Trois courses au programme cette année pour Apivia, Charlie Dalin : "La Fastnet Race, une répétition générale"

 

Ces derniers mois, alors que l’Imoca APIVIA a connu un important chantier dans une logique d’optimisation constante, Charlie Dalin partageait son temps entre récupération, partages et échanges avec son public. Maintenant, place à la Rolex Fastnet Race, la première des trois courses au programme cette année.

 

Crédit : M Horlaville

Le 7 novembre prochain sera donné le départ de la Transat Jacques Vabre, 15è du nom, dont APIVIA et Charlie Dalin sont les co-vainqueurs en titre dans le camp des IMOCA. Et c’est le 8 août – à trois mois et un jour de cette échéance majeure -, que s’élancera la Rolex Fastnet Race, grande classique de la course au large anglo-saxonne qui revient toutes les années impaires entre les eaux du Solent aux abords de l’île de Wight et célèbre phare de mer d’Irlande. Le compte à rebours est désormais lancé et c’est avec une impatience non dissimulée que Charlie Dalin et Paul Meilhat s’apprêtent à rentrer dans le vif de la compétition, pour tester le binôme qu’ils composent et qui mobilise toute leur énergie depuis la remise à l’eau du bateau, le 26 mai dernier.

 

Vite, la Fastnet ! 

« J’ai hâte ! J’ai un petit faible pour cette Fastnet qui nous emmène le long des côtes anglaises que j’ai sillonnées lors de mes études d’architecte naval. Je l’ai gagnée une fois en Figaro », se souvient Charlie. Forcément, ses ambitions sportives sont fortes pour sa troisième participation à cette épreuve, qui fidèle à son habitude se jouera à guichets fermés avec plus de 400 voiliers de tout type et de toute taille, attendus au départ. Dans la catégorie IMOCA menés en double, le niveau de compétition s’annonce particulièrement relevé sur les 695 milles du parcours, qui pour la première fois emmènera la flotte couper la ligne d’arrivée mouillée au large des côtes du Cotentin et Cherbourg. « Cette course nous offrira l’opportunité de nous étalonner face à la plupart de nos prochains concurrents attendus sur la Transat Jacques Vabre. Je l’envisage un peu comme une répétition générale pour notre duo, tant sur le pont dans l’exécution des manœuvres, que dans son mode de fonctionnement dans une dimension plus stratégique, » ajoute le skipper d’APIVIA engagé dans un programme d’entraînement précis et millimétré.

 

Parenthèse d’avant-saison 

Le temps est désormais compté avant de renouer avec la compétition et Charlie ne cache pas sa satisfaction d’avoir pu profiter de l’avant saison pour aller, le temps d’une parenthèse, à la rencontre du public et partager cette aventure hors norme vécue seul à bord de son voilier à travers tous les océans du monde. « Au mois de juin, plusieurs groupes se sont succédés sur le bateau, les sensations étaient au rendez-vous avec des pointes à 30 nœuds pour le groupe des plus chanceux. C’était très sympa de faire visiter le bateau, de montrer aux invités où, et dans quelles conditions j’ai vécu, tout au long des trois mois du Vendée Globe. La pandémie nous avait jusqu’ici privés de ces moments avec le public et le partage reste un élément important de notre sport marqué par des échanges dématérialisés quand on est en mer. Cela fait vraiment plaisir d’avoir pu rattraper les occasions manquées, et ce d’autant plus qu’on se rend bien compte que le Vendée Globe et les aventures vécues cet hiver ont été un vrai bol d’air pour beaucoup de monde à terre. C’est dans l’ordre des choses de pouvoir partager de manière plus concrète ces moments passés en solitaire. »

 

Source : Apivia Voile