Armel Le Cléac'h et Clarisse Crémer sixièmes des 48H Azimut : "encore dans une phase de découverte"

Deuxième course, après la Rolex Fastnet Race, pour Clarisse Crémer et Armel Le Cléac'h sur les 48H Azimut. Le duo de l'IMOCA Banque Populaire X s'est emparé de la sixième place. "Je n’ai pas eu la sensation de me mettre dans le rouge. Je franchis les étapes petit à petit." Réactions.


Crédit : JM Liot

Clarisse Crémer : « Davantage proactive »

« C’était ma deuxième grande course à bord de Banque Populaire X après la Rolex Fastnet Race en août. Cette épreuve de 48 heures du Défi Azimut a constitué un très bon entraînement en vue de la Transat Jacques Vabre. Les conditions ont été ventées et sportives quasiment de bout en bout et c’est une très bonne chose. Je n’ai pas eu la sensation de me mettre dans le rouge. Je franchis les étapes petit à petit. 

Je suis encore dans une phase de découverte et j’ai tendance à suivre les directives d’Armel. J’ai un très bon exemple à côté de moi ! Pour lui, l’ IMOCA est comme une seconde nature. Il est au top de la performance et de mon côté, j’ai encore tous les basiques à apprendre 

Je n’irai pas encore jusqu’à dire que je suis à l’aise car j’ai découvert l’IMOCA il y a seulement deux mois. En tout cas, je me sens moins perdue à bord. Quand Armel va dormir, je suis davantage proactive que durant la Fastnet Race par exemple. »


Armel Le Cléac'h : « A l’attaque ! »

« C’était un beau parcours, avec des bords rapides sur les deux premiers tiers. Ces conditions étaient propices aux foilers mais nous nous sommes accrochés, nous avons été à l’attaque avec des moyennes de 20-22 nœuds ! 

Avec Clarisse, c’est la première fois que nous naviguons aussi longtemps dans du vent fort et portant. Le dernier tiers du parcours a été plus favorable à notre IMOCA à dérives droites. Nous avons tiré les bons bords, gagné des places et livré une belle bagarre face à Groupe Apicil, un autre bateau à dérives droites très performant, et Initiatives-Cœur (un foiler). 

Nous sommes contents de notre course et de notre classement compte tenu de la qualité du plateau. Avec Clarisse, le duo prend bien ses marques, nous commençons à avoir de bons repères à bord. Clarisse pose moins de questions, cela signifie qu’elle a déjà des éléments de réponse et qu’elle progresse. 

Dans un mois, nous serons au Havre pour la Transat Jacques Vabre (départ le 27 octobre). D’ici-là, le programme est chargé avec notamment deux stages au Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt. On ne va pas s’ennuyer ! »

Source : BPCE