La Solitaire du Figaro 2018, la dernière en Figaro 2 cet été avant de passer aux foils

Cette année, la Solitaire URGO Le Figaro sera le dernier acte du Championnat de France Elite de Course au Large en Solitaire du 20 août au 16 septembre. Si pour l’heure, tous les regards sont tournés vers la Transat AG2R La MONDIALE dont le départ sera donné dimanche prochain, la reine des courses en solitaire (coefficient 6) reste pour beaucoup l’objectif n°1 de la saison. Petit tour d’horizon.


Crédit : A Courcoux

Un vent de renouveau sur la Solitaire URGO Le Figaro 2018


Outre le changement de dates et le nouveau parcours, qui mènera les concurrents du Havre à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, en passant par la Baie de Saint-Brieuc et Ría de Muros-Noia (Espagne), la 49e édition de la course sera également la dernière en Figaro Bénéteau 2 et sacrera l’ultime champion sur ce support.


La dernière en Figaro Bénéteau 2

Après 16 ans de bons et loyaux services, le Figaro Bénéteau 2 tirera sa révérence après la Solitaire URGO Le Figaro, cédant sa place dès l’an prochain au 3ème du nom, le premier monocoque à foils de série au monde.

Un changement bien accueilli par les marins, à l’instar de Thierry Chabagny, qui s’alignera au départ de sa 17e Solitaire cet été. « J’ai fait toutes les éditions en Figaro 2, sauf celle de 2010. Ça en fait un joli nombre, mais c’est passé très vite. Cette année, pour moi, pas de philosophie différente, je vais aborder la course comme les autres, mais je suis très heureux de faire la dernière sur ce support », commente le skipper de Gedimat.


Leur "dernière" en Figaro 

La Solitaire URGO Le Figaro a vu éclore de très grands marins. En témoignent les beaux parcours de Sébastien Simon, Skipper Bretagne – CMB Performance, et de Charlie Dalin, Skipper Macif 2015, qui courent cette année leur « dernière » saison sur le circuit avant de se lancer dans un programme en IMOCA, avec pour objectif majeur le Vendée Globe.

"La Solitaire, et plus largement le circuit Figaro, sont l’antichambre du Vendée Globe et de l’IMOCA, beaucoup d’anciens vainqueurs y ont fait leurs classes. La force d’un figariste vient de la monotypie qui oblige à exploiter au maximum la machine que l’on a entre les mains. Cela aidera à exploiter tout le potentiel d’un IMOCA. C’est une école parfaite avant de passer à plus grand", confie Charlie Dalin, qui prendra la barre d’un Imoca flambant neuf sous les couleurs de Apivia Mutuelle.

D’ici au départ, le 26 août prochain, tous se mesureront sur l’eau en solitaire ou en équipage, avant de se retrouver au Havre.



Par la rédaction
Source : Rivacom