Classe Mini / Cap sur la SAS pour Justine Mettraux : "Tout est déjà à bord"

Justine Mettraux s’apprête à prendre le départ des Sables — Les Açores — Les Sables sur son voilier TeamWork. Cette épreuve de deux fois 1200 milles est la dernière régate de la saison, la plus longue avant la Transat 6,50 2013. Départ dimanche à 13h02.

Justine Mettraux avant de prendre le départ de la SAS, dimanche
Credit : S. Gaspari

Quelques jours avant le grand départ, les skippers participent au traditionnel prologue. Une mise en bouche qui a bien réussi à Justine Mettraux, quatrième mercredi. « Ce résultat n’est pas à prendre trop au sérieux. Il s’agissait plutôt d’une course exhibition. Mais c’est toujours sympa d’être dans le groupe de tête. »

À deux jours du départ, la navigatrice genevoise se consacre essentiellement à la préparation de sa navigation et à l’analyse de la situation météo. «Mon bateau est prêt, tout est déjà à bord. Je suis donc sereine du point de vue technique, ce qui est un plus par rapport à d’autres qui doivent encore bricoler.» Etienne David, responsable des projets voiles chez TeamWork, a passé une semaine en Bretagne pour assister la régatière dans la préparation de son bateau. «Le voilier était en très bon état, mais comme Justine a beaucoup navigué depuis le début de la saison, il y avait immanquablement un peu de travail pour qu’il soit au top avant cette épreuve. C’est un peu comme si on a une bonne voiture de série, et qu’on veut faire du rallye, il y a plein de petites choses à faire. Les travaux allaient de l’électronique au gréement en passant par l’accastillage.»

Pour l’heure, la météo prévoit un flux de WNW, de 4 beauforts pour dimanche sur la côte Atlantique Française. Ces conditions devraient permettre aux concurrents de dégolfer (sortir du Golfe de Gascogne) au près, mais d’un seul bord. Les marins devraient ensuite trouver du vent portant à partir du Cap Finistère, au NW de l’Espagne. La suite est encore trop incertaine pour une quelconque prévision. La variété des conditions météorologiques que peuvent rencontrer les concurrents reste toutefois l’un des points les plus intéressants de l’épreuve. Justine a embarqué 10 jours d’avitaillement pour cette première étape de 1200 milles.

Source : TeamWork