Du 29 avril au 10 mai 2026, les ULTIM se donneront rendez-vous à Antibes. À bord de ces multicoques volants, les équipages disputeront une course vers l’inconnu au fil d’un sprint haletant et épique, qui les mènera jusqu’aux rivages de la Grèce, avant de revenir dans la cité antique. Un défi humain et technologique sur les traces de l’Odyssée d’Homère, avec la Méditerranée pour terrain de jeu et Antibes comme port d’attache.
Des géants en Méditerranée. Dans un peu moins d’un an, les ULTIM feront escale à Antibes. Dans ce port millénaire, cité grecque aux 25 siècles d’histoire, ces bijoux de technologie et d’innovation se feront une place à l’abri des remparts. Ce sera une occasion rare de découvrir ces bateaux exceptionnels, multicoques de 32 mètres de long, 23 mètres de large, capables de voler au-dessus de l’eau et de traverser les océans à des vitesses vertigineuses.
Les cinq ambassadeurs de cette catégorie à part de la course au large seront donc présents pour ce nouveau rendez-vous, l’Odyssée ULTIM. Une course en équipage, audacieuse et sans répit, qui s’annonce extrêmement disputée. Elle mènera les skippers sur les traces d’Ulysse, du port Vauban jusqu’à la Grèce, au large d’Olympie – ville jumelée avec Antibes – avant un retour dans la capitale du yachting en Méditerranée.
UN DÉFI PROPICE AU DÉPASSEMENT DE SOI
Afin d’y briller, il faudra résister à ce qui fait la particularité de la Méditerranée, un terrain de jeu particulièrement délicat pour les marins. Les variations du vent sont multiples et soudaines, l’état de la mer peut être très piégeux et il convient d’être extrêmement vigilant pour en tirer le meilleur, sans perdre du terrain face à ses adversaires. La Méditerranée est si peu prévisible qu’il aurait été difficile de disputer cette course en solitaire à bord de ces bateaux où chaque manœuvre s’avère très longue et éprouvante. C’est donc entourées par des marins d’exception que les équipes tenteront de remporter cette première édition de l’Odyssée ULTIM.PAROLES DE SKIPPERS
Tous les skippers qui participeront à la course étaient présents au Palais des Congrès Antipolis d’Antibes, afin de participer à la conférence de présentation de l’Odyssée ULTIM. Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI) a débuté en rappelant les « moments magiques » qu’il avait vécus à Antibes, l’an dernier, lors de sa victoire à la Finistère Atlantique. « Les runs au large des remparts, c’était somptueux, on a hâte d’y retourner ! »Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), ne dit pas autre chose : « je suis très heureux à l’idée de retourner en Méditerranée, je prends toujours beaucoup de plaisir à y naviguer ». Le vainqueur du premier tour du monde en ULTIM et en solitaire, l’Arkéa ULTIM Challenge, poursuit : « en Méditerranée, tout est compliqué, différent, il faut s’adapter en matière de navigation, être opportuniste mais ça rend les choses passionnantes ! »
« Moi, j’ai adoré lire les aventures d’Ulysse, ajoute Thomas Coville (Sodebo). Ce voyage m’a fait rêver et j’espère qu’on arrivera à vous faire rêver à travers nos bateaux et notre course ».
« La Méditerranée est belle, instable et capricieuse, c’est ce qu’on vient chercher ici, abonde Anthony Marchand (Actual). J’ai eu la chance d’y avoir goûté en Optimist, en Laser, en Figaro et j’ai hâte de venir en ULTIM ». Le plus jeune de la classe, Tom Laperche était venu lors d’une tournée en 2022 avec SVR Lazartigue. Il partage l’enthousiasme de ses confrères : « nous sommes ravis que l’Odyssée ULTIM émerge et nous permette de revenir ici ». À l’unisson des autres skippers, il conclut : « on a très envie de se créer de nouveaux souvenirs en Méditerranée ».
Source : C Guttierez