Tanguy Le Turquais nouveau skipper du Figaro 3 Quéguiner : "Comme une évidence"

Après six années passées au côté de Yann Eliès, le Groupe Quéguiner a décidé de poursuivre l'aventure voile et donner sa chance à un jeune talent. C'est l’ancien Ministe Tanguy Le Turquais qui devient le skipper du Figaro 3 aux couleurs Quéguiner – Leucémie Espoir pour la saison 2019.


Tanguy Le Turquais nouveau skipper du Figaro 3 Quéguiner
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Un bateau bien taillé pour les anciens Ministes

« Notre but est de donner à un skipper les meilleurs moyens pour développer son projet et s’exprimer au plus haut niveau sur le circuit des Figaro Bénéteau », explique Bertrand Quéguiner, le responsable du projet voile au sein du Groupe Quéguiner. « Nous avons reçu de nombreuses candidatures. Au départ, le choix n’a vraiment pas été facile mais à la fin, il est apparu comme une évidence. 

Tanguy est jeune, talentueux et sympathique. C’est aussi un très bon communicant et on sent qu’il en veut. Une des autres raisons qui nous a conduit à Tanguy est le changement de support. Le Figaro 3 va, de fait, remettre un peu les compteurs à zéro et il nous semble c’est un bateau bien taillé pour les anciens Ministes ».


"Une opportunité énorme pour moi"

Le Groupe a déjà passé commande d’un Figaro 3 afin de participer à l’ensemble des courses inscrites en calendrier de la classe en 2019 (contrat renouvelable). « Je remercie vivement le Groupe Quéguiner de me faire confiance », assure de son côté Tanguy Le Turquais qui a déjà exprimé son talent sur le circuit des Mini 6.50, remportant notamment à deux reprises le titre de Champion de France de course au large en 2014 puis en 2015, après avoir systématiquement trusté les podiums de toutes les courses auxquelles il a participé, y compris la fameuse Mini Transat (3e en bateaux de Série de l’édition 2015).

« Mon expérience de Ministe peut être un atout avec l’arrivée du Figaro 3 qui va remettre les compteurs à zéro. Avec le Groupe Quéguiner, nous pouvons faire de belles choses, j’en suis sûr. C’est une opportunité énorme pour moi. Je vis un rêve, même si j’ai quand même un peu la pression de passer après Yann Eliès ! », plaisante le Lorientais de 29 ans qui officie sur le circuit des Figaro Bénéteau depuis deux ans déjà.

Par la rédaction
Source : Rivacom