A Genève, le choc des titans a eu lieu entre Okalys-Corum de Nicolas Grange et Alinghi SUI 1 d’Ernesto Bertarelli. Après deux jours de régate, c’est Okalys-Corum qui menait la danse d’un point. Les deux manches du jour auront bouleversé tout le classement. Au total, les douze D35 auront couru 6 manches.
Comme hier, la journée a débuté par une longue attente. Un début de risée s’est posé vers 12h15, ce qui a mis en mouvement toutes les équipes du Challenge Julius Baer. Une première manche remportée par Okylas-Corum, de Nicolas Grange a pu être lancée à 13h45 dans un vent entre 5 et 10 nœuds. Alinghi SU 1 termine juste derrière grâce à son superbe départ bâbord, les voiles frôlant le bateau start. Une heure plus tard, la manche décisive est partie dans un vent faiblissant, voire inexistant à l’arrivée pour les derniers concurrents. Après un raccourci, Alinghi SUI1 remporte la manche qui lui permet de monter sur la première place du podium du Grand Prix. Juste derrière, Zebra 7, l’équipage des jeunes mené par Denis Girardet à la tactique, puis Julius-Baer de Philippe Cardis.
Ce week-end a continuellement oscillé entre un vent inexistant et un vent plus, voire trop, puissant. Il a consacré Alinghi SUI 1 d’Ernesto Bertarelli, qui confirme sa victoire du Challenge Julius Baer 2008. Ernesto Bertarelli commente: « Il y a un peu de chance, mais nous avons tout fait pour profiter de l’opportunité qui nous était donnée. C’est la meilleure plateforme qui soit pour la préparation de l’America’s Cup ».
Okalys-Corum de Nicolas Grange termine à la seconde place de justesse. Cet équipage qui est resté identique depuis 4 ans démontre que l’expérience du D35 et la connaissance du plan d’eau reste primordiale : « C’est pour ça que le sport est sympa, si on gagne tout le temps, ce n’est pas drôle », commente Nicolas Grange.
A la troisième marche du podium, nous retrouvons Julius-Baer qui a été renforcé par 4 équipiers de Courrier Dunkerk en Mumm 30. Philippe Cardis, propriétaire explique : « Nous sommes très heureux de renouer avec le podium à la première régate de la saison ».
Alain Gautier sur Foncia termine, quant à lui, à une place du podium. Il est suivi de Zen Too de Guy de Picciotto, secondé par Pierre Pennec à la tactique. Nouveaux sur le circuit, Alinghi SUI 6, avec à son bord le noyau d’Alinghi de l’America’s Cup et Veltigroup de Marco Simeoni barré par Stève Ravussin, se classent respectivement à la 6ème place et à la 7ème place. Alinghi SUI 6 se trouve à une place qui ne reflète que partiellement leur très bonne fin de régate.
Les filles de Ladycat de Dona Bertarelli Spaeth et barré par Karine Fauconnier sont à la 8ème place malgré leur excellente deuxième place d’hier dans des conditions très musclées. Les benjamins du Grand-Prix Corum, ont terminé leur régate par une seconde place, et se classent à la 9ème place au classement général. A la dixième place, on retrouve Smarthome de Christian Michel, suivi par Banque Populaire, barré par Pascal Bidégorry. Ce dernier est nouveau dans le Challenge et effectuait sa première régate dans la rade de Genève. Romandie.com, qui a chaviré le premier jour sans pour autant faire de dégât, ferme la marche à la 12ème place.
Ne manquez pas la suite du Challenge Julius Baer les 23 et 24 mai prochain avec le Grand Prix Romandie.com Act 1 à Rolle!
Source : Challenge Julius Baer
Grand Prix Petit Navire / Clap de fin sur Douarnenez.
Alors que la Bretagne était à l'honneur hier soir au Stade de France, la prestation des Mouez Port-Rhu, dont la version du Bro Gozh ma zadou a été chantée, était un véritable clin d'œil aux dernières heures du Grand Prix Petit Navire 2009. Une édition anniversaire qui restera sans aucun doute dans toutes les mémoires. Sur l'eau, comme à l'accoutumée, c'était aux riders de clore l'évènement tandis que du côté du Port-Rhu, la fête se prolongeait jusqu'au soir, histoire de conserver cette magie indescriptible et indéfinissable d'un Grand Prix toujours aussi étonnant.
Bruno Sroka et Fabienne d'Ortoli, champions d'Europe !
