IMOCA / SMA réparé en Guadeloupe, Paul Meilhat en préparation pour la Transat B to B

SMA est arrivé le dimanche 8 novembre à Pointe-à-Pitre après 9 jours de convoyage. Quille réparée, chantier maintenant terminé. Depuis leur abandon sur la Transat Jacques Vabre le 30 octobre, Paul Meilhat et Michel Desjoyeaux n’ont pas perdu leur temps. Explications.


Credit : Mer Agitée

La réparation de la quille (remplacement du bord de fuite + stratification) terminée, SMA sera convoyé le 2 décembre vers Saint-Barthélemy, lieu de départ de la Transat B to B, course en solitaire qualificative pour le Vendée Globe.


Un convoyage studieux
Pendant les 9 jours de navigation à petite vitesse vers la Guadeloupe après leur abandon sur la Transat Jacques Vabre, Paul Meilhat et Michel Desjoyeaux n’ont pas perdu leur temps. Au contraire. Le journal de bord s’est noirci d’idées, de pistes de réflexion et de travail pour le prochain chantier d’hiver.


De la théorie à la pratique
« Même si nous n’avons pas eu plus de 40 nœuds de vent et 6 mètres de creux, on ne s’était jamais entraîné dans des conditions aussi fortes. Le fait de devoir tout gérer sur le bateau quand ça secoue dans tous les sens, de réussir à dormir dans un tel vacarme ou à manger normalement, de se retrouver à penser davantage à la préservation du matériel qu’à la vitesse ou au sportif, c’est super intéressant. Ça a été un bon passage de la théorie à la pratique ».


Foil ou pas foil ?
Sur la route des Antilles, à leurs heures perdues, les deux hommes ont refait le monde ont passé beaucoup de temps à suivre le match. « On a suivi assidûment ce que faisaient les bateaux encore en course. On n’a pas arrêté de prendre la météo, de faire des routages, confie Michel Desjoyeaux.

C’est donc un bateau équipé d’appendices classiques qui s’impose dans cette 12e Transat Jacques Vabre. Un détail qui n’en n’est pas un, tant la question des foils était au centre de cette transat en double. Une question que se pose toujours l’équipe de SMA. « Les conditions météo ont été particulièrement favorables aux bateaux à foils. Mais les 5 premiers jours de course ont énormément sollicité les structures. Le seul qui est passé au travers (Banque Populaire) a été forcé de lever le pied pour terminer. Donc le résultat n’est pas révélateur du potentiel de ces bateaux. En même temps, rien ne sert d’avoir un bateau qui va vite mais qui ne va pas jusqu’au bout. Alors, nous sommes toujours en cours de réflexion ».


A suivre
En attendant d’avoir la réponse, Paul Meilhat a des échéances importantes. Après le suivi de chantier en Guadeloupe, il rentrera une petite semaine en métropole, avant de reprendre la mer le 2 décembre, direction Saint-Barth. Le 6 décembre, il sera au départ de sa première grande course en solitaire, la Transat St Barth – Port-la-Forêt, qualificative pour le Vendée Globe.

Par la rédaction
Source : SMA