équipage et solitaire de la saison, notamment pour la Route du Rhum en fin d’année. Plus généralement, l’évolution de Spindrift 2 traduit profondément les aspirations de Dona Bertarelli et Yann Guichard, en mettant aussi en application le travail du bureau d’études interne « Cette fois-ci, nous avons pris beaucoup de décisions techniques, issues de l’expérience acquise sur le bateau et de la manière de naviguer de Dona et Yann », confie Antoine Carraz. « Maintenant, il y a le stress mais aussi l’excitation de voir, en navigation, le résultat de nos efforts. »

Par la rédaction
Source : Spindrift racing