Tour de l'Ile de Wight / "chaque édition ne ressemble à aucune autre"

Le petit temps qui s'est joint aux 1 779 voiliers engagés dans la 78 ème édition de la grande régate classique Britannique, Round the Island Race, ou Tour de l'île de Wight, n'aura donc pas permis à Francis Joyon de réaliser aucun des deux challenges qu'il s'était fixés en venant dans le Solent ; son grand trimaran Idec n'améliorera pas le record établi par Francis en 2001. Il ne remporte pas non plus l'épreuve, battu par les véloces petit catamarans Hi Tech "Extreme 40" parfaitement à l'aise dans les 5 à 10 noeuds de vent qui auront tout au long de la journée régné autour de la grande île du sud de l'Angleterre.

En bouclant les 50 et quelques milles du parcours en 7 heures, 46 minutes et 10 secondes, bien loin de son record de 2001 (3 heures, 8 minutes et 29 secondes) Francis et son équipage sont devancés de plus d'une heure par l'Extrème 40 "Oman Sail Masirah" du Britannique Pete Cummings, vainqueur de l'épreuve. Demeure pour Francis et ses quatre hommes d'équipage, l'immense plaisir d'avoir pris part à cet important événement outre manche, bord à bord avec les plus beaux voiliers du moment, et face aux grands noms de la voile contemporaine, Ellen McArthur, Russel Coutts, Ben Ainslie en tête.

"Comme le souligne Rodney Pattison, notre navigateur du jour, qui a participé aux trente dernière éditions de cette course phénoménale, chaque édition ne ressemble à aucune autre." C'est avec le sourire que Francis Joyon analyse à chaud cette belle journée de régate ; "Le vent n'était décidément pas de la partie, pour tous les concurrents et particulièrement pour notre grand trimaran qui n'a jamais trouvé en quelque recoin de l'île le "range" de vent favorable."

Partis tôt ce matin, 8 heures 10 Françaises, les multicoques ont négocié la sortie du Solent vers les Needles dans un petit flux de Nord Nord Ouest pour environ 8 noeuds. Déjà, les légers et surtoilés Extreme 40 se montraient à leurs avantage tandis qu'Idec se bagarraient avec les maxi monocoques, au premier rang desquels le recordman de l'Atlantique, le maxi de 100 pieds Icap Leopard.

Le long bord de portant sous le sud de l'île voyaient les multicoques tirer de grands bords dans un flux davantage orienté au Sud Ouest, mais de plus en plus irrégulier en force. L'arrivée sur la pointe orientale de l'île, dénommé Bembridge Ledge, était le théâtre d'un arrêt massif de la flotte, emprisonnée dans un trou sans vent. "Nous restons "tankés" une première fois une dizaine de minutes" raconte Francis. "Nous décidons d'aller un peu plus au large en espérant y trouver du vent, et nous nous "empétolons" une nouvelle fois, tandis que les légers Extreme 40 prenaient la poudre d'escampette au plus près des rivages de l'île de Wight."

Idec remontait une nouvelle fois la flotte des grands monocoques et franchissait la ligne d'arrivée peu avant 16 heures françaises. "Nous avons de nouveau beaucoup appris" conclue Francis. "Les gars (Christophe et Aubin Houdet, Romuald Favreau, Christophe Cudennec et Rodney Pattison ndlr) se sont beaucoup démenés. Les empanages et virements de bord effectués se comptent en dizaines. Rodney, qui connait décidément chaque galet du Solent, a fait merveille. Je regrette juste que nous n'ayons jamais trouvé le filon de vent qui nous permette d'exprimer tout le potentiel d'Idec."

