Vendée Globe / VM Matériaux aux Sables

Le monocoque Imoca VM Matériaux est entré tôt hier matin (6 heures) dans le port des Sables d'Olonne où il s'est amarré aux côtés de 15 autres concurrents du Vendée Globe. Jean Le Cam a effectué le convoyage depuis Port la Forêt en compagnie d'une partie de son équipe technique, Michel Ollivier, Fred Bérat en tête, et avec le renfort apprécié du voilier Yann Régniau et du tout récent Champion de France de Course au large Gildas Morvan.


Comme le souligne Michel Ollivier, une navigation de nuit vers la ville départ du Vendée Globe n'est jamais totalement innocente, et les 150 milles de navigation auront été mis à profit pour observer, scruter, examiner une énième fois les postes névralgiques du bord, voilure bien entendu, mais aussi électronique et accastillage. VM Matériaux est à présent sagement aligné au ponton des conquérants du globe. Comme à l'accoutumé, Jean Le Cam et toute son équipe se rendront disponibles au mieux de leurs possibilités pour accueillir invités et partenaires, ainsi que le nombreux public jusqu'à la fatidique date du 9 novembre prochain.

C'est un équipage à peine entamé par une belle nuit en mer qui s'affairait ce matin aux petits soins du grand monocoque VM Matériaux. La bonne humeur communicative d'un Michel Ollivier ou d'un Gildas Morvan donnait aux opérations de chargement et déchargement des lourdes voiles du monocoque, une impression trompeuse de facilité. Les hommes de Jean Le Cam retrouvent leurs marques et leurs réflexes de l'édition 2004 de l'épreuve. Ils savent qu'il convient de donner au plus vite au plan Lombard cet aspect bien rangé et policé d'une Formule Un sur sa ligne de départ ; "On attend durant les trois semaines à venir pas loin de 5 000 personnes invitées à découvrir le bateau" confie à cet égard Michel Ollivier. "Ce seront trois semaines très chaleureuses, je le crois."

Sous une lune immense et dans une faible brise d'ouest, VM Matériaux a fait route directe et à bonne vitesse pour profiter de la marée du matin aux Sables d'Olonne ;"Nous avons pris plaisir à ce convoyage." raconte Michel Ollivier. "Nous avons regardé où nous mettions les pieds car c'est toujours au dernier moment qu'arrivent les petits, voire les gros malheurs (référence à la collision survenue ce matin entre le monocoque Hugo Boss et un chalutier). On en a profité pour revérifier un certain nombre de postes, pour valider un peu tous les systèmes, de réessayer un certain nombre de combinaison de voiles et de pilotes. C'était un peu notre dernier "run"."

Source : VM Matériaux