Dongfeng en tête, Charles Caudrelier et ses troupes mènent la dernière étape de la Volvo Ocean Race

Dongfeng mène actuellement la danse sur la dernière étape de la Volvo Ocean Race 2017-18. Au coude à coude avec son rival MAPFRE, les troupes de Charles Caudrelier ont enroulé en tête la première marque de parcours en milieu de nuit avant de redescendre à pleine vitesse et creuser l’écart en repassant ce matin au large de Göteborg. Désormais, la flotte se dirige vers le port d'Aarhus au Danemark où les concurrents ont une seconde marque à passer. Ils y sont attendus cet après-midi. 



Crédit : A Sanchez

Carolijn Brouwer sur ses terres, prête au combat

Cette ultime étape ressemble plus à une grande manche in-shore ou à une finale de Solitaire du Figaro qu’à du large et l’équipage de Dongfeng est armé pour cela. La Néerlandaise Carolijn Brouwer se dirige vers le pays où elle a grandi et est reconnue pour être l’une des meilleures régatières au monde. Après trois olympiades, elle dispute sa troisième Volvo Ocean Race et la victoire est à portée de mains. "La guerre a commencé !" déclarait-elle hier.

"Je suis sur le point de disputer la course la plus importante de ma carrière. Il y a trois bateaux à égalité de points (MAPFRE, Team Brunel, Dongfeng) et c’est unique d’avoir la possibilité d’écrire l’histoire. Nous avons accompli tellement de chose ensemble avec Dongfeng, il est temps d’en finir. Je suis prête à me battre, prête à être agressive et à pousser comme jamais je ne l’ai fait dans ma vie."

"Tout reste encore à faire"

Vers minuit heure locale, Dongfeng a enroulé le passage de la bouée au Nord en tête. Une descente au portant a ensuite débuté. Dongfeng est resté sous la flotte pour un long bâbord. C'était le plan établi avec Marcel Van Triest (Hollandais et météorologiste du team) avant le départ.

"Nous savions que nous pourrions avoir plus de vent et plus de droite (plus favorable) et dans ce cas, c'est gagnant," explique-t-il. Les barreurs Daryl Wislang, Stu Bannatyne, Kevin Escoffier, Jackson Bouttell se sont relayés et le bateau a déboulé toute la deuxième partie de nuit à des vitesses moyennes de 20 nœuds.

"Maintenant, la flotte va se comprimer," conclut enfin Marcel Van Triest. "A Aarhus, ça va refaire un petit coup d'élastique avant une nouvelle transition...tout reste encore à faire."

par la rédaction
Source : J Huve