Mini / Arkema 3, un proto incroyable à dompter avant la Mini Transat 2017

Véritable concentré d’innovation, le Mini Arkema 3, mis à l’eau en milieu d’année, n’est pas passé inaperçu. Équipé de foils, d’un mât-aile ou encore d’un bout-dehors rétractable, ce prototype ne demande qu’à être dompté. « J’ai parcouru plus de 2 000 milles nautiques depuis le mois de juin dernier, » raconte Quentin Vlamynck, son skipper. Actuellement en plein chantier, c'est l'heure de quelques optimisations avant la grande traversée de l’hiver prochain : la Mini Transat 2017.


Arkema 3, un Mini proto incroyable
Credit : M.Peyras / Team Arkema Lalou Multi

Record à 23 noeuds
« Cette phase d’optimisation et de prise en main hors course était nécessaire car c’est une machine absolument incroyable. Nous avons réussi à le faire voler et plusieurs fois, je suis parvenu à tenir le bateau à plus de 20 nœuds. Mon record pour l’instant est de 23 nœuds, au portant sous Code 5 et GV 2ris… Je suis très confiant dans son potentiel mais il y a encore des améliorations à prévoir. »


"Améliorer l’ergonomie du bateau"
Aucun élément majeur n’est remis en cause, c’est donc dans le détail que l’équipe d’Arkema Lalou Multi va travailler. « L’objectif est d’optimiser le bateau au maximum pour le départ de la Mini Transat en octobre prochain. Nous allons notamment améliorer l’ergonomie du bateau, avec un véritable poste de veille, qui contribue à la performance du skipper. De plus, le bateau est très exigeant et la navigation parfois violente, aussi nous allons prévoir pour Quentin un équipement adapté, du type casque, protège-genoux. »


Remise à l'eau fin février
Le jeune skipper continue à engranger de plus en plus d’expérience auprès de Lalou Roucayrol. « Ce bateau est très technique et impose au skipper d’être également développeur et performeur. Cet hiver sera également consacré au traitement des données acquises pendant les navigations.

Nous remettrons le bateau à l’eau fin février avec l’objectif de participer ensemble à la Lorient BSM au début du mois d’avril, » conclut Lalou Roucayrol.

Par la rédaction
Source : MA Parendeau