Charlie Dalin dans de bonnes conditions pour le Vendée Globe, "cette course prend beaucoup de place"

 

La prochaine course au programme d’APIVIA est désormais le Vendée Globe ! D’ici un mois, Charlie Dalin convoiera l’Imoca vers le port des Sables d’Olonne pour prendre part, trois semaines plus tard, à la course qu’il convoite depuis son plus jeune âge. Encore quelques détails à peaufiner et quelques rendez-vous à honorer avant l’échéance mais, pour l’heure, Charlie Dalin déroule sereinement la partition de sa préparation. 

 

Credit : M Horlaville


S'entraîner encore et encore

Depuis la remise à l’eau de l’Imoca APIVIA, le 24 août dernier, Charlie Dalin n’a pas cessé de s’entraîner sur l’eau en vue du Vendée Globe dont le départ sera donné le 8 novembre prochain. Entre les stages du Pôle Finistère Course au Large, les sorties techniques et les navigations avec ses partenaires, le skipper a aussi pu se confronter une dernière fois dans les meilleures conditions au reste de la flotte lors du Défi Azimut.

 « C’est sûr que je commence à vraiment bien connaître et à gérer mon bateau. J’ai l’impression que c’est presque devenu une extension de moi-même. Je le maîtrise comme jamais auparavant. J’ai beaucoup plus de repères en réglages et j’arrive même à détacher mon regard à l’extérieur même si je dois continuer à explorer le sujet : cela reste des bateaux super complexes. 

Je retrouve un peu les sensations que j’ai pu avoir en Figaro et sur la façon de maîtriser son support. J’ai vraiment beaucoup plus d’automatismes ; les choses se font plus facilement et plus naturellement. Les manœuvres sont vraiment intégrées et j’ai le sentiment d’avoir vraiment progressé et de maîtriser la machine. »

 

Un dernier mois pour boucler la « job list »

Techniquement APIVIA est prêt. Le team technique Apivia Voile profitera jusqu’au bout du temps imparti pour affiner le bateau, jusqu’à son amarrage au ponton des Sables d’Olonne. « La job list est comme un tapis roulant. Tu coches des lignes et de nouvelles apparaissent en bas : c’est vraiment sans fin ! Entre ce qui revient régulièrement comme les révisions, ou les petits soucis que tu découvres au fur et à mesure, ou encore les améliorations continues… ça ne s’arrête jamais ; ce sont des machines qui sont très complexes. 

A bord d’APIVIA, il nous reste quelques points à traiter, notamment sur l’ergonomie où il faut que l’on progresse. Très important, il faut surtout avoir en tête que chaque modification effectuée sur le bateau, même la plus anodine, doit être soumise à validation en mer ; elle peut impacter les systèmes environnants. A ce stade, on rentre dans un niveau de détail important car on n’a plus de gros chantiers à gérer. »

 

 "Je n’aime pas faire des impasses quand j’ai des examens"

« Le Vendée Globe prend beaucoup de place dans ma vie. Je ne pense qu’à ça et plus ça approche, plus je mesure la taille de cette échéance et l’envergure du projet. C’est quand même assez fou de se dire que depuis le début de projet, alors qu’on a sillonné l’Atlantique dans tous les sens… que ce soit en entraînement, avec le Pôle ou en course, on n’a toujours pas fait le nombre de milles que je vais devoir faire sur le Vendée Globe ! » 

Source : Apivia