Jérémie Beyou et Franck Cammas ont bouclé le parcours de la Guyader Bermudes 1000 Race en 4 jours 6 heures et 41 minutes, à seulement 26 minutes du vainqueur, For People. À l’issue de cette course à haute intensité, les enseignements sont nombreux pour l’ensemble de l’équipe. Cette 4e édition de la Guyader Bermudes 1000 Race souligne avant tout les progrès réalisés depuis la mise à l’eau du bateau, l’an dernier, et la pertinence du chantier particulièrement conséquent qui a été réalisé cet hiver.
Les réactions à chaud
Jérémie Beyou : “Il y a un peu de frustration mais ça reste une 2e place et on sait qu’on fera mieux la prochaine fois ! Il y a plein de détails sur lesquels ils (Thomas Ruyant et Morgan Lagravière) ont été un peu mieux que nous. À partir du Fastnet, nous avons eu deux trois pépins techniques qu’on a essayé d’étaler puis ça s’est un peu empiré après la bouée « Trophée Région Bretagne » et ça ne nous a pas aidé. Il s’agit de la première course de la saison et ça laisse augurer une saison intense. Tout au long de la course, ça a été hyper serré et ça rend le jeu passionnant. Si on revient à chaque fois sur des courses qui sont aussi dures et engagées, c’est qu’on y trouve à chaque fois notre compte !“
Franck Cammas : “Être mécontent d’une 2e place, c’est bon signe dans une équipe ! Ça aurait vraiment été dommage de ne pas faire cette course parce qu’elle était hyper intéressante. J’en ai profité pour découvrir pas mal de choses pour mon bizutage d’IMOCA. Ce n’est pas très confortable mais c’est super intéressant. Les bateaux sont assez complexes à régler et il y a toujours des choses à trouver pour avancer plus vite. Jérémie manœuvre comme un chef et a été très bon tout au long de la course. Je pense qu’on commence à bien connaître la machine même si on a appris encore énormément de choses. Ça nous laisse une petite marge de progression !”
Franck Cammas : “Être mécontent d’une 2e place, c’est bon signe dans une équipe ! Ça aurait vraiment été dommage de ne pas faire cette course parce qu’elle était hyper intéressante. J’en ai profité pour découvrir pas mal de choses pour mon bizutage d’IMOCA. Ce n’est pas très confortable mais c’est super intéressant. Les bateaux sont assez complexes à régler et il y a toujours des choses à trouver pour avancer plus vite. Jérémie manœuvre comme un chef et a été très bon tout au long de la course. Je pense qu’on commence à bien connaître la machine même si on a appris encore énormément de choses. Ça nous laisse une petite marge de progression !”
Source : O Connection