Le Grand Prix Petit Navire version kitesurf a tenu toutes ses promesses même si pour cette dernière journée, les riders, faute de vent, n'ont pu
courir de nouvelles manches. Le classement d'hier devient donc le palmarès officiel du Championnat d'Europe et après 12 manches, c'est donc les régionaux de l'étape Bruno Sroka et Fabienne d'Ortoli qui s'imposent.
Une organisation sans faille, beaucoup de manches courues, une adaptation des nouvelles règles de la discipline tout à fait maîtrisée et notamment la grande première de cette étape de Douarnenez : un départ donné en parcours ‘ « race », c'est à dire un départ face au vent ce qui a rendu le parcours encore plus technique et passionnant.
Bruno Sroka, champion d'Europe 2009
« C'était pas facile mais le travail a payé. Cela fait trois mois qu'avec Paulo (NDLR : Paulo Rista : designeur) nous essayons de développer le matériel. Ce Grand Prix a été un test grandeur nature face à une grosse concurrence. Au final, nos choix sont validés par rapport aux autres riders qui naviguaient avec des planches classiques. (NDLR : Marc Blanc, deuxième, principal adversaire de Bruno naviguait quant à lui avec un foil). Je suis vraiment content et si notre travail permet de faire évoluer le kite, c'est génial ! (NDLR : Bruno pour la première fois a testé la navigation à plat). Je suis vraiment content car c'est un gros investissement personnel et un travail d'équipe avec Paulo et ce titre est une récompense du travail fourni. »
Fabienne d'Ortoli, championne d'Europe 2009
« Je suis ravie, je ne m'attendais vraiment pas à terminer première surtout avec la présence de Steph Bridge (NDLR : Championne du monde 2008). C'était vraiment chaud entre Steph, Caroline Adrien et moi, on terminait toutes les manches à quelques mètres l'une de l'autre. Mais c'était une super édition, avec beaucoup de manches et un niveau chaque année plus relevé. »
Classement général Kite:
1. Bruno Sroka 10,20 pts;
2. Marc Blanc 17,80 pts;
3. Charles Deleau 20,40 pts;
4. et 1er jeune, Julien Kerneur 31 pts;
5. et 1er vétéran, Sylvain Hoceini 41 pts...
15. et 1re féminine, Fabienne d'Ortoli 133 pts;
16. et 2e féminine, Steph Bridge 147 pts;
20. et 3e féminine, Caroline Adrien 165 pts.
Source : grand prix Petit Navire
Bruno Sroka et Fabienne d'Ortoli, champions d'Europe !
Le Grand Prix Petit Navire version kitesurf a tenu toutes ses promesses même si pour cette dernière journée, les riders, faute de vent, n'ont pu
courir de nouvelles manches. Le classement d'hier devient donc le palmarès officiel du Championnat d'Europe et après 12 manches, c'est donc les régionaux de l'étape Bruno Sroka et Fabienne d'Ortoli qui s'imposent.
Une organisation sans faille, beaucoup de manches courues, une adaptation des nouvelles règles de la discipline tout à fait maîtrisée et notamment la grande première de cette étape de Douarnenez : un départ donné en parcours ‘ « race », c'est à dire un départ face au vent ce qui a rendu le parcours encore plus technique et passionnant.
Bruno Sroka, champion d'Europe 2009
« C'était pas facile mais le travail a payé. Cela fait trois mois qu'avec Paulo (NDLR : Paulo Rista : designeur) nous essayons de développer le matériel. Ce Grand Prix a été un test grandeur nature face à une grosse concurrence. Au final, nos choix sont validés par rapport aux autres riders qui naviguaient avec des planches classiques. (NDLR : Marc Blanc, deuxième, principal adversaire de Bruno naviguait quant à lui avec un foil). Je suis vraiment content et si notre travail permet de faire évoluer le kite, c'est génial ! (NDLR : Bruno pour la première fois a testé la navigation à plat). Je suis vraiment content car c'est un gros investissement personnel et un travail d'équipe avec Paulo et ce titre est une récompense du travail fourni. »
Fabienne d'Ortoli, championne d'Europe 2009
« Je suis ravie, je ne m'attendais vraiment pas à terminer première surtout avec la présence de Steph Bridge (NDLR : Championne du monde 2008). C'était vraiment chaud entre Steph, Caroline Adrien et moi, on terminait toutes les manches à quelques mètres l'une de l'autre. Mais c'était une super édition, avec beaucoup de manches et un niveau chaque année plus relevé. »
Classement général Kite:
1. Bruno Sroka 10,20 pts;
2. Marc Blanc 17,80 pts;
3. Charles Deleau 20,40 pts;
4. et 1er jeune, Julien Kerneur 31 pts;
5. et 1er vétéran, Sylvain Hoceini 41 pts...
