Loick Peyron au départ de la Route du Rhum 2018 à bord d'Happy, "C’est un réel bonheur de retrouver ce bateau"

L’édition 2018 de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe qui partira de Saint-Malo le dimanche 4 novembre prochain se jouera à guichet fermé. Pour cette édition des 40 ans, OC Sport Pen Duick a fait le choix, comme l’y autorise l’Avis de Course, d’inviter un navigateur supplémentaire. En novembre prochain, Loïck Peyron, vainqueur de la précédente édition sur Banque Populaire VII, prendra le départ à bord d'Happy. 



Crédit : P de Champsavin



Le tenant du titre, vainqueur de la 10ème édition, fera donc partie des engagés en catégorie Rhum Multi. Après une première participation en 1982, à la barre du plus petit multicoque de la flotte, le navigateur s’alignera à la barre de « Happy » et tracera son sillage à l’ancienne vers Pointe-à-Pitre. Un retour aux origines qui fait sens en cette année du 40ème anniversaire.


"Il y a 4 ans, j’étais vraiment parti dans l’optique de participer à la Route du Rhum – Destination Guadeloupe à bord de mon petit trimaran jaune. Les circonstances en ont décidé autrement et j’ai en quelque sorte reculé pour mieux sauter… même si la reculade n’en était pas une, compte tenu de la manière dont les choses se sont déroulées. 4 ans plus tard, le fait de pouvoir être au départ de l’édition des 40 ans, à la barre de « Happy », a d’autant plus de valeur. C’est un réel bonheur de retrouver ce bateau, ne reste plus qu'à lui trouver un partenaire," raconte Loick Peyron.


Un Rhum à l’ancienne

" Sur chacune des courses que j’ai disputées, je me suis toujours attaché à faire au mieux, en tirant le meilleur du bateau, du bonhomme et des éléments. Ma participation à la Route du Rhum cette année n’échappera pas à la règle. Néanmoins, en me remettant dans les conditions d’origine – navigation au sextant, pas de réception de fichiers météo, pas d’enrouleur de voiles d’avant – mes objectifs et ma route seront difficiles à comparer avec d’autres navires du même millésime un peu modernisés. Naviguer au sextant me met dans des conditions plus difficiles, mais c’est tant mieux. Je suis prêt à ressentir le vertige de l’incertitude," rappelle Loïck Peyron.


Une huitième participation pour Loïck Peyron dont la carrière est jalonnée de souvenirs liés à cette transatlantique mythique.

par la rédaction
Source : Rivacom