Nouveau roof pour APICIL, l'IMOCA de Damien Seguin a retrouvé son élément mercredi dernier à Port-La-Forêt


Le monocoque 60’ APIClL a été remis à l’eau et remâté mercredi 10 juin à Port-La-Forêt après cinq mois de chantier. Il a été entièrement révisé par la Team Groupe APICIL suite à la dernière Transat Jacques Vabre et est désormais équipé d’un nouveau roof, plus moderne et compétitif. 


Crédit : JM Liot


Entrainements en équipage et en solo

A moins de cinq mois du Vendée Globe, le compte à rebours est en marche pour Damien Seguin qui sera le premier skipper handisport à prendre le départ de ce tour du monde en solitaire et sans escale, le 8 novembre prochain. Pour Damien et son équipe, c'est le retour aux entrainements dont l’objectif sera d’optimiser les réglages et d’apprivoiser cette nouvelle version de Groupe APICIL. « Nous allons commencer par des navigations en équipage pour vérifier tout ce que nous avons modifié cet hiver. Il y aura forcément des choses à réajuster donc ce sera beaucoup d’aller-retours entre navigations et ajustements. Et puis, plus ça va aller, plus je ferai des navigations longues en équipage de plus en plus réduit jusqu’à faire du solitaire. Je prévois de faire un entrainement en faux solo pour minimiser les risques sur le bateau avant la Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne. L’objectif sera de passer au maximum 48 heures en mer pour vérifier l’électronique, l’informatique sur une nav’ un peu plus longue qu’une demi-journée » raconte Damien.

Compétition en solitaire

Dès le 4 juillet prochain, le triple médaillé paralympique retrouvera le chemin de la compétition puisqu’il participera à la Vendée – Arctique – Les Sables d’Olonne. « Ce n’est pas un parcours de santé. C’est plus compliqué qu’une transat classique. On risque d’avoir toutes les conditions et tous les angles de vent. Ce sera complet. Je pense que pour préparer un Vendée Globe, c’est ce qu’il nous faut. Ce sera aussi l’occasion de se mesurer aux autres mais je n’ai pas de stress particulier car j’ai déjà mes qualifications sportives pour le Vendée Globe. Le résultat n’est pas l’objectif de l’année donc je vais pouvoir mettre le curseur où j’ai envie. Si je veux être à fond sur le bateau, je sais que je serai en capacité de la faire. Si je veux y aller plus mollo pour préserver le bateau, je pourrai m’adapter. C’est un luxe qui n’est pas négligeable car il va me permettre de travailler sans avoir de stress derrière. »


Source : Effet mer