Isabelle Joschke se prépare pour sa première Route du Rhum : "Plus je navigue et plus je suis à l'aise" - IMOCA

Elles seront six au départ de la Route du Rhum cette année. Le 4 novembre prochain, six femmes, Isabelle Joschke, Samantha Davies, Alexia Barrier, Miranda Merron, Morgane Ursault Poupon et Claire Pruvot s'élanceront à l'assaut de l'Atlantique. Peu avant de quitter Lorient, le port d'attache de l'IMOCA Monin, rencontre avec la navigatrice franco-allemande Isabelle Joschke qui participera à son premier Rhum. 


Crédit : E Allaire


Après une Mini Transat en 2005, 7 Solitaire du Figaro et une saison en Class40, Isabelle Joschke a embarqué, depuis 2017, sur l'IMOCA Monin, l'ex-Safran de Marc Guillemot, passé ensuite entre les mains de Yann Eliès (Queguiner). A son bord, elle a terminé huitième de la dernière Transat Jacques Vabre. La skipper était alors accompagnée de Pierre Brasseur pour rallier Le Havre à Salvador de Bahia.


Isabelle Joschke affine ses gammes

2018 a démarré sur les chapeaux de roue pour le team Monin. De belles deuxièmes places, d'abord sur le Monaco Globe Series, la nouvelle course disputée en juin dernier, pour le duo Joschke - Gautier, puis sur la DRHeam Cup cet été, après un beau duel 100% féminin face à Samantha Davies. "Plus je navigue et plus je suis à l'aise," commente la navigatrice qui affine ses gammes. "Je me connais de plus en plus. Je m'appuie sur mes forces et suis consciente de mes faiblesses."

"Le bateau est polyvalent et est redoutable dans le petit temps," poursuit Isabelle Joschke qui navigue sur un monocoque à dérives droites. Sur les 20 IMOCA au départ de la Route du Rhum, elle se battra donc contre les non foilers, même si les anciens bateaux dotés de moustaches aujourd'hui ne lui font pas peur. "L'objectif pour moi est de performer. Je ne fais pas le match avant la course."


Fabien Delahaye en renfort 

Pour parfaire sa préparation, la navigatrice a embarqué ses dernières semaines le performer Fabien Delahaye. "Fabien est venu naviguer en juillet et en septembre. On a fait un programme sur mesure. Il m'a aidée à mieux connaitre mon bateau. C'est très enrichissant." Sans oublier ses entraînements à terre, menés depuis 3 ans avec un préparateur physique. "Au quotidien, je commence la journée par une 1h15 de préparation physique. Sur ces derniers jours, c'est surtout course à pieds et pilates."

Après une dernière journée de 24 heures en mer, jeudi dernier, la navigatrice se prépare à larguer les amarres de Lorient. Rendez-vous le 4 novembre prochain pour 3542 milles à l'assaut de l'Atlantique en solitaire.


Crédit : B Stichelbaut

E Allaire