Crédit Photo : Elodie Allaire / 2007
Source : Idec

Mini Fastnet / Doublé de Rubio de Teran & Bunoust en série

Lionel Rubio de Teran & Nicolas Bunoust (Accent21.org), déjà vainqueurs ensemble en 2002, ont remporté la 24e édition du Mini Fastnet catégorie série en terminant ce jeudi 18 juin à 21 heures 10 minutes et 43 secondes. Ils ont devancé Sébastien Rogues & Matthieu Souben (Eole Generation – GDF SUEZ), arrivés à 21 heures 29 minutes 00 seconde, et Davy Beaudart & Sébastien Mesure (Port à sec Guy Beaudart) qui en ont fini après de nombreuses péripéties à 21 heures 40 minutes 18 secondes.

© Gildas HEMON Kerys.com

- Lionel Rubio de Teran (1er - Accent21.org) : « Avec Nicolas, on a décidé d’acheter un bateau tous les deux pour partager les frais. On se partage les courses en solitaire dans la saison et on fait les courses en double ensemble. C’est un programme qui nous convient bien. Notre première victoire, c’était en 2002. À l’époque, c’était sur mon bateau. On se connaît bien. On est assez complémentaires. »

- Nicolas Bunoust (1er - Accent21.org) : « Ce s’est très bien fini puisqu’on prend la première place ! Cela s’est joué juste avant le Fastnet. On était bord à bord avec Davy sous genaker et là il casse son bout-dehors. On passe alors le Fastnet ensemble puis après on a fait que creuser sur la descente. Il y avait aussi Sébastien Rogues qui remontait et qui nous a mis la pression. On est toujours resté dans la course en surveillant Seb. Nous on est des vieux roublards puisqu’on avait gagné avec Lionel en 2002. Derrière, ce sont des petits jeunes bien motivés qui poussent ! Nous, on fait les courses d’avant saison pour le plaisir, mais j’aimerais bien refaire la Mini-Transat car je l’avais fait en 2005 et j’avais démâté 4 jours avant l’arrivée… »

- Sébastien Rogues (2e - Eole Generation – GZF SUEZ) : « Deuxièmes, c’est super ! C’était un beau Fastnet comme on aime. C’était vraiment pas gagné pour nous car on prend un départ quand même assez calamiteux avec beaucoup, beaucoup d’erreurs la première journée. Quand on passe la bouée dans la Manche, s’il y a 5 bateaux derrière, c’est bien… Puis après on cravache dur au reaching sur le bord pour aller sous code 5 vers Wolf Rock. Après on fait une super stratégie dans le bord pour aller jusqu’au Fastnet. Ensuite : gros gros tour au Fastnet. Cela me fait vraiment plaisir de passer pour moi pour la première fois ce cap mythique dans ces conditions-là. C’était une super course et j’avais un équipier extraordinaire ! »

Philippe Coatmeur, le directeur de course, revient sur la 24e édition du Mini-Fastnet :
« On a vécu une belle édition. C’est indiscutable. Le Fastnet a encore une fois tenu ses promesses, comme on l’imagine avec cette forte brise (plus de 35 nœuds). Mais c’est aussi la raison pour laquelle les coureurs aiment cette course. Ils viennent se confronter aux conditions rudes du nord !
A vu de ces conditions, on remarque qu’il y a relativement peu d’avaries. Est-ce de la chance ou les bateaux sont-ils mieux préparés ? Cela tient aussi des contrôles de sécurité réalisés avant le départ et des règles imposées par la Classe Mini. Cette année, on ne compte que deux démâtages, une avarie de barre, une grand-voile déralinguée, un safran qui casse… ce qui fait une dizaine d’abandons.
Maintenant, la 24e édition de la Mini-Fastnet s’achève par la remise des prix, mais ce n’est pas fini car on remet le couvert dans un mois pour l’Open Sail qui devient l’Open Naviouest au départ de Douarnenez. L’organisation sera un peu plus light que pour la Mini-Fastnet, mais on va tenter de faire un pointage à Belle-île sur la route des concurrents vers Port Bourgenay.
Au-delà de la course, on retient aussi l’investissement dans ce circuit mini qui forme les champions de demain dont certains participeront peut-être un jour au Vendée Globe comme ceux qui ont déjà pris part à cette course à l’instar de Dee Caffari, Bernard Stamm ou, cette année, Thierry Dubois ! La Mini-Fastnet, c’est aussi une course pour les amateurs confirmés. La victoire en série de Lionel Rubio de Teran et Nicolas Bunoust le prouve encore une fois. »

Source : Christophe Guigueno / Winches Club

Quiberon Solo / Erwan gagne et passe !

