ITW / PRB en chantier, Vincent Riou sur la partie recherche et développement

Après bien du retard, dû notamment aux conditions météos exécrables de ce début d’année, PRB est revenu en Bretagne mi février comme beaucoup d’autres Imoca de la Transat Jacques Vabre. Vincent Riou et son équipe ont profité d’une accalmie passagère pour le convoyer depuis Lorient puis le mettre en chantier chez CDK. Un long chantier de trois mois est prévu. L’objectif est d’optimiser PRB en vue de la Route du Rhum, course phare de l’année.


PRB pour un long chantier avant la Route du Rhum.
Crédit : JM Liot / DPPI / TJV13

Le skipper profitera également de cette période pour changer la quille de son monocoque et passer à une quille standardisée construite dans un bloc d’acier forgé comme le prévoient les nouvelles règles de l’IMOCA. Après sa victoire dans la Transat Jacques Vabre, Vincent Riou sera l’un des favoris incontestables de la Route du Rhum. En attendant juin et la remise à l’eau du monocoque vendéen, il nous dit tout sur ce chantier qui vise à mener PRB sur la plus haute marche du podium en novembre prochain.


Où se trouve le bateau actuellement ?
« PRB est actuellement dans le chantier CDK. Nous avons tout démonté avant de le mettre en chantier, une série de mesure va être menée sur la coque. »


Quel est l’objectif de ce chantier ?
« Nous souhaitons optimiser le bateau pour la Route du Rhum Nous allons également procéder au changement de quille. Le chantier va durer trois mois. Nous prévoyons une remise à l’eau début juin. »


Quel est ton rôle durant toute cette période ?
« Je coordonne tout le chantier et puis, je travaille sur toute la partie recherche et développement. Je coordonne les études menées tant en externe avec les différents architectes qu’en interne. C’est une période importante actuellement car ces études ont été menées depuis début janvier et nous sommes désormais dans une phase de choix. Ensuite, nous passerons à la réalisation. »


C’est une phase cruciale, un moment qui te plait ?
« C’est une phase intéressante. Il y a un mélange entre le côté développement technique et la gestion des risques. Il faut passer au concret en évaluant les risques. Il n’y a jamais de solutions miracles. C’est toujours des moments où l’on pèse le pour et le contre. Rien n’est évident. »


Et pendant le chantier, tu poursuis ton entrainement physique et la navigation ?
« L’entrainement physique est quotidien. C’est vraiment important pour moi. Quant à la navigation, la météo a été vraiment très mauvaise mais dès que je peux sortir pour naviguer, je le fais. Je navigue en Diam, un petit trimaran pour garder le contact avec l’élément. »

Par la rédaction
Source : PRB