« Tout va bien, je suis plutôt serein. J’ai vraiment envie de faire une belle performance sur cette Solitaire du Figaro. Je reviens sur le circuit et je me rends compte que les jeunes ont bien progressé, c’est important de montrer que j’ai toujours ma place et qu’il faut compter avec moi ! » confie le skipper.
Interrogé sur la qualité du plateau et le format de l’épreuve, Erwan d’ajouter « Le plateau est de qualité et il ne faut pas se laisser impressionner. Nous sommes de plus en plus à pouvoir prétendre à la victoire mais sur la durée, il y a toujours des coups à jouer, surtout cette année avec la nouvelle configuration de la course… J’aime quand les choses ne sont pas figées, je trouve que c’est une bonne idée d’avoir modifié le format. C’est risqué, mais ça vaut le coup d’être tenté. En outre, La Solitaire est toujours pleine de surprises et je ne pense pas que ce soit l’étape la plus longue qui nous en réserve forcément le plus… Je vois bien l’étape 2 comme déterminante, avec le passage du Four et le Raz Blanchard à l’arrivée… »
Nul besoin de rappeler qu’Erwan a été bercé au son des histoires de mer ! Entre son père Patrick, professionnel du nautisme et son oncle Eric, Erwan parle « bateau » dès son plus jeune âge. Quand les deux frères partaient ensemble pour des courses sur le fil du rasoir, Erwan avait alors toutes les clefs pour comprendre combien la mer peut être riche et déjà, ces aventures comptées lors des croisières estivales le fascinent et l’attirent irrésistiblement.
Au commencement, point de compétition pour Erwan, mais une pratique régulière de l’Optimist, du 470, de la planche à voile en baie de Quiberon ou dans le Golfe du Morbihan, lieux où il a grandi. Erwan peaufine sa perception des choses de la vie et du vent, passant de ses études en « Génie Mécanique » à la pratique libertaire du sport voile. Quand en 1999, diplôme et premier boulot rémunérateur en poche, il décidera de franchir le pas pour participer à sa première Course au Large, la Mini-Transat, personne ne viendra contrarier son objectif. Résultats aidant, Erwan sait qu’il vient de trouver sa voie. Travailleur, la tête bien faîte, ce père de trois enfants sait que l’époque est aujourd’hui aux « petits riens » qui font la différence. Le circuit monotype Figaro Bénéteau, sur lequel il émerge depuis 2000, en est l’exemple type. Et loin des exploits océaniques de son oncle, Erwan, sans aucune pression ou contrainte, s’est tranquillement construit un prénom.
Interrogé sur la qualité du plateau et le format de l’épreuve, Erwan d’ajouter « Le plateau est de qualité et il ne faut pas se laisser impressionner. Nous sommes de plus en plus à pouvoir prétendre à la victoire mais sur la durée, il y a toujours des coups à jouer, surtout cette année avec la nouvelle configuration de la course… J’aime quand les choses ne sont pas figées, je trouve que c’est une bonne idée d’avoir modifié le format. C’est risqué, mais ça vaut le coup d’être tenté. En outre, La Solitaire est toujours pleine de surprises et je ne pense pas que ce soit l’étape la plus longue qui nous en réserve forcément le plus… Je vois bien l’étape 2 comme déterminante, avec le passage du Four et le Raz Blanchard à l’arrivée… »Nul besoin de rappeler qu’Erwan a été bercé au son des histoires de mer ! Entre son père Patrick, professionnel du nautisme et son oncle Eric, Erwan parle « bateau » dès son plus jeune âge. Quand les deux frères partaient ensemble pour des courses sur le fil du rasoir, Erwan avait alors toutes les clefs pour comprendre combien la mer peut être riche et déjà, ces aventures comptées lors des croisières estivales le fascinent et l’attirent irrésistiblement.
Au commencement, point de compétition pour Erwan, mais une pratique régulière de l’Optimist, du 470, de la planche à voile en baie de Quiberon ou dans le Golfe du Morbihan, lieux où il a grandi. Erwan peaufine sa perception des choses de la vie et du vent, passant de ses études en « Génie Mécanique » à la pratique libertaire du sport voile. Quand en 1999, diplôme et premier boulot rémunérateur en poche, il décidera de franchir le pas pour participer à sa première Course au Large, la Mini-Transat, personne ne viendra contrarier son objectif. Résultats aidant, Erwan sait qu’il vient de trouver sa voie. Travailleur, la tête bien faîte, ce père de trois enfants sait que l’époque est aujourd’hui aux « petits riens » qui font la différence. Le circuit monotype Figaro Bénéteau, sur lequel il émerge depuis 2000, en est l’exemple type. Et loin des exploits océaniques de son oncle, Erwan, sans aucune pression ou contrainte, s’est tranquillement construit un prénom.
Erwan Tabarly : « J’ai toujours eu envie de prendre le large. Quand on est petit, c’est bien connu, on veut faire comme son papa ! La course me fascinait, elle me faisait rêver. Et puis, j’ai également eu la chance de naviguer avec mon oncle Eric. Jamais en régate mais plutôt en croisière… J’avais déjà conscience de la valeur de ces moments au combien privilégiés ! Il ne parlait pas beaucoup, mais tout était essentiel, les mots, les gestes, rien n’était laissé au hasard. »
La Solitaire du Figaro vue par Erwan : « C’est une course très exigeante où l’on doit se surpasser. On va puiser au fond de soi l’énergie nécessaire pour aller au bout de la course… Et au bout de nous-même ! J’ai toujours été plutôt bien placé sur cette course, mais tu n’as pas le droit à l’erreur. Il y a souvent une étape déterminante et c’est celle-là qu’il faut réussir. Ce n’est pas forcément la plus dure, mais on ne sait jamais à l’avance laquelle ce sera donc il faut également un peu de réussite !»
Source : Athema Voile
Crédit Photo : Elodie Allaire
