Evénement festif et populaire, le Bol d’Or Mirabaud présenté par Girard-Perregaux est aussi une épreuve majeure dans l’univers de la voile de compétition, ainsi qu’une célébration – bien au-delà de nos frontières – de la technologie et de l’avant-gardisme. Cette saison, la plus grande et la plus attendue des régates inaugure plusieurs nouveautés, dont un départ à dix heures !
Samedi 13 juin : attention au coup de canon.
Calqué sur l’heure solaire et donc plus adapté à la nature, le départ à 10 heures permet de compter sur des brises thermiques juste établies à cette heure-là, ce qui va aider tous les concurrents à mieux «décoller» … et les autoriser par ailleurs à dormir une heure de plus le matin du 13 juin !
Toujours plus de stars.
Le lac Léman est un pôle d’attraction de plus en plus apprécié à l’étranger et les grands champions issus de courses au large s’investissent volontiers dans le Bol d’Or Mirabaud. C’est que l’aventure est à la mesure de leurs aspirations ! Cette année, Michel Desjoyeaux, vainqueur du Vendée Globe 2008-2009, est l’un des participants les plus attendus ! Il naviguera à bord du D35 Foncia en compagnie d’Alain Gautier. On chuchote que Ben Ainslie, triple médaillé olympique et triple champion du monde, prendra peut-être part à la course à bord d’Okalys-Corum, en compagnie de Loïck Peyron, un fidèle du Bol d’Or Mirabaud. Murray Jones, Ed Baird et Brad Butterworth sur Alinghi Sui 6, Pierre Pennec (le second de Franck Cammas) sur Zen Too, Yann Guichard (skipper du Gitana Team) sur le M2 Safram, Fred Le Peutrec sur Smart Home, Karine Fauconnier sur Ladycat, et, peut-être, Sam Davies sur Romandie.com … toutes ces grandes pointures de la voile internationale donnent encore plus d’envergure à la manifestation. Si l’on considère qu’elles sont entourées, en plus, des meilleurs spécialistes du lac, comme le superbe équipage d’Ernesto Bertarelli sur Alinghi Sui 1, on s’aperçoit que le niveau de la compétition est particulièrement élevé cette saison… ce qui promet des luttes acharnées.
Juniors
Le tout nouveau Trophée des Ecoles de Voile, destiné à stimuler la compétition interclubs, suscite déjà l’enthousiasme des moins de 17 ans. Le nombre d’équipiers est fixé à quatre et le skipper doit être un moniteur agréé. On leur souhaite bon vent !
Bateaux volants, nouveaux multis M1, nouveaux D35.
Pour les foilers, on assiste à un concentré d’innovations technologiques encore jamais observé autour du Léman. En quelques années, les «bateaux volants» sont presque devenus une spécialité locale, car les projets les plus aboutis et les plus audacieux se développent sur nos rives ! Ici, tout est autorisé, rien n’est imposé, si ce n’est les lois de la physique. Ce Bol d’Or Mirabaud verra-t-il de nouvelles grandes idées prendre leur envol ? Suspense …
Egalement suivie avec beaucoup d’attention, l’arrivée de deux nouveaux Décision35 dans le circuit rend encore plus passionnante la lutte entre les «souverains du lac» : Pascal Bidégorry, l’actuel détenteur du record de distance parcouru en 24h, barrera Banque Populaire en compagnie d’Yvan Ravussin, alors que le frère de ce dernier, Stève Ravussin, leur fera concurrence sur l’autre nouveau D35, Veltigroup, avec un équipage lémanique et pour la tactique, le médaillé olympique (en planche) Frank David. La flotte emblématique des D35 risque en revanche de voir sa domination écornée par un, voire deux tout nouveaux multicoques M1, dont la mise à l’eau est très attendue, ces prototypes ayant été conçus et dessinés pour battre les D35, ni plus ni moins. A moins que ce soit l’un des trente M2 qui crée l’événement lors de ce Bol d’Or Mirabaud, comme cela a failli être le cas l’an dernier …
Source : Bol d'Or Mirabaud
Liz Wardley à bord du monotype SolOceans
Liz Wardley (skipper Sojasun) est le premier marin à avoir navigué à bord du monotype SolOceans (16 mètres - 52,5 pieds) dans les conditions de course en solitaire, pendant 36h00, sur le trajet de Brest à Cherbourg-Octeville (Basse-Normandie). Liz Wardley avait auparavant participé à la mise au point du monotype, de novembre 2007 à mars 2008, de Caen à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande, au gré de 14 000 milles nautiques (26 000 km) en 54 jours de navigation.
Photo SailingOne
"En sortant de Brest, le long de Ouessant, il y avait 15 à 20 nœuds de vent de nord-est et une mer plate. Nous étions à 14 - 15 nœuds de vitesse moyenne, c’était top. Ensuite, le vent est monté à 23-25 nœuds et la mer était formée. Au près serré je naviguais avec un ris dans la grand-voile et la trinquette. C’était bien équilibré à la barre comme sous pilote automatique. Le vent est monté à 28-30 nœuds pendant quelques heures et j’ai pris un deuxième ris dans la grand-voile."
"Après six ou sept heures avec une forte brise, au milieu de la première nuit, le vent a commencé à faiblir et à tourner. J’ai renvoyé le deuxième ris de la grand-voile, puis le premier. Je suis également passée de la trinquette au Solent. J’ai envoyé le Gennaker, que j’ai changé pour le Code 0, puis pour le spi. Bref, j’ai utilisé toutes les voiles sauf le troisième ris. Je n’ai pas arrêté de toute la nuit, mais je n’ai jamais hésité à manœuvrer."
"En solitaire, le monotype SolOceans est très facile à utiliser. Tout est simple et on peut attendre le tout dernier moment pour changer de voile. Dans ces conditions, on peut pousser le bateau toujours au maximum sans risque. Cette navigation a toujours été très safe, même la première nuit dans une mer formée avec 25 à 30 nœuds de vent."
"La conclusion de cette navigation à bord du monotype SolOceans est que je me vois bien à bord en solitaire dans le grand Sud sur le parcours de la SolOcéane. C’est la bonne taille pour moi. Je suis à l’aise sur ce monotype et j’aimerais bien faire une traversée de l’Atlantique en solitaire l’hiver prochain pour m’y préparer."
Source : SolOcéane
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