Le bronze pour Péponnet - Mion aux championnat d'Europe 470 : "C’était vraiment serré"

Après 6 jours de régate à San Remo en Italie pour disputer le championnat d'Europe des 470, Kevin Péponnet et Jérémie Mion empochent la médaille de bronze. "La semaine a été très sportive et ça faisait longtemps que l’on n'avait pas fait des régates aussi intenses."


Crédit : G Acquarone



Troisième de la Medal Race

Depuis jeudi dernier, plus d'une centaine de 470 se sont retrouvés dans les eaux italiennes de San Remo afin de disputer le championnat d'Europe. Kévin Péponnet et Jérémie Mion ont plutôt bien géré les phases de qualification, en terminant 12e, 4e, 4e le premier jour, et 2e le troisième jour. Le duo n'avait pas le droit à l'erreur sur la Medal Race mardi.

« Ce matin (mardi), nous avions tout à gagner, tout était possible. Nous avons pris un super départ, et très vite on se retrouve aux avant-postes, on termine troisièmes de la manche. » racontait Jérémie Mion.

Un résultat qui offre la troisième place au duo sur ce championnat d’Europe. Une belle prestation qui prouve une nouvelle fois que Kévin Péponnet et Jérémie Mion seront de sérieux adversaires sur la suite de la saison.


Kévin Peponnet : "On a tout donné"

« C’est top, deux médailles pour l’équipe de France ! Avant la medal race, on était 10ème, on savait que l’on pouvait jouer un podium mais c’était vraiment serré. C’est sympa la sensation que l’on a eu sur la ligne d’arrivée, on savait que l’on avait tout donné sur cette medal race mais on n’avait pas encore vu que nos concurrents directs étaient dans les choux.  On termine 3e de la medal race, ce qui nous permet d’accrocher le podium. C’était l’objectif. 

La semaine a été très sportive et ça faisait longtemps que l’on n'avait pas fait des régates aussi intenses avec des conditions de vents parfois musclées. Ça nous rassure de pouvoir faire de belles manches dans pas mal de vent et des vagues car ce sont les conditions que l’on va retrouver cet été lors des championnats du monde à Enoshima au Japon.»


Source : E Villers