15. et 1re féminine, Fabienne d'Ortoli 133 pts;
16. et 2e féminine, Steph Bridge 147 pts;
20. et 3e féminine, Caroline Adrien 165 pts.
Source : grand prix Petit Navire
Solo-PortsdeFrance.com / Défi Mousquetaires 7e
Après 61 heures de régate et presque 3 jours de mer, avoir toujours été dans le groupe des leaders et même occupé la première place pendant la seconde nuit, Thomas Rouxel a emmené son Défi Mousquetaires à une satisfaisante 7e place.
Thomas Rouxel : « … J'ai coupé la ligne d'arrivée quelques 33 minutes derrière Yann Elies qui l'emporte, aux termes d'une épreuve raccourcie aux Iles Glénan, par manque de vent. La course a été passionnante et pleine de rebondissements. J'étais venu pour affiner ma gestion du sommeil et tester un nouveau génois. Mission accomplie. J'aurais pu enquiller une nuit de plus sans problème et ma nouvelle voile est très performante… »
En fait, Thomas a réussi à s'imposer dans les 7 premiers, dès le début des hostilités. Il a pris un bon départ et, à la bouée de dégagement, il était 6e. Après avoir jouée entre les cailloux des Moutons (en face de Concarneau), il y a eu un petit bouleversement dans le classement en direction de l'Occidentale de Sein.
Thomas Rouxel :«…Deux options étaient envisageables : partir au large ou rester sur la côte. J'ai choisi la première option et je me suis ainsi retrouvé à la troisième place. En redescendant de Sein vers les Glénan, je suis même passé en tête de la flotte… ». Mais, quelques heures plus tard, après une option peu payante, le skipper de Défi Mousquetaires passait de la première à la septième place. «…Avec cette navigation j'ai écrit le mauvais chapitre d'un livre : « Comment perdre beaucoup de positions en peu de temps » ». Diatribe que pourrait aussi reprendre à son compte Nicolas Lunven, passé de la première à la sixième place. Thomas est tout de même content de l'issue de cette compétition, dans laquelle il a rempli ses objectifs de travail et il a pu affirmer dans une flotte très concurrentielle qu'il fallait compter avec lui.
Demain Thomas ne se reposera pas. Le skipper a déjà rendez-vous avec Sébastien Josse pour des tests de vitesses sur le 60 pieds BT, histoire de ne pas perdre la main et de continuer à apprendre.
Classement à la Jument / Ligne d'arrivée
1er Yann Elies sur Generali à 01h57
2e Antoine Koch sur Sopra
3e Charles Caudrelier sur Bostik
4e Gildas Mahé sur Banque Populaire
5e Armel le Cléac'h sur Brit Air à 02h15
6e Nicolas Lunven sur Mécénat Chirurgie Cardiaque à 02h 29' 20"
7e Thomas Rouxel sur Défi Mousquetaires à 02h30
Source : DefiMousquetaire
Thomas Rouxel : « … J'ai coupé la ligne d'arrivée quelques 33 minutes derrière Yann Elies qui l'emporte, aux termes d'une épreuve raccourcie aux Iles Glénan, par manque de vent. La course a été passionnante et pleine de rebondissements. J'étais venu pour affiner ma gestion du sommeil et tester un nouveau génois. Mission accomplie. J'aurais pu enquiller une nuit de plus sans problème et ma nouvelle voile est très performante… »
En fait, Thomas a réussi à s'imposer dans les 7 premiers, dès le début des hostilités. Il a pris un bon départ et, à la bouée de dégagement, il était 6e. Après avoir jouée entre les cailloux des Moutons (en face de Concarneau), il y a eu un petit bouleversement dans le classement en direction de l'Occidentale de Sein.
