Petite accélération du rythme après le passage du waypoint Azimut 1. Les IMOCA naviguent vent de travers dans un petit flux de sud. Macif Santé Prévoyance revenu dans le match, en pointe avec Charal et Teamwork Team Snef. Café Joyeux, premier IMOCA à dérives, s’accroche ! Le parcours est rallongé de 57 milles : après Azimut 2, les concurrents iront virer la bouée SN1 à l’entrée de l’embouchure de la Loire, avant de revenir vers Lorient. ETA des leaders demain à midi.
« 2 nœuds de vent plein vent arrière !… » s’exclame la mine déconfite Nicolas d’Estais sur Café Joyeux. Les nombreuses vidéos des OBR (On Board Reporters) reçues ce matin sur le serveur du Défi Azimut Lorient Agglomération renseignent très bien sur l’infinie patience et tout le savoir-faire dont il a fallu faire preuve pour rejoindre l’Occidentale de Sein. « Dormir ? C’est un rêve ! » s’exclamait quant à lui Morgan Lagravière, concentré devant les cristaux liquides des afficheurs de Charal pour maintenir un petit fond de vitesse.
Chemin de croix vers Sein
Ambiance lacustre, voiles qui flappent, paupières qui collent… Ce début de Défi Azimut restera dans les annales ! Après exactement 20 heures de course disputées plein vent arrière puis au louvoyage dans des brises évanescentes, les leaders avaient couvert 116 milles à moins de 6 nœuds de moyenne.
Des chiffres enregistrés à 11h30 ce matin, au passage du Waypoint Azimut 1 qu’enroulait Charal en tête, devançant d’une courte tête Macif Santé Prévoyance. C’est avec patience et application que Sam Goodchild et Lois Berrehar ont recollé à la tête de course. Encore cinquième à l’Occidentale de Sein à 30 minutes du leader, le plan Verdier a été de loin le plus rapide au louvoyage sur le deuxième tronçon et occupe ce soir la tête du classement.
De son côté, Teamwork Team Snef, qui complète le podium, a été victime d’une petite avarie : « J’étais à la bannette raconte Xavier Macaire et il y a eu un gros bang, un gros choc. J’ai eu peur que ce soit la mât. Heureusement, c’était l’amure du J0 - la voile d’avant qui est quand même grande -, qui a cassé. Ça a arraché le balcon avant, les chandeliers ». Le temps de sauver la voile et de renvoyer le J2, l’IMOCA bleu nuit voyait s’échapper Charal avec qui il naviguait bord à bord depuis le départ. Une bonne illustration du niveau sportif qui règne aux avant postes !
Modification de parcours
Ça bagarre fort aussi derrière, avec notamment Initiatives Cœur et 4Cad- La Mie Caline bord à bord, avec dans leur sillage immédiat Café Joyeux. Les P’tits Doudous, bien revenu dans le match pour sa première apparition en course, progresse dans ce peloton.
Autant dire que le renforcement du vent autour d’une quinzaine de nœuds, cet après-midi sur le bord direct vers le waypoint 2, a sonné comme une délivrance. L’occasion d’accélérer et de faire siffler les foils, ; et probablement de s’accorder de premières siestes. Mais une occasion de courte durée comme l’explique Francis Le Goff, le directeur de course du Défi Azimut Lorient Agglomération : « Les IMOCA ont bénéficié d’un peu de pression en traversant un petit front qui se désagrégeait ; mais juste derrière, ils sont retombés dans la molle ».
La situation météo, encore confuse, devrait néanmoins s’éclaircir dans la soirée. Le flux de sud va prendre du coffre pour monter à 15 nœuds et le rythme va nettement s’accélérer la nuit prochaine. Devant le risque d’arrivées nocturnes, il a finalement été décidé de rallonger le parcours, porté à 314 milles. Après le waypoint Azimut 2, les concurrents iront contourner la marque d’eaux saines « SN1 », à l’entrée de l’embouchure de la Loire avant de revenir vers Lorient en laissant l’île de Groix à tribord. Rien n’est joué en tête avec pas mal d’effets côtiers à négocier et un retour au vent arrière avec une large palette d’options tactiques autour des îles du Ponant.