Le skipper Athema remporte la Quiberon Solo et prend la tête du Championnat de France

« Ça a été chaud tout du long de la course ! », lance le skipper Athema à son arrivée. Et tout du long de cette épreuve, Erwan a tenu bon. Au final, il devance Nicolas Bérenger d'un point et, fort de cette victoire, le skipper Athema s'empare de la tête du classement du Championnat de France de course au large en solitaire 2009.


« Je suis super content ! Ça s’est joué à la dernière manche, sur le tour de Belle île. J’étais à la bagarre avec un autre concurrent ; Nicolas (Bérenger) était lui aussi au coude à coude avec quelqu’un d’autre, mais tout juste six places derrière, soit le nombre de points qu’il me fallait pour passer devant lui au classement final », explique Erwan.

Inspiré…
De l’avis de tous, cette Quiberon Solo a été difficile et compliquée, pour tout le monde. Le vent irrégulier en force et en direction a empêché de disputer les fameux parcours « banane » (entre deux bouées) que le skipper Athema apprécie peu : « le vent était trop tordu pour que l’on puisse faire des bananes. Au total, sur les 4 jours, on n’en a fait qu’une seule. Pourtant, quand c’est irrégulier, j’arrive à bien m’en sortir en général sur les bananes ! Globalement, ça s’est bien goupillé… »
A chaque fois, en effet, qu’elles que soient les conditions de vent et le format du parcours, le skipper Athema a systématiquement su tirer son épingle du jeu, remontant les mauvaises pases lorsque cela fut nécessaire et limitant les risques dès que cela était possible.

Crédit Photo : Elodie Allaire / 2008

Cette bonne gestion de course propulse Erwan en tête du classement du Championnat de France de Course au large en solitaire. Il devance François Gabart (2nd) et Gildas Morvan (3e), de 17 points. Une jolie marge qu’il faut cependant considérer avec prudence : « pour le championnat de France, ça se jouera sur la Solitaire du Figaro. A chaque étape de la Solitaire il pourra y avoir de gros écarts, le classement va encore évoluer. »

Confiance rime avec performance
Prudent mais vraiment heureux Erwan savoure la belle performance qu’il vient de réaliser : « la saison démarre bien : 2nd de la Transat BPE, 1er ici, une victoire également en Longtze Premier au Grand Prix de l’Ecole Navale, ça prouve que je suis dans le coup. Ça met en confiance. Et quand tu es en confiance, tu navigues mieux… »

Rendez-vous dans un peu plus d’un mois, le 30 juillet exactement, pour le coup d’envoi de l’épreuve reine du circuit : la Solitaire du Figaro. Une course qui réuni cette année plus que jamais un plateau sportif exceptionnel, une épreuve où la confiance en soit fait très souvent la différence…

Classement Quiberon Solo 2009
1 ATHEMA - TABARLY Erwan 54 points
2 KONE ELEVATORS - BERENGER Nicolas 55 points
3 CGPI - LUNVEN Nicolas 64 points


Classement du Championnat de France de course au large en solitaire 2009 (après 2 épreuves)
1TABARLY Erwan 3 ATHEMA (6 2) 8 points
2 GABART François 10 ESPOIR REGION BRETAGNE (9 16) 25 points
2 MORVAN Gildas 1 CERCLE VERT (3 22) 25 points
4 VENIARD Gérald 94 SKIPPER MACIF (15 32) 47 points
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Source : Athéma

IMOCA / FONCIA au Record SNSM

Vendredi 19 juin, le Record SNSM a ouvert son village. Fidèle depuis sa création, Michel Desjoyeaux, vainqueur en 2007 avec FONCIA et parrain de l’épreuve, participera à cette 5ème édition. Une soixantaine de concurrents est attendue sur la ligne de départ dimanche 21 juin à 17h00. Un programme de festivités haut en couleur : démonstrations de sauvetage, prévention, solidarité, conférence sur la sécurité en mer et animations pédagogiques pour que « l’eau salée n’ait plus jamais le goût des larmes ». Sans oublier le challenge sportif puisque cette année le podium du dernier Vendée Globe sera également présent pour cette grande classique du printemps.

