Au départ de la Transat Jacques Vabre, Florian Gueguen : "Le premier objectif sera de terminer la course" - Class40

En 2017, après trois années comme Capitaine sur la bisquine La Cancalaise, Florian Gueguen décide de faire le grand saut et de réaliser un rêve : celui de participer à la Route du Rhum tout en mettant un coup de projecteur sur les actions de l’association France Parkinson. Contraint à l'abandon, il décide de monter un projet sur quatre ans et qui va débuter par la Transat Jacques Vabre en double avec Raphaël Auffret sur un Class40.


Crédit : F Gueguen


Diplômé de la Marine Marchande, Florian Gueguen a consacré ces dernières années à la navigation sur vieux gréement, évoluant alors sur des bateaux tels que la bisquine La Cancalaise dont il a été Capitaine entre 2015 et 2017. Le Cancalais a pris un virage radical il y a deux ans après s’être fixé l’objectif de participer à la Route du Rhum, en Class40. En 2018, l’aventure est contrariée par des soucis techniques, ce qui l’oblige à jeter l’éponge. Mais l'aventure ne s'arrête pas pour autant.

Une année de transition

« Cette année, que l’on peut qualifier de transition, je navigue à bord d’un bateau d’ancienne génération. Il est fiable et costaud, mais ne permet pas d’envisager rivaliser avec les montures les plus récentes. 

Cela enlève naturellement pas mal de pression en termes de résultats, mais permet de continuer à faire vivre le projet en attendant d’avoir un bateau performant. Tout ce qui est pris maintenant ne sera plus à prendre ensuite et, en ce sens, une traversée de l’Atlantique est forcément une expérience riche », avance Florian Gueguen qui s’alignera le 27 octobre prochain au départ de la Transat Jacques Vabre à la barre d’un JPK mis à l’eau en 2007.



Conditions musclées pour la qualification

Florian Gueguen a déjà bien pu prendre ses marques sur le bateau lors de la Cowes – Dinard puis de la 40’ Malouine SACIB ces derniers mois, mais aussi lors du parcours de qualification bouclé jeudi  10 octobre. « On a eu des conditions assez costaudes, avec jusqu’à 30-35 nœuds de vent sur une mer croisée. 

On a mangé un peu, mais cela nous a permis de continuer à découvrir la machine puis de prendre confiance dans des conditions qui risquent fort de ressembler à celles que l’on aura lors des premiers jours de la Jacques Vabre », a ajouté le navigateur, par ailleurs fier de porter les couleurs de l’association France Parkinson.


Source : Florence Beauvois