L’ensemble de la flotte a viré comme un seul homme et descend actuellement vers le cap Finisterre, premier juge de paix de cette Transat BPE. En tête Gildas Morvan (Cercle Vert) contrôle l’ensemble de la flotte.
Copyright : Elodie Allaire
A son vent, légèrement décalé sur l’arrière, la bande des quatre Thierry Chabagny (Suzuki Automobiles), Franck Le Gal (Lenze), Isabelle Joschke (Synergie), Adrien Hardy (Agir Recouvrement) va tenter de pousser l’avantage que lui procure la rotation des vents vers l’ouest. Le groupe du sud mise lui sur une nouvelle rotation des vents avant le cap Finisterre qui obligera l’ensemble de la flotte à un nouveau virement de bord pour parer la pointe de l’Espagne. Plus on est dans l’ouest, moins la rotation devrait être forte. Qui des deux groupes aura raison : au sud, on joue sur une stratégie d’opportunité, à l’ouest, on mise plus sur du long terme et sur un positionnement par rapport au systèmes météorologiques à venir… Réponse demain dans la journée.Copyright : M. Mochet / AFP
Ils ont dit :
Gildas Morvan – Cercle Vert – 1er au classement de 15h00
« C'est plutôt sympa d'être devant, c'est agréable ! On était à vue cette nuit avec beaucoup de lune. Maintenant on est au près, on a du vent jusqu'à 25 nœuds donc on passe du temps à changer les voiles. Pour le moment ce n'est pas très franc donc je continue encore un peu à bâbord avant de changer. C'est un vrai temps de Port la Forêt l'hiver ! Cette nuit j'ai réussi à manger et ce matin à dormir un peu ; donc tout va bien à bord. J'aime beaucoup le rythme Figaro, mais la Transat aussi. C'est différent, mais le principal pour moi c'est quand ça avance ! »
Franck Le Gal – Lenze – 2ème au classement de 15h00
« Même si on est habitué, on a toujours un pincement au cœur de se séparer de ses proches donc on met un peu de temps à se mettre dans le bain. Jusque là j'ai dormi 5 phases de 25 minutes et comme je suis au près je vais y retourner dans peu de temps. Comme nous ne sommes qu'en début de course je mets une alarme, mais au fur et à mesure on prend le rythme ; donc on n'a plus besoin de réveil.
Depuis le départ je grignote pas mal, je dors, je m'hydrate beaucoup. En fait je mets toujours un peu de temps pour être à 100% de ma forme. »
Gérald Véniard – MACIF – 7ème au classement de 15h00
Source : Transat BPE