Crédits Photos : Elodie Allaire / SNSM 2007

Depuis la mise à l’eau du monocoque 60 pieds IMOCA en mai 2007, FONCIA n’a jamais manqué une édition du Record SNSM. Cette année encore, Michel Desjoyeaux sera présent sur la ligne de départ de cet événement où amateurs et coureurs professionnels se mélangent pour offrir aux Sauveteurs en Mer une formidable plate-forme de communication et de promotion. Un événement cher aux yeux de Michel : « La SNSM - comme son nom ne l’indique pas - n’est pas du tout une société privée mais une association loi 1901 à but non lucratif. Sa mission est de sauver des vies humaines. Il faut savoir que dans les lois maritimes, la sauvegarde des vies humaines est un acte gratuit. En 2009, il n’y a plus grand-chose de gratuit et ça, ça l’est… il est important de le souligner. Le Record SNSM, c’est l’occasion de mettre un coup de projecteur sur les bénévoles qui œuvrent sur les canots et les vedettes de sauvetage le long des côtes françaises. »

« Il faut leur donner les moyens d’être efficaces »

L’histoire entre Michel et la SNSM remonte au Tour de France à la Voile 1987. A l’époque le skipper de FONCIA courrait sous les couleurs de la SNSM. Et lorsque Damien Grimont, le créateur et l’organisateur du Record SNSM lui propose en 2005 d’en devenir le parrain, Michel a « immédiatement dit oui ». Pour le skipper de FONCIA : « la SNSM, on aimerait ne jamais en avoir besoin, mais heureusement qu’elle est là. Seulement, tout cela ne se fait pas juste en un claquement de doigt. Cela s’anticipe, cela se prépare. Il faut également que les Sauveteurs en Mer aient les équipements adéquats, la formation qu’il faut… Il faut leur donner les moyens d’être efficaces au bon moment et c’est pourquoi ils ont besoin de soutien. Si nous, skippers professionnels, pouvons apporter notre modeste contribution à cette opération, c’est bien le minimum. »

Le Record SNSM, une grande classique du printemps
Après un convoyage de nuit (ndr : mercredi) depuis Port-la-Forêt à une moyenne de 8,5 nœuds, FONCIA a déjà retrouvé ses habitudes quai du Commerce, devant la Base Sous-Marine de Saint-Nazaire. « On a repris la même place que l’an dernier… » sourit Michel. « 50 bateaux en 2008, 60 cette année. Le Record SNSM est devenu une grande classique de printemps. Il n’y aura pas seulement des unités de 60 pieds (ndr : 18,28 mètres) comme FONCIA, mais aussi et surtout des plaisanciers amateurs ou régatiers avec qui nous nous retrouvons l’instant d’une course. C’est toute la solidarité des gens de mer qui se résume sur cette épreuve. » Au-delà de l’aspect solidaire de l’événement, l’enjeu sportif n’en reste pas moins réel. Avec le podium du dernier Vendée Globe (FONCIA, Brit Air, Safran) mais aussi Akena Vérandas (ex-PRB) et Veolia Environnement, les équipages devraient comme l’an dernier se livrer une magnifique bataille sur ce parcours identique à 2008 : un aller et retour entre Saint Nazaire et Sainte Marine pour les petites unités et un double pour les plus gros bateaux dont les 60 pieds Imoca. Jérémie Beyou, récente recrue, découvrira FONCIA en vue de sa participation avec Michel à la Transat Jacques Vabre 2009 qui partira du Havre le 8 novembre prochain.