Thomas Rouxel :«…Deux options étaient envisageables : partir au large ou rester sur la côte. J'ai choisi la première option et je me suis ainsi retrouvé à la troisième place. En redescendant de Sein vers les Glénan, je suis même passé en tête de la flotte… ». Mais, quelques heures plus tard, après une option peu payante, le skipper de Défi Mousquetaires passait de la première à la septième place. «…Avec cette navigation j'ai écrit le mauvais chapitre d'un livre : « Comment perdre beaucoup de positions en peu de temps » ». Diatribe que pourrait aussi reprendre à son compte Nicolas Lunven, passé de la première à la sixième place. Thomas est tout de même content de l'issue de cette compétition, dans laquelle il a rempli ses objectifs de travail et il a pu affirmer dans une flotte très concurrentielle qu'il fallait compter avec lui.
Demain Thomas ne se reposera pas. Le skipper a déjà rendez-vous avec Sébastien Josse pour des tests de vitesses sur le 60 pieds BT, histoire de ne pas perdre la main et de continuer à apprendre.
Classement à la Jument / Ligne d'arrivée
1er Yann Elies sur Generali à 01h57
2e Antoine Koch sur Sopra
3e Charles Caudrelier sur Bostik
4e Gildas Mahé sur Banque Populaire
5e Armel le Cléac'h sur Brit Air à 02h15
6e Nicolas Lunven sur Mécénat Chirurgie Cardiaque à 02h 29' 20"
7e Thomas Rouxel sur Défi Mousquetaires à 02h30
Source : DefiMousquetaire
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ScanVoile
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5/10/2009 10:12:00 PM
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Solo Ports de France
IDEC vainqueur du Tour de Belle Ile Ineum Consulting 2009 !
Tout petit temps, hier samedi au large de Belle-Ile-en-Mer. C’est finalement Idec qui remporte la course, talonné par deux bateaux de lac, l’un venu du lac Léman et l’autre de Suède. Découragés par l’absence de vent, 80 des 280 équipages ont abandonné.
Il fallait être tenace pour boucler le Tour de Belle-Ile Ineum Consulting. C’est justement hier samedi qu’a choisi Eole, le dieu du vent, pour déserter le Morbihan et transformer la baie de Quiberon en lac de Quiberon. Malgré les assauts d’une escadre de multicoques légers, Idec, mené par Francis Joyon remporte cette seconde édition. Il a coupé la ligne d’arrivée à 17h34, soit après neuf heures et 34 minutes de course.
« C’est rare qu’il n’y ait pas de vent pendant huit heures de suite, commentait, à terre, Christophe Houdet, second à bord d’Idec. Personne ne pensait qu’on mettrait autant de temps. » Ainsi, le record du Tour de Belle-Ile reste aux mains d’Anne Caseneuve, vainqueur en 2008 en six heures et 53 minutes, à bord d’un trimaran de 50 pieds. « On ne peut pas comparer les deux bateaux, estime Christophe Houdet qui naviguait, l’an passé, sur le bateau vainqueur. Qu’Idec ait gagné cette course est le signe que c’est un bateau réussi : il n’y a pas de pires conditions pour un bateau de cette taille. » Long de 32 mètres, Idec est conçu pour les records autour du monde. Jusqu’à son retour en baie de Quiberon, le trimaran rouge a péniblement navigué à cinq, voire deux nœuds. Le dernier bord a heureusement permis au speedomètre d’afficher 15 nœuds.
L’engin qui a coupé la ligne dix minutes après Idec s’appelle My Way, à Pierre-Marie Lemerre. Amarré au Bono, ce trimaran de 42 pieds est une libellule venue du lac Léman ; là-bas, on le connaissait sous le nom d’Alinghi. « C’est un bateau de lac, commentait le capitaine, ravi de sa journée, il n’a pas trop aimé le clapot. On vient de finir de le préparer et c’était sa première sortie et sa première course. A bord, tout le monde a barré… certains mieux que d’autres ! » Il peut être content de sa plaisanterie le skipper qui s’est entouré d’un équipage expérimenté (Halvard Mabire, Jacques Vincent, Frédéric Dahirel, Victorien Erussard, Kévin et Loïc Escoffier).
