Ca repart sur la Solitaire Urgo, Roscoff - Roscoff, une boucle de 460 milles attendent les solitaires

Après 3 journées de repos à Roscoff, les 46 figaristes de la Solitaire Urgo toujours en course prendront le départ, à 14h, d’une étape Roscoff-Roscoff avec deux traversées de la Manche qui s’annonce particulièrement délicate à négocier. Les solitaires auront 460 milles à parcourir. 


Credit : A.Courcoux


Les 46 solitaires qui s’aligneront devant la baie de Morlaix (retours de Benjamin Schwartz, Alain Gautier, Thomas Ruyant, Martin Le Pape, Cécile Laguette, Cassandre Blandin) devront composer avec une brise modérée de secteur Sud-Ouest. Une brise de Sud-Ouest d’une quinzaine de nœuds qui va souffler au départ.

Un parcours côtier d’une dizaine de milles, puis les solitaires prendront la direction de Granville pour un long bord vers l’Est qui s’annonce rapide au début, mais dégressif à la nuit tombée pour devenir quasi nul au lever du jour.



Pierre Leboucher (Guyot Environnement) 2ème au classement général

« Je pense que cette nouvelle étape peut remettre les compteurs à zéro pour beaucoup et relancer complètement le jeu. Tous ceux qui n’ont plus rien à perdre au classement général vont attaquer dans tous les sens, notamment au début où il y aura vraisemblablement pas mal d’options à prendre. 

Ce qui est certain, c’est que l’on va aller jouer dans les cailloux pour se protéger des courants et qu’il faudra faire très attention de ne pas casser le bateau. On sait qu’avec le Figaro 3, on n’a pas le droit à la moindre touchette. »


Fabien Delahaye (Loubsol) 23ème au classement général :

« La troisième étape d’une Solitaire est la plus dure psychologiquement car on a déjà deux manches dans les pattes et qu’il y en aura encore une à gérer après celle-ci. Sur la dernière, on sait qu’on peut arriver fatigué car il n’y a plus rien derrière. 

Là il faut gérer un bateau qui commence à souffrir et à montrer des points de faiblesse, et le bonhomme car on accumule de la fatigue, les mains commencent à souffrir et tout devient difficile. Or nous ne sommes qu’à mi-course. »

Source : La Solitaire