Sébastien Simon au départ de la Fastnet Race avec Yann Eliès, "Nous pouvons avoir confiance dans le bateau"

La Rolex Fastnet Race s’élancera le dimanche 8 août au départ de Cowes, sur l’île de Wight. Une course mythique qui sonne comme une rentrée pour la flotte d’Imoca. Sébastien Simon et son co-skipper Yann Éliès espèrent marquer les esprits à bord du 60 pieds ARKEA PAPREC. L'épreuve comptera pour les qualifications de la Transat Jacques Vabre. 



Crédit : M Viezzer
 

14 IMOCA au départ

Pour cette 49e édition, l’épreuve accueille un plateau de 14 Imoca, la première confrontation de la saison pour les 60 pieds. « Notre objectif, c’est de bien régater, en tout cas le bateau fonctionne bien. Ce sont ses allures de prédilection, nous allons essayer de les exploiter au maximum. Nous savons que nous pouvons avoir confiance dans le bateau et ça, c’est très positif pour nous, pour appréhender la course. Quand je suis parti sur le Vendée Globe, je connaissais à peine mon bateau. Aujourd’hui je suis moins dans la découverte, je suis plus dans la performance. C’est très appréciable pour le tandem », confie Sébastien Simon.

« Sur la ligne de départ, il y aura tous les duos leaders à bord de Charal, Apivia, Linkedout, qui seront des vrais concurrents. Nous les connaissons et nous savons déjà qu’ils risquent d’être très performants sur cette course. Maintenant le but, c’est clairement de nous battre avec eux ! », affirme le skipper d'Arkéa Paprec. 


Une première à Cherbourg

 Un parcours exigeant de 685 milles dont l’arrivée sera jugée à Cherbourg et non à Plymouth comme traditionnellement. La ville normande accueillera pour la première fois les marins venus en découdre. Un parcours modifié et plus long de 15 %. Après avoir enroulé le Fastnet Rock, îlot au Sud-ouest de l’Irlande, la flotte des 350 bateaux se dirigera donc cette fois-ci vers la côte française. 

  « La Rolex Fastnet Race est une course passionnante. C’est un jeu particulier que d’arriver à faire le moins d’erreurs possibles et de réussir à tirer le meilleur du bateau sur un parcours aussi court. Il faut réussir à s’adapter rapidement, c’est un véritable défi. Cette course va nous permettre de faire un premier état des lieux et de nous positionner, cela va être vraiment intéressant », annonce Yann Eliès déjà impatient de rejoindre Cherbourg.