Yannick Bestaven, parrain de la 23e Mini Transat, "La Mini Transat est, par essence, l’école de la course au large"

Récent vainqueur du Vendée Globe, Yannick Bestaven sera le parrain de la 23e édition de la Mini Transat. Cet engagement s'inscrit dans une démarche naturelle pour le Rochelais qui a inscrit l’épreuve à son palmarès en 2001, dans la catégorie des prototypes. Cette victoire, la toute première de sa carrière, garde, aujourd’hui encore, une saveur toute particulière pour le navigateur.

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Le coup d’envoi de la 23e Mini Transat sera officiellement lancé le 26 septembre prochain, en baie des Sables d’Olonne. Le coup de canon libérateur pour les 84 Ministes, qui s’élanceront alors pour la première étape de l’épreuve, sera donné par Yannick Bestaven, vainqueur du Vendée Globe 2020-2021 sur Maître CoQ IV. « C’est un grand plaisir pour moi. La Mini Transat est, par essence, l’école de la course au large. Ma première participation, en 1999, a été ma première traversée de l’Atlantique. Ça a été une aventure incroyable et la découverte d’une multitude de choses, d’autant qu’une tempête a balayé la flotte dans le golfe de Gascogne. Je me souviens que seuls onze bateaux étaient arrivés au terme de la première étape sans avoir fait escale ! Ça a été une expérience haute en couleurs, mais ça a aussi et surtout été la confirmation que je voulais vraiment faire de la course au large », explique le navigateur qui a ainsi fait son retour dès l’édition suivante, en 2001, à la barre d’un prototype dont il a lui-même assuré la construction. Un bateau avec lequel il s’est hissé sur la plus haute marche du podium après avoir remporté les deux étapes.

« Une épreuve fabuleuse »

« Cette première place a propulsé ma carrière. Bien évidemment ma victoire dans le dernier Vendée Globe a été magique mais avant ça, ma victoire sur la Mini Transat restait mon plus beau succès d’autant que, cette année-là, le plateau était particulièrement bien fourni, avec des Sam Davies, Alex Thomson, Corentin Douguet et bien d’autres marins que l’on retrouve aujourd’hui au plus haut-niveau.

La Mini Transat est une course fabuleuse. Une course définitivement unique. D’une part parce que sur un bateau de 6.50 mètres on a vraiment les fesses au ras de l’eau et, d’autre part, parce que les moyens de communication dont on dispose à bord sont vraiment minimalistes. C’est une épreuve qui me tient à cœur car c’est vraiment elle qui m’a donné l’envie de faire de la course au large mon métier. Elle a été mon premier grand défi dans ce domaine, et j’ai une foule de souvenirs la concernant gravés à jamais dans ma mémoire », termine Yannick Bestaven, certain que les 84 marins de cette édition 2021 vivront eux aussi une expérience forte, riche en émotions contrastées, qui les marquera à jamais. 

 Source : A Bargat