Le voilier qui s’est invité à la troisième place est venu de Suède ; c’est celui de True Look, un trimaran rétractable mené par Gunilla Gabrielsson et trois solides gaillards scandinaves. « Le bateau était au lac de Garde, en Italie, explique la propriétaire. On devait le convoyer par la route chez nous, quand on a su, sur Internet, qu’on pouvait participer au Tour de Belle-Ile. » Ni une, ni deux, le détour routier mène les Suédois à La Trinité. « Il a fait beaucoup plus froid qu’on ne pensait et ça a été difficile sous la côte sauvage de Belle-Ile, car le vent est revenu par derrière et tous les bateaux nous rattrappaient, » commente Gunilla Gabrielsson. De leur escapade trinitaine, les Suédois garderont un grand souvenir : « C’est extraordinaire ! Nous sommes allés 3% moins vite que Francis Joyon ! Au port, nous avons mouillé à côté d’Idec, de Sodeb’O, de Brit’Air, dePen Duick III… Je ne me rends pas encore compte de ce que ça représente. »
A 20 heures, samedi soir, tous les concurrents n’avaient pas terminé leur Tour de Belle-Ile Ineum Consulting. Découragés par le petit temps de l’après-midi, déjà quatre-vingts d’entre eux avaient renoncé à boucler le parcours.
Source : Tour de belle Ile
Il fallait être tenace pour boucler le Tour de Belle-Ile Ineum Consulting. C’est justement hier samedi qu’a choisi Eole, le dieu du vent, pour déserter le Morbihan et transformer la baie de Quiberon en lac de Quiberon. Malgré les assauts d’une escadre de multicoques légers, Idec, mené par Francis Joyon remporte cette seconde édition. Il a coupé la ligne d’arrivée à 17h34, soit après neuf heures et 34 minutes de course.
« C’est rare qu’il n’y ait pas de vent pendant huit heures de suite, commentait, à terre, Christophe Houdet, second à bord d’Idec. Personne ne pensait qu’on mettrait autant de temps. » Ainsi, le record du Tour de Belle-Ile reste aux mains d’Anne Caseneuve, vainqueur en 2008 en six heures et 53 minutes, à bord d’un trimaran de 50 pieds. « On ne peut pas comparer les deux bateaux, estime Christophe Houdet qui naviguait, l’an passé, sur le bateau vainqueur. Qu’Idec ait gagné cette course est le signe que c’est un bateau réussi : il n’y a pas de pires conditions pour un bateau de cette taille. » Long de 32 mètres, Idec est conçu pour les records autour du monde. Jusqu’à son retour en baie de Quiberon, le trimaran rouge a péniblement navigué à cinq, voire deux nœuds. Le dernier bord a heureusement permis au speedomètre d’afficher 15 nœuds.
L’engin qui a coupé la ligne dix minutes après Idec s’appelle My Way, à Pierre-Marie Lemerre. Amarré au Bono, ce trimaran de 42 pieds est une libellule venue du lac Léman ; là-bas, on le connaissait sous le nom d’Alinghi. « C’est un bateau de lac, commentait le capitaine, ravi de sa journée, il n’a pas trop aimé le clapot. On vient de finir de le préparer et c’était sa première sortie et sa première course. A bord, tout le monde a barré… certains mieux que d’autres ! » Il peut être content de sa plaisanterie le skipper qui s’est entouré d’un équipage expérimenté (Halvard Mabire, Jacques Vincent, Frédéric Dahirel, Victorien Erussard, Kévin et Loïc Escoffier).
Le voilier qui s’est invité à la troisième place est venu de Suède ; c’est celui de True Look, un trimaran rétractable mené par Gunilla Gabrielsson et trois solides gaillards scandinaves. « Le bateau était au lac de Garde, en Italie, explique la propriétaire. On devait le convoyer par la route chez nous, quand on a su, sur Internet, qu’on pouvait participer au Tour de Belle-Ile. » Ni une, ni deux, le détour routier mène les Suédois à La Trinité. « Il a fait beaucoup plus froid qu’on ne pensait et ça a été difficile sous la côte sauvage de Belle-Ile, car le vent est revenu par derrière et tous les bateaux nous rattrappaient, » commente Gunilla Gabrielsson. De leur escapade trinitaine, les Suédois garderont un grand souvenir : « C’est extraordinaire ! Nous sommes allés 3% moins vite que Francis Joyon ! Au port, nous avons mouillé à côté d’Idec, de Sodeb’O, de Brit’Air, dePen Duick III… Je ne me rends pas encore compte de ce que ça représente. »
A 20 heures, samedi soir, tous les concurrents n’avaient pas terminé leur Tour de Belle-Ile Ineum Consulting. Découragés par le petit temps de l’après-midi, déjà quatre-vingts d’entre eux avaient renoncé à boucler le parcours.
Source : Tour de belle Ile
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