Team Telefónica ne fera pas escale à Ushuaia mais réparera son étrave endommagée à l'abri du Cap Horn, sans s’arrêter à terre. Un arrêt buffet à la logistique complexe que nous détaille le skipper Iker Martinez.
Telefónica a enroulé le Cap Horn à 04h05 UTC ce samedi 31 mars et a suspendu sa course à 04h27, le temps d’un pit-stop de 12 heures minimum. Ils ont atteint Maxwell Bay à 06h40.
L’équipage espagnol devrait s'arrêter à l'abri du Horn, où le responsable de l’équipe technique Horacia Carabelli va le retrouver pour lancer les réparations. L’escale technique devra, selon les règles de course, durer au moins 12 heures.
Pourquoi une île plutôt qu’Ushuaia ? Pour économiser du temps et repartir le plus rapidement possible en chasse derrière Groupama et PUMA, qui ont enroulé le rocher hier en première et deuxième positions.
« Nous avons décidé de faire un arrêt rapide au Cap Horn pour renforcer la partie endommagée de la coque et repartir le plus vite possible, » a expliqué Martinez. La zone autour du Cap Horn est un labyrinthe d’iles. Elles vont nous aider à nous abriter et nous permettre de travailler efficacement, sans que le bateau bouge, et au sec. Les règles de course disent que, si vous suspendez votre course, il faut que ce soit pour un minimum de 12 heures. On va voir si on peut tout faire dans ce temps-là.
On va d’abord vérifier si l’extérieur de la coque est intact. Si c’est le cas, comme je l’espère, on va trouver un coin abrité juste derrière l’ile du Cap Horn pour travailler confortablement. Si tout se passe bien, on essayera d’effectuer les réparations sans s’arrêter à terre pour éviter de naviguer jusqu’à Ushuaia, ce qui représenterait 100 milles de plus. Horacio navigue en ce moment depuis Port Williams à bord d’un voilier en acier de 50 pieds qui l’emmènera au Cap. »
Telefónica est actuellement leader au classement général avec 15 points de plus que Groupama, deuxième. Pour garder sa place, il doit donc terminer au moins en troisième position.
« Une fois les réparations terminées, on reviendra à pleine vitesse. PUMA et Groupama ne pousseront peut-être pas trop ces prochaines heures, mais leur avance semble un peu trop importante pour les rattraper avant Itajaí.
« Mais même si ça a l’air insurmontable, la remontée vers le Brésil a quelques points délicats et on peut très bien rencontrer un anticyclone compliqué qui bouleverse les choses. Ca nous donne un peu d’espoir – ils pourraient ralentir et on pourrait les rattraper.»
Mise à jour à 08h UTC : L'équipage s'est finalement arrêté à Martial Creek, une baie de l'ile Herschel.
Pour info, pas moins de 37 passages du Cap Horn pour l'équipage ! Andrew Cape: 8, Neal McDonald: 6, Xabi Fernández: 5, Iker Martínez: 4, Pepe Ribes: 4, Joca Signorini: 3, Jordi Calafat: 2, Pablo Arrarte: 2, Zane Gills: 1, Ñeti Cuervas-Mons: 1, Diego Fructuoso: 1.
Credit : D.Fructuoso/Telefonica/VOR
Telefónica a enroulé le Cap Horn à 04h05 UTC ce samedi 31 mars et a suspendu sa course à 04h27, le temps d’un pit-stop de 12 heures minimum. Ils ont atteint Maxwell Bay à 06h40.
L’équipage espagnol devrait s'arrêter à l'abri du Horn, où le responsable de l’équipe technique Horacia Carabelli va le retrouver pour lancer les réparations. L’escale technique devra, selon les règles de course, durer au moins 12 heures.
Pourquoi une île plutôt qu’Ushuaia ? Pour économiser du temps et repartir le plus rapidement possible en chasse derrière Groupama et PUMA, qui ont enroulé le rocher hier en première et deuxième positions.
« Nous avons décidé de faire un arrêt rapide au Cap Horn pour renforcer la partie endommagée de la coque et repartir le plus vite possible, » a expliqué Martinez. La zone autour du Cap Horn est un labyrinthe d’iles. Elles vont nous aider à nous abriter et nous permettre de travailler efficacement, sans que le bateau bouge, et au sec. Les règles de course disent que, si vous suspendez votre course, il faut que ce soit pour un minimum de 12 heures. On va voir si on peut tout faire dans ce temps-là.
On va d’abord vérifier si l’extérieur de la coque est intact. Si c’est le cas, comme je l’espère, on va trouver un coin abrité juste derrière l’ile du Cap Horn pour travailler confortablement. Si tout se passe bien, on essayera d’effectuer les réparations sans s’arrêter à terre pour éviter de naviguer jusqu’à Ushuaia, ce qui représenterait 100 milles de plus. Horacio navigue en ce moment depuis Port Williams à bord d’un voilier en acier de 50 pieds qui l’emmènera au Cap. »
Telefónica est actuellement leader au classement général avec 15 points de plus que Groupama, deuxième. Pour garder sa place, il doit donc terminer au moins en troisième position.
« Une fois les réparations terminées, on reviendra à pleine vitesse. PUMA et Groupama ne pousseront peut-être pas trop ces prochaines heures, mais leur avance semble un peu trop importante pour les rattraper avant Itajaí.
« Mais même si ça a l’air insurmontable, la remontée vers le Brésil a quelques points délicats et on peut très bien rencontrer un anticyclone compliqué qui bouleverse les choses. Ca nous donne un peu d’espoir – ils pourraient ralentir et on pourrait les rattraper.»
Mise à jour à 08h UTC : L'équipage s'est finalement arrêté à Martial Creek, une baie de l'ile Herschel.
Pour info, pas moins de 37 passages du Cap Horn pour l'équipage ! Andrew Cape: 8, Neal McDonald: 6, Xabi Fernández: 5, Iker Martínez: 4, Pepe Ribes: 4, Joca Signorini: 3, Jordi Calafat: 2, Pablo Arrarte: 2, Zane Gills: 1, Ñeti Cuervas-Mons: 1, Diego Fructuoso: 1.