L’équipage à bord de FONCIA pour le Record SNSM : Michel Desjoyeaux, Jérémie Beyou, Paul Duval, Christophe Cudennec, Gilles Chery, Olivier Clerc, Dimitri Voisin, Julien Marcelet, Marc Liardet.

Source : Foncia

IMOCA / Veolia Environnement, au rendez-vous du Record SNSM

Veolia Environnement s’est amarré vendredi, quai du Commerce à Saint-Nazaire, fin prêt pour prendre le départ dimanche, à 17h, du Record SNSM. Dix jours après sa mise à l’eau de son monocoque, Roland Jourdain et ses 4 hommes d’équipage s’apprêtent ainsi à entamer la saison par une mise en jambe sur un terrain de jeu qui ne leur est pas inconnu.


Concours de circonstance, c’est avec la SNSM à ses côtés que Veolia Environnement avait retrouvé sa base concarnoise en février dernier grâce à la vedette de Loctudy qui avait assuré le remorquage du bateau depuis Lorient, lors de son retour par cargo des Açores. C’est donc naturellement que Veolia Environnement s’apprête à s’élancer à nouveau avec la SNSM, en toute autonomie cette fois, pour une double boucle côtière aller-retour entre Saint-Nazaire et Sainte-Marine. Un parcours initié l’année dernière qui sera l’occasion de jauger la concurrence en configuration équipage puisque 4 autres monocoques IMOCA seront cette année engagés dans cette régate au profit des Sauveteurs en Mer.

«On ne parlera jamais assez de la SNSM ! J’ai toujours trouvé l’initiative de Damien (Grimont) et de la SNSM plaisante car on n’a pas souvent l’occasion d’aller à St-Nazaire et l’ambiance y est très conviviale. Pour le coup, ce sera la première fois que je ferai ce parcours qui va jusqu’à Sainte-Marine donc on peut dire que l’on va vraiment naviguer dans notre jardin ! Cela ne veut pas forcément dire que cela nous facilite les choses car ce sera vraiment que de la régate côtière et même si on parle toujours de mise en jambe avant le départ, on sait très bien que dès que l’on se retrouvera sur la ligne, on sera comme au championnat du monde… On sera donc tout de suite dans le match, c’est sûr !» commente Bilou.

Les hommes du bord…

Après la Barcelona World Race en 2007 et le Vendée Globe en 2008, les deux années passées n’ont pas laissé beaucoup de place à la régate en équipage. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que Bilou approuve de se retrouver sur l’eau ce week-end : «Je suis vraiment content de reprendre la course en équipage contrairement au programme solo ou en double des deux années passées. Pendant la course, on va tous être très polyvalents à bord car le parcours est court donc on va finalement être sur le pont tout le temps et dormir très peu pour se partager la barre.» Pour sa 3ème participation au Record SNSM*, il embarquera donc à ses côtés :

Nicolas de Castro
A 30 ans, le boat captain de Veolia Environnement peut se targuer d’une connaissance parfaite du bateau pour avoir suivi toute sa transformation en 2007 ainsi que toute sa préparation aux différentes courses depuis. C’est l’homme de confiance.

Ryan Breymaier
Originaire des Etats-Unis, Ryan a rejoint Kaïros, l’équipe technique de Bilou en 2008 et est aujourd’hui en charge du plan de pont et du gréement courant. Il a beaucoup navigué avec Bilou en entrainement. C’est lui qui a le moteur de bateau en tête !

Philippe Legros
On peut parler de retrouvailles avec Bilou car ces deux-là ont souvent régaté ensemble par le passé. Fin tacticien, Philippe fera également valoir un œil avisé aux réglages des voiles de Veolia Environnement qui n’ont plus aucun secret pour lui. C’est le performeur du bord.

Jean-Baptiste Epron
Il a apporté jusqu’à présent une touche esthétique au bateau puisque c’est à lui que Veolia Environnement doit sa décoration en rouge et blanc. Habitué des longues distances, Jean-Baptiste fait partie de la gamme des gens polyvalents à bord en qui Roland a toute confiance.

Source : CanYouSea