Sam Davies, premier bateau d'ancienne génération, termine au pied du podium sur la Vendée Arctique, "C'est une drole de situation"


Quelle course ! Sam Davies termine 4e de la Vendée-Arctique- les Sables d’Olonne, 1h 44 min 47 secondes derrière le vainqueur Jérémie Beyou (Charal). La Britannique, depuis le départ des Sables d’Olonne le 4 juillet dernier, n’a eu de cesse de remonter ses concurrents les uns après les autres et ainsi doubler le waypoint CIO-UNESCO au sud de l’Islande en 5e position dans le tableau arrière de Kevin Escoffier (PRB). 


Crédit : E Stichelbaut


Sur son IMOCA de 2010 sur lequel des foils ont été ajoutés, Sam Davies a démontré qu'il faudra compter sur elle sur le Vendée Globe. Cette 4e place dans la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne démontre à quel point la navigatrice de 45 ans à l’incroyable expérience au large (5 Transat Jacques Vabre, 2 Vendée Globe, 1 Route du Rhum, 1 Volvo Ocean Race…) continue de progresser tout en aimant par-dessus tout être en mer tout simplement…

Sam Davies : "je suis cramée !"

« Je suis un peu fatiguée, la course était très intense, le fait de traverser les systèmes météo, de manœuvrer tout le temps, c’était idéal pour tester le bateau. Mais je suis cramée !

Je suis super contente parce que je ne savais pas trop avec qui je pouvais jouer, j’avais de bons espoirs, mais j’étais contente de rester à ce niveau-là pendant tout la course. J’ai pu garder l’intensité jusqu’au bout. C’était vraiment du plaisir de retourner sur l’eau en solitaire, cela faisait tellement longtemps. Moi et mon bateau, on est prêts pour le Vendée Globe. On a validé les dernières modifications réalisées cet hiver. 

J’avais beaucoup navigué avec Paul (Meilhat) qui est un bon marin, et je voulais aussi être à la hauteur en solitaire. J’en ai profité pour tester plein de choses aussi bien des réglages que des lyophilisés. Tout a été tourné vers le Vendée Globe. Quand je dis que j’apprends, c’est pour être sûre que je serais prête au mois de novembre. Là, je vais boire une bière et dormir beaucoup. C’est une drôle de situation : on a fêté 5 minutes l’arrivée avec l’équipe sur le bateau et ils sont déjà repartis le ramener. »


Source : Imoca