Ça chauffe sur l’eau, ça bouillonne à terre !
Pendant que les 24 co-skippers engagé.es dans la course des 48 Heures Azimut livrent une régate acharnée, tout l’écosystème de la voile de compétition est réuni, ce vendredi à la Cité de la Voile Eric Tabarly, pour une série de conférences et de tables-rondes intenses. Analyses de cycles de vie, matériaux bio-sourcés, économie circulaire, datas, et bien sûr IA : les sujets abordés illustrent la complexité des thématiques sous-jacentes au développement de la performance face aux enjeux de durabilité.
Source : Azimut
Chemin de croix vers Sein
Ambiance lacustre, voiles qui flappent, paupières qui collent… Ce début de Défi Azimut restera dans les annales ! Après exactement 20 heures de course disputées plein vent arrière puis au louvoyage dans des brises évanescentes, les leaders avaient couvert 116 milles à moins de 6 nœuds de moyenne.
Des chiffres enregistrés à 11h30 ce matin, au passage du Waypoint Azimut 1 qu’enroulait Charal en tête, devançant d’une courte tête Macif Santé Prévoyance. C’est avec patience et application que Sam Goodchild et Lois Berrehar ont recollé à la tête de course. Encore cinquième à l’Occidentale de Sein à 30 minutes du leader, le plan Verdier a été de loin le plus rapide au louvoyage sur le deuxième tronçon et occupe ce soir la tête du classement.
De son côté, Teamwork Team Snef, qui complète le podium, a été victime d’une petite avarie : « J’étais à la bannette raconte Xavier Macaire et il y a eu un gros bang, un gros choc. J’ai eu peur que ce soit la mât. Heureusement, c’était l’amure du J0 - la voile d’avant qui est quand même grande -, qui a cassé. Ça a arraché le balcon avant, les chandeliers ». Le temps de sauver la voile et de renvoyer le J2, l’IMOCA bleu nuit voyait s’échapper Charal avec qui il naviguait bord à bord depuis le départ. Une bonne illustration du niveau sportif qui règne aux avant postes !
Modification de parcours
Ça bagarre fort aussi derrière, avec notamment Initiatives Cœur et 4Cad- La Mie Caline bord à bord, avec dans leur sillage immédiat Café Joyeux. Les P’tits Doudous, bien revenu dans le match pour sa première apparition en course, progresse dans ce peloton.
Autant dire que le renforcement du vent autour d’une quinzaine de nœuds, cet après-midi sur le bord direct vers le waypoint 2, a sonné comme une délivrance. L’occasion d’accélérer et de faire siffler les foils, ; et probablement de s’accorder de premières siestes. Mais une occasion de courte durée comme l’explique Francis Le Goff, le directeur de course du Défi Azimut Lorient Agglomération : « Les IMOCA ont bénéficié d’un peu de pression en traversant un petit front qui se désagrégeait ; mais juste derrière, ils sont retombés dans la molle ».
La situation météo, encore confuse, devrait néanmoins s’éclaircir dans la soirée. Le flux de sud va prendre du coffre pour monter à 15 nœuds et le rythme va nettement s’accélérer la nuit prochaine. Devant le risque d’arrivées nocturnes, il a finalement été décidé de rallonger le parcours, porté à 314 milles. Après le waypoint Azimut 2, les concurrents iront contourner la marque d’eaux saines « SN1 », à l’entrée de l’embouchure de la Loire avant de revenir vers Lorient en laissant l’île de Groix à tribord. Rien n’est joué en tête avec pas mal d’effets côtiers à négocier et un retour au vent arrière avec une large palette d’options tactiques autour des îles du Ponant.
Ça chauffe sur l’eau, ça bouillonne à terre !
Pendant que les 24 co-skippers engagé.es dans la course des 48 Heures Azimut livrent une régate acharnée, tout l’écosystème de la voile de compétition est réuni, ce vendredi à la Cité de la Voile Eric Tabarly, pour une série de conférences et de tables-rondes intenses. Analyses de cycles de vie, matériaux bio-sourcés, économie circulaire, datas, et bien sûr IA : les sujets abordés illustrent la complexité des thématiques sous-jacentes au développement de la performance face aux enjeux de durabilité.
Source : Azimut
