Pôle position pour Armel Le Cléac'h, le skipper Banque Populaire en patron sur la deuxième étape de la Solitaire

 

A un peu plus de 24 heures de l’arrivée de la deuxième étape de La Solitaire du Figaro à Dunkerque, Armel le Cléac’h, auteur dimanche d’un petit décalage décisif en Manche, semble avoir les cartes bien en main. Ce lundi en fin d’après-midi sur la route d’Antifer, le skipper de Banque Populaire a creusé un petit écart sur le gros de la flotte emmené par Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir) et Pierre Leboucher (Guyot Environnement).


Crédit : A Courcoux
 

Ce lundi, après 30 heures de course, le skipper de Banque Populaire, déjà offensif dans sa stratégie sur la première étape, qu’il avait terminée au 4e rang, à seulement 10 minutes du vainqueur Xavier Macaire, semble avoir les cartes bien en main. Auteur la veille en milieu de Manche d’un petit décalage à l’est, le vainqueur du dernier Vendée Globe et double lauréat de La Solitaire du Figaro (2003 et 2010) comptait à 17h presque 4 milles d’avance sur ses poursuivants immédiats. Dans l’ordre Tom Laperche (Bretagne CMB Espoir), toujours dans les bons coups depuis le début de la 51e édition, Pierre Leboucher (Guyot Environnement) et l’Irlandais Tom Dolan (Smurfit Kappa), qui confirme pour l’instant sa bonne prestation de la première étape (10e place).

Rien n’est complètement joué pour la seconde partie d’étape, d’abord parce que les écarts restent ténus entre le leader (qui compte à ce jour cinq victoires d’étape, la dernière en 2013) et ses chasseurs. Tom Laperche concède une vingtaine de minutes, les dix premiers se tenant en 5-6 milles, soit une grosse demi-heure.

Ensuite, parce que même si les conditions météo semblent assez stables d’ici Dunkerque, l’étroit couloir entre le DST (dispositif de séparation du trafic, interdit à la navigation) de Calais et la côte d’Opale, qui servira de cadre aux derniers milles de course, peut réserver son lot de pièges. 

Et vu qu’en environ deux jours et demi, les marins n’auront dormi qu’une poignée de dizaines de minutes, au mieux, une erreur, même de la part d’un marin aussi aguerri qu’Armel Le Cléac’h, peut arriver. 


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Source : F Quiviger